Ce chiffre est tiré d’un rapport du Sénat sur la Loi de programmation militaire. Rappelons que, selon les règles budgétaires françaises, cette somme ne représente que le surcoût engendré par les opérations extérieures, puisque les soldes, l’entraînement ou l’entretien du matériel auraient été financés même s’il n’y avait pas eu de guerre. Ce surcoût comprend donc les primes pour les militaires, les frais de transport, les munitions, la destruction et l’usure des matériels, etc.
Les opérations au Mali devraient représenter la moitié du surcoût total des Opex de 2013, estimé à 1,257 milliards – un niveau comparable à celui de 2011 (1,247) avec la Libye. Outre le Mali, l’Afghanistan, en forte baisse (divisé par 2 en 2 ans), coûtera encore 259 millions cette année. A part le Tchad (107), les autres Opex coûtent moins de 100 millions chacune (Kosovo, Cote d’Ivoire, Liban, Atalante, Centrafrique, autres).
Le financement des opex va connaitre une inflexion sensible en 2014. Depuis 2003, la dotation prévisionnelle prévue dans la loi de finances initiale augmentait régulièrement pour atteindre 630 millions ces trois dernières années – une somme encore inférieure aux dépenses réelles finales, qu’il fallait donc abonder avec une dotation interministérielle en fin d’année. Or, en 2014, cette dotation prévisionnelle baissera pour la première fois, à 450 millions.
De deux choses l’une : soit les dépenses d’Opex vont réellement baisser (elles se situent en moyenne à 961 millions par an sur la période 2009-12), soit il faudra mettre plus d’argent en fin d’année. Un artifice juridique pourrait être trouvé, en transformant deux opérations (Epervier au Tchad et Licorne au Cote d’ivoire) en forces prépositionnées (coût total : 172 millions). On peut également se demander s’il est bien nécessaire de maintenir des troupes au Kosovo (36 millions) et au Sud-Liban (62 millions). L’Afghanistan va continuer à décroitre avec la fin du désengagement et le Mali coutera moins cher. En revanche, la Centrafrique devrait augmenter…
Jean-Dominique Merchet / lopinion.fr
S’il est incontestable que SERVAL nous a sauvés des djihadistes, il est encore plus vrai qu’il a sauvé des milliers de français qui sont chez nous, les assurances, les banques, les usines que les français détiennent chez nous. Il est encore plus triste de constater que SERVAL a livré Kidal au MNLA/HCUA. IMAGINEZ LE GOUVERNEUR DE LA CORSE OBLIGE DE SE TAPIR A LA MAIRIE ALORS QUE LES TRUANDS CORSES OCCUPENT LE GOUVERNORAT SOUS LES YEUX GOGUENARDS DES SOLDATS FRANÇAIS CANTONNES DANS UN COIN DE LA VILLE. Et la société civile malienne réagit mollement avec un gouvernement encore plus effacé que celui de Dioncounda. Faut-il rêver à un gouvernement plus ferme après les législatives? Ou après les communales? Ou, les finances du pays seraient si exécrables que nous ne pouvons même pas mener quelques patrouilles dans les Régions de Gao et de Tombouctou, assainir Kidal malgré la présence de SERVAL ET DE LA MINUSMA ?
Certainement pas le contribuable français, demander à la banque de franque combien prélève t elle sur nos revenus, vous allez comprendre!
à la santé du contribuable français qui se fait raboter le fond des poches par Hollande et qui se voit de moins en moins remboursé par la sécurité sociale sous pretexte d’économies 👿 👿 👿 👿
Erreur!!!!! Consdère cette somme comme faisant partie de la défense nationale française….
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