Ce lundi 11 février, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général Yamoussa Camara, a initié un point de presse pour évoquer tous les maux qui minent l’armée malienne et la lutte contre les terroristes entamée par elle, en collaboration avec les forces françaises et la MISMA.
Le ministre a tout d’abord fait une mise au point par rapport aux rumeurs selon lesquelles il serait…allergique à la Presse. «Je suis surpris de constater que la Presse internationale vient aux nouvelles chez moi, tandis que la presse nationale et privée ne me saisit jamais pour recouper les informations qu’elles diffusent», a-t-il déclaré avant d’ajouter : «Ma porte est grandement ouverte à tout moment à la Presse. La preuve est que le volet communication existe dans nos programmes d’opération». S’agissant de l’affaire dite des Bérets rouges, le ministre n’est pas allé avec le dos de la culière : «De nos jours, il y a plus de 400 Bérets au front à Gao, à Tombouctou, à Mopti…Ceux qui ont manifesté l’ont fait à leur risque et péril. Ils sont considérés comme déserteurs car ils ont refusé de rejoindre leurs nouveaux postes où ils ont été redéployés».
Et le ministre Général Yamoussa Camara, de poursuivre : «Le corps du 33è Régiment est momentanément suspendu avant que les plaies et blessures ne se cicatrisent. Après quoi, ce corps de commando-para sera reconstitué. Mais entre temps, les Bérets rouges ont été dessaisis de la Garde présidentielle au profit des gardes qui ont occupé les locaux des Bérets rouges au camp-para. Aussi, la libération des 28 Bérets rouges a fait croire à ces déserteurs que l’occasion est opportune pour tirer la couverture vers soi. C’est alors que les déserteurs, non contents et ne voulant pas quitter Bamako pour aller dans les régions, ont fait cet acte d’indiscipline caractérisé qui ne restera pas impuni».
Aux dires du ministre, le Mali n’est pas en état de guerre, mais plutôt en lutte contre le terrorisme dans un état de crise majeure. «Si c’était le cas, on ne serait pas amené à traduire les prisonniers de guerre devant les tribunaux nationaux et internationaux. L’armée malienne n’est pas à Kidal : cela s’explique tout simplement par le fait que l’armée malienne mène une mission concertée de lutte contre le terrorisme avec la MISMA comme avec l’armée française. Evidemment, dans une telle situation d’opération commune, il y a des missions décentralisées qui sont nécessaires pour mener à bien la mission commune. Par ailleurs, l’armée malienne n’a pas les mêmes moyens opérationnels de manœuvre que la France. En même temps, il faut les sécuriser au fur et à mesure qu’on récupère les zones occupées. L’armée sera sans doute à Kidal, mais seulement à la faveur d’une décentralisation des opérations de la même mission», a-t-il ajouté.
Et de conclure parlant du MNLA : «Tant que ce mouvement est armé, l’armée malienne le combattra. Sauf si le MNLA laisse les armes. En ce moment, c’est le politique qui s’en occupera. Tout compte fait, l’armée malienne ne laissera aucune portion de terre entre les mains des rebelles. Le bilan des opérations de kamikazes et des affrontements entre les forces armées maliennes et les djihadistes qui se sont infiltrés dans la ville de Gao fait état de 3 morts et 11 prisonniers parmi les rebelles, et seulement trois blessés légers parmi les rangs de l’armée malienne. Chaque pays contributeur de contingents militaires prendra ses soldats en charge pendant au moins trois mois avant que les fonds à collecter ne soient disponibles. C’est la règle, et ce n’est pas mauvais en soi».
Abdoulaye Faman Coulibaly
ce ministre de la defense ne raconte que des conneries meme si cest un e affaire qui concernent les militaires mais aujourdhui ca depasse cela et doit etre traites au plus haut sommet
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