Menacés par la rébellion touareg, mis au ban de la scène internationale et taxés d’amateurisme, les putschistes maliens peinent à s’imposer comme autorité légitime. Un cafouillage politique qui pourrait signer l’échec de leur coup d’État.
Le Mali est-il en train de vivre un coup d’État aussi spectaculaire qu’éphémère ? Après le renversement éclair, le jeudi 22 mars, du président malien Amadou Toumani Touré (ATT) – accusé de laxisme dans la lutte menée contre la rébellion touareg au Nord -, la thèse d’un “coup d’État, coup de poker” est désormais sur bon nombre de lèvres de spécialistes.
Car aussi rapide fut-il dans son exécution, ce putsch militaire mené par des soldats subalternes, dont le plus haut grade ne dépasse pas celui de capitaine, laisse perplexe. Par son amateurisme d’abord. Loin d’avoir su imposer au pays une nouvelle autorité légitime, les putschistes se sont, pour l’heure, surtout illustrés dans leur incapacité à gérer les actes de vandalisme qui ont suivi leur prise de pouvoir. “Ces mutins n’ont pas réussi à rétablir l’ordre dans la capitale, ils sont impuissants face aux pillages récurrents des ministères et des commerces. Pour le moment, ils ont échoué à s’imposer comme une entité politique capable et forte”, explique Pierre Boilley, professeur d’histoire d’Afrique contemporaine à l’université Paris I et directeur du Centre d’études des mondes africains (CEMAF).
Un constat partagé par son confrère Philippe Hugon, spécialiste de l’Afrique à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS).
“Une fois arrivés au pouvoir, ils ont tout d’abord essayé d’instaurer un couvre-feu, qui n’est pas vraiment respecté. On rapporte aussi que certains mutins sont sortis du palais présidentiel avec des frigidaires et du mobilier. Soyons honnêtes, ils sont complètement dépassés par la situation”, développe le chercheur de l’Iris.
Isolement politique
À ce manque flagrant d’autorité – aggravé par l’absence de charisme de leur leader, le capitaine Amadou Sanogo “un professeur d’anglais, pas un grand stratège militaire”, rappelle Pierre Boilley – s’ajoute l’incertitude politique sur les projets de la junte. Dans une interview à RFI, le 23 mars, le capitaine Sanogo, chef des militaires putschistes, a promis de ramener l’ordre. Il se présentait également comme un homme de négociations. “Mais derrière ce discours rassurant, il n’y a eu aucune mesure concrète proposée. Ces militaires [regroupés au sein du Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l’État (CNRDR), ndlr] n’ont pas de programme, seulement des promesses. Ils n’ont pas non plus le soutien de partis politiques maliens. Ils sont isolés dans leur propre pays”, ajoute le spécialiste du Cemaf.
En plus de cet isolement politique interne, la junte, condamnée unanimement par l’Union africaine, l’Union européenne, la Cédéao et les grandes puissances occidentales, souffre de l’absence de reconnaissance internationale. “A moins de trouver rapidement des alliances ici et là, ils n’auront pas de légitimité politique suffisante pour perdurer”, explique Philippe Hugon.
Deux scenarii possibles
Dans ce contexte “chaotique”, difficile, en effet, de leur prédire un avenir pérenne. Leur durée de vie à la tête de l’État pourrait même ne pas excéder quelques jours. “Évidemment, nous ne sommes sûrs de rien, mais plusieurs retournements de situation sont envisageables à ce jour”, explique Pierre Boilley. Un des scénarii plausibles serait la restitution du pouvoir à de plus hauts gradés. “Il n’est pas impensable que ces putschistes prennent conscience qu’ils se trouvent dans une impasse. Rappelons qu’au départ, il ne s’agissait que d’une mutinerie pour dénoncer non seulement l’incompétence du président Touré dans la lutte contre la rébellion touareg, mais aussi la corruption qui gangrène les rangs de l’armée et les conditions de vie déplorables des fantassins. Je ne pense pas que le but était réellement de s’emparer du pouvoir en place.”
Le deuxième scenario probable serait la contre-offensive loyaliste, un scénario pris au sérieux par les spécialistes. De multiples sources ayant assuré au quotidien Le Monde que des commanditaires, fidèles au président déchu, attendraient “le bon moment pour sortir du bois” et reprendre le pouvoir. “Les informations circulant sur le sort du président Touré sont contradictoires. Si les putschistes assurent l’avoir arrêté, rien ne prouve qu’il est entre leurs mains”, continue Philippe Hugon.
L’instabilité du Sahel en jeu
Reste qu’en arrière-plan de ce putsch, c’est l’avenir de toute la région saharo-sahélienne qui se joue. La zone, gangrénée par les trafics d’armes et de drogues, où cohabitent la rébellion touareg du MNLA et les islamistes d’Aqmi, reste plus que jamais une zone à hauts risques.
Les nouveaux hommes forts de Bamako seront-ils capables de régler ces conflits au Nord ? “Pour le moment, le coup d’État n’a rien changé à la dynamique du MNLA qui poursuit ses attaques dans le nord du pays”, explique Pierre Boilley. Pis, en cette période de vacuité gouvernementale, et en l’absence d’une armée unifiée, les putschistes offrent – paradoxalement – l’opportunité aux “hommes bleus” de progresser plus rapidement. Sans compter, ajoute le spécialiste, que “le MNLA ne prendra pas le risque d’ouvrir les négociations avec une entité politique aussi peu reconnue que le CNRDR.”
Au contraire, ragaillardi par la faillite de l’État malien, le MNLA pourrait se sentir pousser des ailes. Il y a donc urgence à redonner une stabilité au pouvoir malien, estime Philippe Hugon qui craint des alliances de circonstances avec les islamistes de la région. “Même sans connivences idéologiques, Aqmi et le MNLA pourraient s’entendre pour le contrôle du trafic d’armes et de cocaïne qui pullulent dans la région. Ces mouvements ont donc une dimension qui dépasse aujourd’hui le simple enjeu malien.”
Par Charlotte BOITIAUX
Source: france24
On peut ne pas comprendre le processus de comment tout ça est arrivé.
Mais on comprend quand même le refus de vouloir réparer ce qui fait défaut!
Je vois un homme nommé putschiste,
Et un autre nommé loyaliste.
Ils arrivent tous avec le même discours! Ils finissent tous par oublier!
Pourquoi ne pas laisser ces noms de côté et prendre un nom commun comme,
Fils du Mali!
Et faire ce qui est bien pour le Mali.
Tout ce qu’on vous demande c’est d’être honnête et motivé.
S’il vous plait donnez nous quelque chose à croire. On ne veut plus de mensonge pour nous calmer.
On est fatigué de vos envies de toujours nous dire des trucs que vous ne pensez pas vous même.
Arrêtez de vous enrichir sur le dos de la nation. Ça fini toujours mal. Vous et vos enfants en payeront toujours les frais. Car les gens qui soufrent aujourd’hui par votre mal gérance ne vont pas oublié demain quand vous ne serez plus aux commandes.
On ne vie qu’une fois et de moins en moins de longtemps.
Œuvrons pour un Mali meilleur pour nos enfants.
Tant que nos dirigeants n’arrêteront pas de ne voir que leurs poches, de prendre des décisions juste pour les pots de vins qu’ils gagnent; nous n’allons jamais être au rendez-vous de la prospérité.
Tant que les biens de la nation ne sont pas normalement utilisés, le pays n’avancera jamais.
Aucune nation forte et prospère n’a parachuté sur terre, elles ont été forgés par des patriotes, par la sueur et le sang!
Ouvrons nos yeux enfin!
Si nous n’oeuvrons pas aujourd’hui pour le futur, nos enfants vivrons dans des conditions pires que ce que nous vivons aujourd’hui!
Personne ne viendra construire le Mali pour les maliens!
Au lieu de nous demander ce que notre pays peut faire pour nous, demandons nous plutôt ce que nous pouvons faire pour notre pays.
Après la révolution de 91 comment nous nous somme retrouvé ici, au même point de départ!
Je ne parviens toujours pas à comprendre comment des gens qui se disent intellectuels maliens peuvent applaudir ce coup d’état. Il y a une grande différence entre savoir lire et écrire et être intellectuel. La question n’est pas d’aimer ATT ou pas, tout le monde sait qu’ATT a foiré dans la gestion même du pays en outre de la crise au Nord mais est ce une raison pour encourager de tels actes?Même si Sanogo a de bonnes intentions, concrètement qu’est-ce qu’il peut offrir au Mali? Déjà à ce rythme comment il va payer les gens en Avril? organiser les élections, avec quel argent? Est ce que les Pro-Sanogo ont vraiment réfléchi sur le long terme de ce coup d’état? L’image et la position du Mali sur le plan national et international. Qu’on le veuille ou non, on est à une époque de Mondialisation, alors isolé de la sorte le Mali ne peut pas aller loin. Au finish, comprenons que Sanogo n’a ni le bagage intellectuel, ni les moyens financiers ni les supports techniques et logistiques (national et international) nécessaires pour gérer le Mali qu’on connait aujourd’hui. Alors qu’il retourne aux casernes avec ses hommes, qu’on envisage une sortie de crise démocratique afin que tout le monde puisse être tranquille. Les maliens ne veulent que la paix.
Vous avez une bonne compréhension des enjeux nationaux et mondiaux. Malheureusement ce n’est pas tout le monde qui est doté d’outils d’analyse et de prospective. Beaucoup ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. C’est dommage de plus avoir de têtes pensantes au Mali. Le pays est foutu intellectuellement avec un taux d’analphabétisme qui frôle les 70%. Ceux qui sont partis à l’école sont aussi mal formés et on voit aujourd’hui les conséquences sur la capacité d’analyse et de discernement des gens. Je pleure pour le Mali.
cher kristy la question n’est ps pro ATT ou pro SANOGO la vrai question c’est le (Mali) notre patrie
ATTENTION Unisson-nous pour combattre l’ennemi en commun (mnla aqmi ansar dine)
SI L’ARMEE NE PEUT RIEN FAIRE ILS N’ONT QU’A DONNER LES ARMES AUX
ELEVES ET ETUDIANTS(L’AEEM)POUR SAUVEGARDER LEUR DEMOCRATIE (CONQUISE EN 91 AVEC LE SANG)
moi je suis a paris j’y vais pas manifester contre ce coup d’etat soit disant pour la democratie
notre democratie va bien on la juste suspendu, pour liberer la patrie de ces bandits armées et rammener nos compatriote refugiées dans les pays voisns dans leurs foyers respectifs et apres on reprendra la democratie la ou on la laisser, ATTENTION Unisson – nous pour combattre un ennemi en commun (mnla aqmi ansar dine )
CHERS MILITAIRES (LAUYALISTES) QU’EST CE QUE VOUS ATTENDER POUR NOUS ENLEVER CETTE HONTE??????????????????????????????????????
POURQU’OI N’AI PAS PRENDRE NOTRE ORTM AU MAINS DE SES DELINQUANTS
DECIDEMENT NOTRE ARMEE NE FINI PAS DE NOUS INFLIGER LA HONTE !!!!
DES VAGABONDS QUI S’INSTALLENT AU POUVOIR SANS QU’IL NE SE PASSE RIEN ???UN SEUL CAMP SUR TOUT LE PAYS????????
Pour celles et ceux qui sont en région parisienne, une manifestation est prévue demain à Paris pour denoncer le coup d’Etat perpétré par le capitaine sanogo et ses drilles. RDV demain à 18h00 place de la Bastille à Paris. Svp, faites passer le message à tous les maliens, africains, amis du Mali et de la démocratie. SVP, venez nombreux pour défendre la démocratie!
moi je suis a paris j’y vais pas manifester contre ce coup d’etat soit disant pour la democratie
notre democratie va bien on la juste suspendu, pour liberer la patrie de ces bandits armées et rammener nos compatriote refugiées dans les pays voisns dans leurs foyers respectifs et apres on reprendra la democratie la ou on la laisser, ATTENTION Unisson – nous pour combattre un ennemi en commun (mnla aqmi ansar dine )
Hé les gas d’après des informations que la fille du président ATT Mabo venait de fêter ses 6 milliard d’ou vient cet argent si on peut trouver ce argent pour acheter des avions sukois et aller bombarder les rebelles ça va me faire plaisir
hahahaha vraimen con c que tu dit la … hahahahaha … tu as vu 6milliard avec elle … hahahaha tu las vu feter?? lol
en tout cas ce aujourdhuit q’ont sais que cette zone est pour trafique de drogue et tous jhars d’arme.
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