L’élite des troupes du président Idriss Déby affronte en première ligne, avec une grande efficacité, les djihadistes dans les contreforts du nord malien.
L’intervention des Fatim n’allait pourtant pas d’elle-même. Au Quai d’Orsay, des diplomates s’inquiétaient des conséquences que pourrait avoir une collaboration aussi proche entre Paris et le régime de N’Djamena, loin d’être un modèle de démocratie. Ils s’interrogeaient aussi sur les règles d’engagement des Tchadiens pas toujours très respectueuses des lois de la guerre édictées en Occident.
La question semble s’être réglée lors d’une visite du président Déby à l’Élysée le 5 décembre dernier et d’un long tête-à-tête entre François Hollande et son homologue. Paris a toujours nié avoir négocié. Mais N’Djamena n’a jamais caché son intention de régler à cette occasion quelques dossiers en souffrance, notamment celui de L’Arche de Zoé.
Une force autonome
Seule certitude, le Tchad s’est très vite engagé après l’intervention «surprise» des Français, le 14 janvier. En masse. C’est l’élite des troupes tchadiennes qui a été déployée, notamment la garde présidentielle, pour la plupart des Zaghawas, le clan de Déby. Elles ont été placées sous le commandement du général Oumar Bikomo, mais surtout sous les ordres opérationnels du fils du président, le général Mahamat Déby.
Leur intervention depuis le Niger, et non depuis Bamako, montre que les Tchadiens ne se sont pas vu confier une simple mission d’appui ou de soutien. «Les Tchadiens opèrent de leur côté, avec les Nigériens, sous le commandement de la coalition. Les Français et les Tchadiens ne se battent pas ensemble», assure-t-on à Paris. L’armée française a simplement déployé un détachement de liaison d’une quinzaine d’hommes auprès du QG tchadien pour coordonner les efforts et régler les interventions aériennes.
De son côté, le président tchadien trouve lui aussi matière à se féliciter. Si, au Tchad, l’intervention est parfois critiquée, notamment après la bataille du 22 février, elle impressionne en Afrique. Idriss Déby a pu ainsi s’imposer comme un leader régional. Et c’est comme un leader qu’il a tancé ses pairs, le 27 février, lors d’un sommet de la Cédéao, les enjoignant à «plus de célérité» dans le déploiement de leurs troupes.
lefigaro.fr/ 04/03/2013 à 10:24
le Tchad ne fait pas partie de la CEDEAO et c’est lui qui fait le boulot ! Voilà un allié auquel le Mali ferait mieux de s’associer 😉 😉 😉
Quand on pense qu’il y a déjà 10 ans ATT avait refusé à la France d’avoir une base militaire à Tessalit ,si cette base avait existé ,le Mali n’aurait jamais eu à subir ce qu’il subit depuis plus d’un an !!! Il y a une base française à Ndjamena ,voyez comme l’armée tchadienne est entrainée ❗ ❗ ❗
Après le bombardement français, Abou Zéid gigotait et blatérait: la mitraille avait ciblé ses entre-jambes, y avaient bousillé les petites boules sensibles. C’est alors qu’un tchadien, se précipitant, bâillonnette au poing, le plaqua au sol, farfouilla dans son pantalon bouffant et sectionna sec son « bakari » désarticulé.Alors, le djihadiste de malheur enfourcha un étalon blanc pour le lieu où languissent des milliers de vierges attendant qu’on les chevauche ardemment et sans pitié!!
Militaires français et tchadiens ont joué en harmonie
Même si Déby n’est pas un bon démocrate, au moins il a le mérite d’être un vrai chef d’état. C’est cela qu’on appelle prendre des décisions responsables. Je ne l’aime pas du tout, mais je le respecte car il est différent de nos poules mouillées. Il n’a pas hésité lui même à porter sa tenue de guerre et aller au front lorsqu’il a été attaqué par des rebelles.
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