La justice malienne a décidé de maintenir en détention les bérets rouges du camp paras de Djicoroni qui avaient tenté un « contre-coup » en avril dernier. La chambre d’accusation a confirmé l’ordonnance du juge d’instruction qui s’opposait à une demande de liberté provisoire. Par ailleurs, la même chambre d’accusation a dessaisi le magistrat en charge du dossier.
L’instruction n’avance pas. Toujours selon le parquet général, l’affaire vient donc d’être confiée à un nouveau juge d’instruction, charge à lui d’aller vite. A la cour d’appel de Bamako, on évoque un délai de deux à trois semaines pour statuer sur le sort des inculpés. Cela peut se traduire par une mise en liberté provisoire, une relaxe pure et simple ou une poursuite des enquêtes.
Le procureur général près de la cour de Bamako s’appelle Daniel Tessougué. Connu pour son honnêteté et sa rigueur, il prévient : « Dans ce dossier, le droit, et seul le droit sera dit ». Il a déjà rendu visite aux prévenus.
RFI / mercredi 14 novembre 2012