La transition au Mali ne sait vraiment pas où son cours l’emporte. Elle offre le spectacle d’un visage émacié par un tango-tango déstructuré, caractéristique d’un pas en avant, deux en arrière et trois autres sur chaque côté.
Ainsi, la discorde gouverne l’Etat et fanatise les foules au point qu’il se profile un avenir incertain. La faute incombe aux organisations de la société civile, à la classe politique et au Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE). Tous autant qu’ils sont, apparemment obnubilés par des calculs écœurants et exécrables, multiplient des étourderies qui mettent dangereusement en péril l’accord du 20 mai arraché, in-extrémis, par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avec le président par intérim, Dioncounda Traoré, le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra et la junte militaire.
La preuve, le président de la transition, M. Traoré, violemment pris à partie par des pro-putschistes, blessé au visage et au dos, ignorant l’étendue exacte de ses meurtrissures, s’est vu obligé de quitter le pays pour recevoir des soins médicaux plus poussés et appropriés. A en croire ses collaborateurs, il s’agit, ni plus ni moins, que d’une visite de routine programmée de longue date comme il en effectue aussi souvent. Cette thèse a du mal à passer dans la mesure où le chef de l’Etat aurait pu, comme cela se passe un peu partout dans tous les pays gangrenés par des crises, reporter pour une fois et pourquoi pas une autre fois encore, sa visite médicale, le temps de reprendre totalement la main.
Vraisemblablement que le président de la transition, craignant un sort pitoyable, avec la dégradation de la situation sociopolitique, a compris que l’histoire semble se liguer contre lui. D’où le fait qu’il ait décidé de sortir de sa planque pour réapparaitre à Paris où il compte récupérer énergiquement et plancher sur la suite de son engagement dans le processus en cours dans son pays. Peut-être même qu’il va mettre son séjour à profit pour nouer des contacts avec les nouvelles autorités françaises, en vue de s’arroger de nouveaux viatiques. Qu’à cela ne tienne, « l’antitraorisme » semble gagner inexorablement du terrain dans les rangs de la jeunesse éveillée au spectacle du monde et au matraquage du chômage et de l’échec.
Tout cela amplifié par des appels sur des radios FM sur les bords du Djoliba. On comprend aisément pourquoi, non encore satisfaite de la gifle qu’elle lui a assénée, elle s’est résolue à porter l’estocade à un Traoré humilié, épongé et harassé, qui a finalement décidé de s’éclipser loin du tintamarre truffé des cris stridents de la horde de jeunes enfiévrés. Ceux-ci, par la voix de leurs leaders, ont décidé de se rendre à Kati pour demander au chef de la junte, Amadou Haya Sanogo, de prendre les rênes du pouvoir. Tel que les évènements se déroulent, il n’est pas exclu qu’on suspecte qu’il y a un continuum entre la junte et les organisations de masse qui s’agitent.
Avec la bénédiction des militaires, toute impunité garantie, ces structures qui, pour la plupart, ont subitement fait leur apparition sur la scène, à la faveur du coup d’Etat du 22 mars 2012, vont continuer de vociférer jusqu’à ce que les échos emportés par le vent ne lui parviennent dans son supposé paisible “asile” parisien. La conséquence la plus préjudiciable, c’est qu’il soit plus que jamais troublé dans son for intérieur, prolongeant de fait son séjour qui, jusqu’ici, relève d’une zone de secret blafarde jalousement partagée par son cercle de collaborateurs le plus intime.
Inutile de dire que la révélation de la confidence cristalliserait les passions et les irréductibles du capitaine Sanogo pourraient à nouveau prendre date avec l’histoire pour éconduire son avion, le contraignant à atterrir ailleurs… Il convient urgemment que le désormais ex-président malien, M. Sanogo, qui sans nul doute surfe sur le dernier accord de Bamako pour se murer dans le silence, se décide à mettre un terme à la récréation qui n’a que trop duré. On attend qu’il sorte de sa besace une de ces solutions qu’il a appliquée aux bérets rouges pour mettre au pas les agitateurs des mouvements à la fiabilité suspecte.
Diancounda Traoré peut-il encore conduire la transition malienne ?
Le Mali est plus que jamais dans l’impasse. La confusion est totale à Bamako et le désordre persistant dans le Nord contrôlé par des mouvements extrémistes et indépendantistes. Un affront que l’emblématique roi de l’empire du Mali, Soundiata Keïta, n’aurait jamais accepté dans son pays. Malheureusement, c’est cette merde que lui servent ses descendants.
Le pays traverse une de ses pires crises depuis son indépendance, il y a plus de 50 ans. Le peuple malien est aujourd’hui meurtri, désorienté ne sachant plus à quel saint se vouer. De son « djatiguiya » légendaire, le Mali a sombré subitement dans la bassesse et le cycle de la violence. Félicitations pour cette grande prouesse ! Que dis-je, pour cette bêtise ! Et dire que tout cela est l’œuvre de la junte. C’est du jamais-vu ! Un président molesté dans son palais ! Les opposants au président de la transition sont allés trop loin dans leur forfaiture. Comment un Dioncouda Traoré, tabassé, peut-il encore diriger ce pays divisé, où l’armée est en déliquescence. La tâche s’annonce difficile, voire impossible.
Puisqu’il n’a plus aucune autorité, Traoré est techniquement “ouf”. En allant s’en prendre physiquement au Président, fut-il de transition, les Maliens montrent clairement aux yeux de la communauté internationale que leur pays est devenu un no man’s land. C’est la loi de la jungle. Toute autorité est sapée. L’attaque contre le président intérimaire prouve que les Maliens, eux-mêmes, bafouent leur constitution. D’autant plus que la CEDEAO s’est contenté d’appliquer les dispositions prévues par la loi fondamentale. Pour toutes ces raisons et pour sa propre dignité, Dioncounda Traoré devrait jeter l’éponge. Il n’a plus sa place dans la transition. En prenant ses responsabilités, il ferait preuve d’une hauteur d’esprit et de vue.
Tabasser un président, c’est inédit. C’est encore en Afrique que l’on peut vivre un tel scénario désolant. On a vu des présidents détestés, contestés, mais jamais, l’on a franchi le Rubicon aussi loin. Dans certaines traditions ouest africaines, ce président-là se serait donné la mort, car déshonoré, désavoué. Et que la junte ne se trompe pas d’adversaires. Au lieu de quereller, de batailler pour le contrôle du fauteuil de Koulouba, elle ferait mieux d’aller sur le front-nord pour combattre la rébellion touarègue et rétablir l’intégrité territoriale du pays. Or visiblement, cela ne semble pas une préoccupation pour ces militaires assoiffés de pouvoir dont les seules motivations demeurent encore et toujours le pouvoir.
Après toutes les largesses offertes à l’ex-junte et à son chef Sanogo, on a du mal à comprendre finalement ce qu’elle veut pour le Mali. En lâchant comme des loups ses partisans contre l’ordre républicain, le capitaine Sanogo montre clairement qu’il n’a aucune intention de lâcher prise, de quitter la scène politique. C’est dommage ! Le titre d’ancien président à lui offert et la loi d’amnistie accordée aux putschistes n’y ont rien fait. Désormais, Sanogo constitue un véritable frein à la normalité à Bamako. Le drame est que toute cette gesticulation contribue à détourner l’attention sur les vrais problèmes du Mali.
Car l’ennemi N°1 n’est guère Dioncounda Traoré et les autres commis chargés de conduire la transition. Le vrai ennemi du Mali est au Nord. Il se nomme MNLA, AQMI, Ansar-Dine, MUJAO. Mais depuis deux mois qu’elle a pris le pouvoir, quel geste patriotique ont posé les militaires pour montrer leur engagement à combattre le MNLA et les groupuscules islamistes qui sévissent dans le septentrion malien ? Visiblement, la junte ne veut pas la paix au Mali. Ce qui est bien triste pour un pays réputé paisible.
Yattara Ibrahim
Une fois que le President Djoncounda termine ses soins, il reviendra continuer sa mission. Tout sera mis en place pourque l’agression qui a eu lieu, ne se repete plus!!!! Ceux qui ont commis cet acte odieux seront punis conformement aux lois en vigueur!!!!!
Dioncounda n’est pas l’homme de la situation. Il est l’homme de la Françafrique (qui fait ses visites médicales en France! la chance de même pas honte) de la CEDEAO et des intérêts étrangers. Cet homme et son premier ministre imposés continuent l’ancien régime pourri et corrompu d’ATT et consorts. Aux yeux de la jeunesse, ils n’incarnent aucun patriotisme ni espoir d’un avenir meilleur et débarrassé de l’oppression de la bourgeoisie islamo-salafiste.
Si les enfants ont tabassé le Pré Dionkis, cela veut dire qu’il est tabassable. C’est aussi facile à comprendre. Les militaires t’on dit qu’ils ne veulent pas de toi, tu as poussé jusqu’a, c’est le resultat. Si tu t’oppose a ton gardien, il va te livrer. Parole de sage.
A dionkis lui meme de voir et de prendre sa decision.
C’est ton PERE qui est tabassassable et bastonable.Va te faire enculer enfoiré!!!!!!Si Dionkis est bastonable c’est que ton pere l’est aussi.Cette transition sera assurée par DIONCOUNDA que vous le voulez ou pas.
Pour l’honneur bafoué au nord on ne va pas en rajouter en laissant quelqu’un à la tete du pays qui a été tabassé par des maliens. Vraiment, Dioncounda doit se retirer. Il n’a aucune autorité et les maliens dans leur grande majorité pensent qu’il n’est pas l’homme de la situation.
Tu sais Dieu a quitté le Mali à Cause des gens comme vous .Avant de chercher à ressoudre les vrais problemes du Mali non , vous ne parlez que de Dioncounda.A cet instant le Mali n’a meme besion d’un president ,car il ya un premier ministre avec le plein pouvoir.La présence de monsieur Dioncounda c’est juste pour s’assurer de la continuté de l’etat.Tu peux me citer un nom de personnes qui remplacer Dioncounda à l’heure actuelle.Arreter d’allumer le feu.
Tu parles d’honneur bafoué ,qui a bafoué l’honneur du pays? Bande de froussards.
C’est dommage Yattara
C’est parceque vous ne savez pas comment on envoie l’armée en guerre,sinon ,tu ne parles pas comme ça.
Va te former s’il te plait,c’est ça ,le probleme du Mali ,meme dans l’armée.
Ces militaires n’ont pas été formés pour faire la guerre,juste pour reduire le chomage.
Encore une fois,la faute au politique.
Voila pourquoi,Dioncounda est comptable.
S’es tu que pour declarer la guerre,c’est le Président qui le demande à l’Assemblée.
Sur le plan juridique,aucun soldat n’a le droit de tirer une cartouche tant qu’il n’aurait reçu l’ordre.
Ah ,ça doit te rapeller la fameuse question:qui a donné l’ordre de tirer?
Merci
Dioncounda le beau !
Dioncounda le génie !
Dioncounda le magnifique !
SILENCE la messe ! Et l’agneau Dioncounda prit la parole et dit. ‘’ Mon Père pardonne les, ils ne savent ce qu’ils font ‘’. « Ma personne ne compte pas, seul le mali compte. Je pardonne a tout ce qui m’ont agressé et leurs complices. Je demande seulement à tous de placer le mali au-dessus de tout. »
Sacret magicien de Dioncounda !
Les voies du Seigneur CEDEAO sont vraiment impénétrables.
Espérons que le réveil sera aussi doux que le rêve.
Mogonifi le plus beau !
Mogonifi le plus intelligent !
Mogonifi le plus lucide ……
Mon DIEU pardonne leur leur perfidie !
Etonnant cette analyse “M. TRAORE a décidé de sortir de sa planque” drôle de planque effectivement où il a faillit être lynché par un groupe manipulé…. blessé gravement à la tête et surtout psychologiquement, la moindre des choses ait qu’il ait des examens médicaux supplémentaires à PARIS et surtout qu’il se repose en sérénité, à 70 ans cela se comprend aisément.
Pourquoi serait-il “out” désormais ???? ce repos et cette distance pourraient lui permettre justement de reprendre sa place activement.
Quant à SANOGO, son silence actuel, ses revirements permanents prouvent qu’il a un petit pois dans le cerveau….hélas trop de Maliens lui ont fait confiance, ilo est temps de se ressaisir, de voir clair et d’agir.
M. tiefari si tu es vraiment tiefari
ne caches pas ton visage pour insulter des honnetes gens.
va donc liberer le nord.
respect mutuel est de mise
un article où on saute du coq à l’âne; dioncounda va continuer et les ennemis du mali ne gagneront jamais ; ennemis que sont le cnrdre, mp22;copam,mnla,ansar dine,cnid , rpm, cmd
ils vont tous regretter leur forfaiture
des soldats sans dignité
je crois que dioncouda n’a récolté que ce qu’il a lui même semé; et comme l’a dit Jésus, “Qui sème le vent, récolte la tempête.
rappelez vous il avait dit qu’il ne serait pas un problème pour le mali et en moins d’une semaine il a fait volte face et voila la honte qu’il a ramené au mali;
alors qu’il aurait dû démissionner en même temps que Sanogo et le mali n’aurait plus de problème; mais voila que les traitres ne peuvent que trahir et trahir jusqu’à ce qu’on leur colle une honte à leurs fesses; une honte qu’ils vont treinballer jusqu’à leurs tombes.
imaginez vous un peu ce que sa fait. qu’elle peut être la parole d’un tel chef d’état devant ses homologues. ils vont tous desormais se moquer en douceur de lui et du mali à chaque fois que l’occasion se présentera. Que Dieu bénisse le mali et qu’il honisse tous ceux qui sucent le sang des maliens.
soyez sûr que c’est restant que Dioncounda ne “sera pas un problème pour le Mali”.Les médicaments font souvent souvrir mais ils guérissent le mal.
Enlever le et on aura le chaos. Un Président nommé ne sera jamais consensuel.Avançons il nous reste que cela pour rectifier les erreurs et fautes du passé.
Puisse Allah pacifier nos esprits.Ainsi soit il!
Laisser les bruler ce Pays bandes de froussards.
Vous les militaires qui écumez les sites des journaux pour faire passer vos idées sogrénues, on vous voit venir.
Ne vous trompez pas de combats, le peuple le vrai, pas la foule ne vous laissra jamais diriger le Mali. Vous vous trompez d’époque, les temps où on applaudissait de deux mains les coups d’états est revolue à jamais.
Vous n’êtes que des hommes en uniformes, des politiciens déguisés, pas des militaires en tout cas. Démissionnez de l’armée pour transformer le CENDRE en parti politique c’est simple à faire. Le peuple Malien se donnera le temps et les moyens de bâtir une nouvelle armée avec des volontaires,des patriotes sincères prêts à vouer respect aux autorités et au pouvoir civil.
Vous ne recevrez pas un seul pistolet de l’extérieur tant que vous continuerez à mettre les bâtons da les roues de notre Président Dioncous. Il n’est pas là parce que c’est Dioncounda, il est là parce que la Constitution du Mali votée par referendum le veut.
Laissez le peuple Malien qui vous offre le couvert et le gîte à travers ses impôts respirer en vous mettant à l’écart du pouvoir et que tous sachent que vous êtes à l’écart. Autrement si c’est la guerre civile que vous escomptez pour le Mali, vous l’aurez proprement et bientôt.
Ceux qui ont des écailles sur les yeux les laissent tomber pour voir.
Je crois que cette crise doit permettre au peuple Malien de faire face a son destin et en meme temps de faire la difference entre ses amis et ses enemis.
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