L’armée malienne a besoin d’une refondation en profondeur. Pour relever son niveau jugé largement en deçà de la moyenne, une équipe de formateurs européens qui était longtemps annoncé a foulé le sol malien ce vendredi 8 février 2013.
Les formateurs européens arrivent dans un contexte particulier marqué par la situation très tendues entre des composantes de cette armée. Il s’agit de l’épineux conflit entre les bérets rouges et les bérets verts qui date du putsch du 22 mars 2012 et du contre-putsch du 30 avril 2012. Ainsi ce 8 février, pour faire plier les bérets rouges à la décision de la hiérarchie militaire de disloquer la 33ème Compagnie des Commandos parachutistes, en les affectant dans diverses unités, les militaires ont très tôt encerclé le camp des bérets rouges de Djicoroni. Entre les bérets verts basés à Kati et les bérets verts, c’est devenu une obscure question de lutte intestine entre les éléments des forces armées maliennes. Ces querelles entre les militaires maliens au moment où se joue l’avenir du Mali, donne l’impression que pour notre armée le Mali ne passe pas avant les égos des uns et des autres.
« C’est suite au triste spectacle d’échanges de tirs fratricides entre vous, au grand désespoir du peuple Malien et à un moment où la principale préoccupation de chaque malienne et de chaque malien devrait constituée par les opérations que nous sommes entrain de mener au Nord contre le Terrorisme et le crime organisé qui ont soumis pendant de trop longs mois déjà nos compatriotes du Nord à un véritable calvaire. Devant un tel spectacle, quel sentiment croyez vous qu’éprouvent vos frères, vos compagnons d’armes, venus vous offrir de mourir à vos cotés pour sauver votre pays ? », s’est interrogé le Président de la République, Dioncounda Traoré. Le sentiment que certains d’entre nous n’ont toujours pas compris la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons ou tout simplement ne donne aucune importance à l’existence même de leur propre Patrie. Le sentiment qu’ils sont venus peut mourir pour rien, a-t-il ajouté.
La situation interpelle gravement les pouvoirs publics sur la nécessaire observation du principe de la soumission du pouvoir militaire au contrôle du pouvoir civil. Un principe qui est «pratiqué dans toutes les démocraties du monde », selon le porte parole du Quai d’Orsay Philippe Lalliot au cours du point de presse du vendredi. « Le principe de la soumission de l’armée au pouvoir civil, est un des objectifs affichés dès le départ dans les positions françaises. C’est tellement vrai d’ailleurs que c’est notamment à la demande de la France que se déploiera très bientôt une mission de formateurs de l’Union européenne qui aura pour mission de restructurer et former les forces armées maliennes. Le rôle de l’armée dans un Etat démocratique et sa relation avec les autorités civiles et politiques en seront un élément essentiel », selon le porte parole du Quai d’Orsay. Selon lui « l’armée malienne doit obéir au pouvoir civil. Quand on parle de restauration de l’intégrité du territoire malien, cela suppose en effet le déploiement sur tout le territoire malien des forces armées maliennes sous l’autorité, le contrôle du pouvoir civil, ce qui se fait jusqu’à présent ».
Arrivée des formateurs européens
La délégation de l’Union Européenne composée des formateurs est arrivée à Bamako le vendredi 8 février 2013. Ils ont été accueillis à l’Aéroport internationale Bamako-Sénou par le chargé d’affaire de l’Union Européenne au Mali, Bertrand Soret et le Colonel Zoumana Diawara de l’armée malienne. Il s’agit du premier contingent des formateurs de l’Union Européenne. La délégation est composée de 60 militaires formateurs dont des femmes provenant de 8 pays dont la France, l’Angleterre, suède, la Finlande, la Roumanie. Peu après les salutations d’usage, le chef de la mission, le colonel Bruno Heiluin s’est prêté aux questions des journalistes : « Nous sommes les éléments précurseurs de la mission d’entraînement de l’Union Européenne au Mali (EUTM). Notre mission est d’aider à la reconstruction de l’armée malienne surtout de permettre à nos camarades maliens de tenir l’ensemble de leur territoire, de disposer d’une force armée apte à s’engager le plutôt que possible. Notre mission vise plusieurs aspects à savoir : le conseil, l’expertise dans le domaine spécifique et un domaine de formation de façon à ce que l’armée malienne dispose le plus rapidement possible des bataillons aptes à s’engager ». A l’en croire, la mission doit former le volume approximatif de quatre bataillons sur une durée de 15 mois et doit être lancée dans la mi-février. « J’ai pour objectif de contacter la chaîne de commandement de l’armée malienne. Maintenant je ne suis pas là pour m’occuper des aspects politiques de l’État malien. Je n’ai pas d’interlocuteur particulier. L’objectif étant pour nous de chercher les moyens pour que les bataillons qu’on aide à former puisse s’engager en étant motorisé, équipé, armé et aptes à s’engager », a-t-il martelé. Le chef de mission Bruno a fait savoir qu’Il y’aura une partie du détachement à Bamako pour le contact avec la chaîne du commandement de l’armée malienne et le volet formation s’organisera autour de Koulikoro. Pour lui, à terme il y’aura 200 formateurs dédiés exclusivement à la formation. « L’intérêt d’une région stable concerne tout le monde. Le fait d’avoir une zone de non droit, une zone des terroristes de Djihadistes qui peuvent déstabiliser non seulement le Mali mais également toute la sous région est forcément un vrai problème. Je pense que l’Union Européenne se doit d’intervenir. La montée en puissance de cette mission est assez compliquée car c’est une opération multinationale. Il a fallu que le président Traoré donne son autorisation, ce qu’il a fait le 24 décembre. Maintenant on va se mettre au travail le plus tôt possible », a conclu le chef de mission. Selon le chargé d’affaire de l’Union Européenne au Mali, Bertrand Soret, ces éléments précurseurs vont amener des matériels pour s’installer. « L’arrivée des formateurs de l’Union Européenne est l’un des éléments de la coopération. Notre coopération est en train de reprendre graduellement avec le Mali surtout dans le domaine civil, humanitaire. Nous préparons également une aide budgétaire pour aider la restauration de l’administration dans les zones nouvellement libérées. Ce qui était important pour nous c’est qu’il y’ait une feuille de route pour les organes de la transition. La feuille de route étant votée, nous veillerons à ce qu’elle soit mise en œuvre », a-t-il conclu.
Aguibou Sogodogo
B. Daou
Félicitations au Gouvernement pour avoir lancé enfin les mandats d’arrêt nationaux et internationaux contre le MNLA/ MIA/ ANESARDINE / MUJAO. Reste maintenant le suivi de l’application des mandats. Il faut absolument profiter de la présence de SERVAL et de la MISMA pour arrêter nos voyous militaires insouciants, inconscients de Bamako qui se croient pires que dans la jungle. CAR AU DEPART DES MILITAIRES ETRANGERS, LES NOUVEAUX ELUS AURONT EN FACE D’EUX LES MEMES DELINQUANTS INCORRIGBLES. Même dans la jungle, les animaux font front commun contre un danger commun. A moins que les bérets verts de Bamako ne soient du même bord que les terroristes, ce qui ne serait guère surprenant vu la similitude de leurs actes (les uns terrorisant au nord, les autres au sud). Si vous voulez reprocher quelque chose aux bérets rouges en ville, vous leur envoyez des gendarmes au lieu d’aller tirer sur eux et leurs familles, les étrangers nous ayant sauvés d’une colonisation certaine étant au front. Après les multiples interventions de l’ensemble des sages de Bamako, MR DJANGO PERD SON TEMPS A DISCUTER AVEC CES VOYOUS. UN ANE, UN INCORRIGIBLE, UN OBSEDE SEXUEL NE CONNAISSENT QUE LE BATON OU LA CASTRATION. IL NE S’AGIT NI PLUS NI MOINS QUE DE LES METTRE AUX ARRETS OU DE LES RADIER POUR QU’ILS AILLENT OFFICIELLEMENT GROSSIR LE RANG DES MUJAO/ANESARDINE, LEUR VRAIE PLACE EN REALITE. Et, il faudrait assez rapidement constituer des unités mixtes et envoyer le maximum de combattants issus du Nord au Sud, et vice versa, pour que les soldats du Sud s’aguerrissent dans le combat au Nord. D’ailleurs, pratiquement tous les militaires du Mali devraient être positionnés sur la ligne de front de Kayes à Kidal : il n’y a aucune raison de garder des militaires à Bamako ou à Sikasso. ET TOUTE LA GESTION DE L’ARMEE NE DEVRAIT PLUS ETRE UN SECRET DEFENSE POUR L’ASSEMBLEE NATIONALE, LE VERIFICATEUR GENERAL ET LES DIFFERENTES STRUCTURES DE CONTROLE, LES MINISTERES DES FINANCES, DU BUDGET OU DE LA JUSTICE… CE SUPPOSE SECRET DEFENSE EST A LA SOURCE DE TOUS LES RECRUTEMENTS NEPOTIQUES, DETOURNEMENTS ET MALVERSATIONS EN TOUT GENRE DANS L’ARMEE MALIENNE.
maliweb toujours egal à lui meme : un article sur les formateurs européens ,et ccolle sur l’article une photo de soldaats africains qui montent dans un avion Y’a pas à dire les journaleux sont aussi nuls que les soldats
Dahirou … Yamoussa…Sinko…et le radié Youssouf … sont des hontes pour la hiérarchie militaire … ET J’ESPÈRE QU’ON NOUS AMÈNENT PAS DES FORMATEURS POUR LES HOMMES DE RANG …PENDANT QUE LE PROBLÈME EST AU SOMMET ….
A CES VAURIENS INDIGNES DU RANG D’OFFICIERS IL FAUT TOUS LEUR FAIRE PRENDRE À PLUSIEURS REPRISE LA CLASSE FONDAMENTALE INTITULÉE: HIÉRARCHIE MILITAIRE 001…
Pourtant le pays a beaucoup investi dans la formation de ces sans-dignités MAIS ILS ONT JETÉ CELA PAR LA FENÊTRE POUR L’OPPORTUNISME …
Des colonels et généraux soumis a un capitaine … SEULEMENT SI LE CAPITAINE ABANDONNE LA TENUE ET SE FAIT ÉLIRE COMME PRÉSIDENT ET CHEF SUPPREME DES FORCES ARMÉES …
Et vous voulez faire chier les hommes de rangs et d’autres pour DISCIPLINE…
Moi je suis fier des hommes de rang…QUI VONT SE BATTRE SACHANT QU’ILS ONT DES INDIGNES DEVANT EUX …COUCHÉS À BAMAKO ET KATI EN PLUS…
Moussa Ag, le problème de l’armée malienne est au sommet…DES OFFICIERS INDIGNES … ET UNE HONTE MONDIALE…
Je suis certain que beaucoup ont été amusé d’écouter les bobards du capitaine ou GÉNÉRAL DE-LA GUEULE aux hommes de rangs à KONNA après la fuite …. PUISQU’IL PARLAIT DE DISCIPLINE ET DE LA HIÉRARCHIE MILITAIRE ….
C’est malheureux … qu’on ait refuser de donner la parole au brave qui insistait à la fin … en hurlant « QUECHION MON CAPITAINE … QUECHION …??? » …. je parie que sa question était la suivante … »MON CAPITAINE …VOUS PARLER DE LA DISCIPLINE ET DE LA HIÉRARCHIE MILITAIRE …. OU CELLES DU BORDEL…??? »….
FAUT SIMPLEMENT VOIR CETTE PHOTO POUR COMPRENDRE POURQUOI UN HOMME DE RANG DE NOTRE ARMÉE SOUHAITERAIT LA RÉPONSE À UNE TELLE QUESTION…
http://m.flickr.com/photos/79313524@N06/8461235609/lightbox/
SI LES FORMATEURS NE COMMENCE PAS AVEC LE SOMMET … LA FRANCE AURA À RESTER OU REVIENDRA DANS 10ANS POUR NOUS TIRER DU MERDIER …
Moussa Ag,… AU MALI…ON VERRA BIENTÔT SATAN ENSEIGNER LE CORAN ET FAIRE PRIER LES GENS ÀLA MOSQUÉ … SI ON NE L’A PAS DÉJÀ VU AVEC KADAFI …
Il faut necessairement instaurer le système de la récompense du mérite dans le processus de distribution des grades militaires en abandonnant celui de l’automatisme si l’on veut redynamiser l’armée, c’est à dire la réinventer.
Merci mon cher … je suis entièrement d’accord avec toi …
MAIS COMMENT INSTAURER UN SYSTÈME DE MÉRITE … DANS UNE CULTURE DE CORRUPTION ET NÉPOTISME …???
EY ALLAH… ON N’EST DANS LA MERDE … !!!!
Moussa Ag,… qui se demande comment on pourra sortir de notre merde … ON N’A TROP DE FLÉAUX DANS NOTRE CULTURE…
moussa ag simple kestion mon frere,tous ces hauts grades de notre armee la est ce ke l’on peut pas les mettre tous a la retraite et commencer avec le grade de sergent chef comme etant le plus grade!!!pardon frere moussa ag help me here bro because i am totally lost
@ manioumanden
Ce que tu proposes n’est pas une mauvaise idée … mais ça présente des difficultés pratiques sévère….c’est ce que beaucoup proposent par rapport à la classe politique …
Le problème est que …ceux qui ont autorité de faire une pareille approche … sont ceux dont tu parles ici….
LA VRAIE SOLUTION À NOS PROBLÈMES NE PEUT VENIR QUE DES ÉLECTIONS HONNÊTES ET UN RETOUR TOTAL À L’ORDRE CONSTITUTIONEL….
Il faut un PRÉSIDENT ÉLU ….avec un premier ministre et un gouvernement capable … CE QUE CA CA APPORTE AVEC UN MINIMUM DE MOYEN … EST BEAUCOUP PLUS QUE CE QUE LE MONDE ENTIER PEUT FAIRE POUR NOUS AVEC TOUS LES MOYENS …
Le MALI n’a encore pas eu la chance d’un bon dirigeant … ON ESPÈRE QUE CA VA VENIR BIENTÔT …
Tout ce qu’on fait PRÉSENTEMENT SONT DES PANSEMENTS POUR ARRÊTER LE SAIGNEMENT … MAIS ON NE SOIGNE PAS NOS PLAIES ENCORE…
CA CA DOIT ET NE PEUT VENIR QUE DE NOUS….
Moussa Ag,…qui pense que le problème du MALI est assez compliqué ….
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