Les bérets rouges en assemblée générale : «Pour le moment, on ne peut pas dire qu’il y a réconciliation», dixit l’adjudant-chef Yaya Bouaré

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Le mercredi 30 janvier, une trentaine de militaires et policiers sur les 53 arrêtés dans le cadre de l’enquête dans l’affaire dite des bérets rouges, ont bénéficié de la liberté provisoire. Le lendemain, les commandos parachutistes organisaient un grand rassemblement chez eux à Djokoroni- para.

Ainsi, les bérets rouges et leurs familles avaient pris d’assaut la place d’arme du 33è régiment des commandos parachutistes (Rcp). Entre bruits de klaxon et cris de joie, femmes et enfants de commandos ont exprimé leur fierté et leur satisfaction de revoir les leurs, coiffés du béret rouge après que ce régiment ait été «dissout» par le capitaine Amadou H. Sanogo, après le coup de force avorté du 30 avril 2012. Depuis lors, un climat de suspicion règne entre les Bérets verts et les Bérets rouges, les seconds étant presque mis à l’écart.

« Nous sommes contentes de revoir nos maris en tenue », se réjouit Mme Doumbia Djénéba Touré, pourtant consciente des défis qui les attend, notamment la libération du Nord. «Il n’est pas normal que des forces étrangères viennent libérer notre pays  alors que nos maris sont disponibles », dénonce de son côté Mme Doumbia Bakouma Kouyaté, cette autre épouse de commando, coiffée d’un béret rouge.

L’objectif de la rencontre du jeudi était bien clair: montrer au peuple malien que les Bérets rouges sont bien là et qu’ils sont prêts à rejoindre leurs frères d’armes au front. «Dès lors que le président de la République a décrété l’état d’urgence, nous n’avons plus rien à chercher ici», reconnait l’adjudant-chef Yaya Bouaré, après avoir demandé pardon au peuple et à l’armée pour les évènements survenus en avril dernier. «Nous devons nous pardonner et regarder devant », souhaite-t-il. Mais, à la question de savoir si la réconciliation est désormais consommée entre les frères d’armes, l’adjudant-chef Bouaré ne mâche pas ses mots. Pour lui, tant que leur régiment n’est pas remis en place, on ne peut pas dire que les esprits se sont réconciliés. Lire autres articles sur maliweb.net. Le sous-officier supérieur demeure néanmoins convaincu que la libération de notre territoire veut qu’ils agissent en toute union et dans un esprit patriotique. C’est pourquoi, les Bérets rouges, par sa voix, ont, comme ils l’ont fait par le passé, réaffirmé leur disponibilité au service de la nation malienne.

L’adjudant Oumar Konaré, quant à lui, rejette toute idée de dissolution de leur corps. «Cela n’est possible que par décret présidentiel», fait-il  savoir, se disant prêt à abandonner l’uniforme plutôt que de rejoindre une autre unité, après avoir passé 27 ans au service du Rcp. A croire le sergent Yssouf Bamba, si les Bérets rouges refusent de cheminer avec les autres unités, c’est seulement parce qu’ils n’ont ni les mêmes formations, ni les mêmes techniques de combat. «Nous avons une formation beaucoup plus pointue», se vente-t-il.
Nous avons l’espoir que la libération des détenus (les autres devraient être relâchés cette semaine) contribuera  à faire enterrer de manière définitive la hache de guerre, pas celle que nous aurons à utiliser contre l’ennemi commun, mais celle qui ne fait que diviser des frères d’armes, fragilisant du coup notre vaillante armée. Notre pays en a vraiment besoin.

Bakary SOGODOGO

 

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7 COMMENTAIRES

  1. je demande aux bérets rouge d’oublier le passer car rien ne peut être contre la volonté de Dieu ce qui est fais est fais ,réconcilier vous avec les autres pour aller libre kidal une zone dont vous maitrisent que les autres corps d’armée.

    soldat du Mali

    Vive le Mali

  2. je demande aux bérets d’oublier le passer car rien ne peut être contre la volonté de Dieu ce qui est fais est fais ,réconcilier vous avec les autres pour aller libre kidal une zone dont vous maitrisent que les autres corps d’armée.

    soldat du Mali

    Vive le Mali

  3. Il faut réhabiliter le corps des Bérets rouges et les mettre en ordre de bataille. Ils sont valeureux et le Mali a besoin d’eux, n’en déplaise aux fuyards de Kati.

  4. CE QUI EST BIZARRE C EST QU IL Y A AU FRONT CERTAIN OFFICIER BERET ROUGE QUI COMBATTENT AU SEIN DE L ARMEE MALIENNE

    • tout a fait il ya beaucoup d’officiers sur le terrain et meme des sous officiers et soldats de anciens berets rouges qui ont perdu la vie lors des derniers combats. Moi je dis kil faut arreter ce cinema et rejoindre les unites pour combattre avec l’armée nationale s’il n’est deja trop tard. Trop tirer n’abouti à rien. Le corps des berets rouges relève avt tout de l’armée de terre, s’il pensent avoir recu une formation telle kil ne peuvent servir encore ds les autres unités, ils sont libres d’aller servir a l’etranger. Dans tous les cas le pays va avancer inchallah apres les multiples concessions du ministre de la defense a leur egard. On verra.

      • Merci pour ton sens de la vérité. Un vrai pâtriote n’a pa besoin de couleur de berets pour aller sauver sa partie. les maliens on compris maintenant leur jeu.

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