Le général Sanogo devant le juge demain

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SanogoL’ex-chef des putschistes du 22 mars 2012 devra, de gré ou de force, se présenter au cabinet du juge de première instance de la commune III pour être entendu sur les évènements du 30 avril 2013. Evènements à l’issue desquels des dizaines de soldats, issus du bataillon des commandos –parachutistes avaient été torturés ou exécutés. Froidement.

A l’issue de son audition, le juge peut le mettre en résident surveillé. Ou le placer sous mandat de dépôt.

Sauf report de dernière minute, c’est en principe demain, jeudi 7 novembre, que l’ex-chef de l’ex-junte militaire devra se présenter devant le juge d’instruction du tribunal de première instance de la commune III, pour répondre de faits liés à ce que d’aucuns ont appelé le « contre –coup d’Etat » du 30 avril 2013.

Mais aussi, à la mutinerie du 30 septembre dernier au camp militaire de Kati.

Deux évènements, qui se sont soldés par des tortures, des exécutions sommaires et des disparitions de soldats.

Après lui avoir adressé, successivement, trois convocations restées sans suite, Yaya Karembé, juge d’instruction au tribunal de première instance de la commune III a décidé de prendre « le général par ses quatre étoiles », en délivrant, contre lui, un mandat d’amener. C’était jeudi dernier.

Réputé pour son intégrité morale et intellectuelle établies, le juge Karembé a décidé d’aller jusqu’au bout dans ce dossier. En dépit des pressions qu’il aurait reçu des proches du général Amadou Haya Sanogo.

A l’issue de l’audition des victimes, de leurs proches, d’anciens putschistes aux arrêts et de la trentaine de mutins interpellés…, les preuves semblent accabler l’ex-chef des putschistes. Un exemple : selon nos informations le lieutenant Amadou Konaré, ex –numéro 2 de la junte militaire, aurait remis aux enquêteurs une puce contenant des conversations de l’ex-capitaine, « bombardé » général 4 étoiles.

Conversations qui, selon nos informations, ferait de ‘‘l’ex-homme fort de Kati’’, le principal instigateur de toutes les exactions –ou presque –commises au camp Soundiata de Kati. Notamment, les tortures, les exécutions sommaires et les disparitions, pour le moins, mystérieuses, de soldats.

C’est donc pour l’entendre sur ces faits que le juge a décidé de décerner, contre lui, un mandat d’amener.

De sources proches du dossier, l’ex-chef des putschistes pourrait, à l’issue de son audition, être mis en résidence surveillée. Ou placé sous mandat de dépôt, demain.

Oumar Babi 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Ce sale général doit être aux arrêts
    Pas plus pas moins
    .il n’est pas au déçu de la loi
    donc s il ne vient pas on doit forcément
    le chercher et le boucler
    Les petits voleurs de mangues sont en prison
    Les terroristes sont relâches
    Les putschistes sont récompenseś
    Quel merde de pays( bis)
    Seul au Mali …

  2. Les journalistes du mali. sont juste á l’image du malien original: mensonge, escroquerie vivre du gain facile, nepotisme la fausse aparence, le Bluff, la grande gueule etc,etc, Qui peut me contredir?

    • attention, évitez de trop vous laisser emporter, et tenir des propos décalés. car tous les maliens ne peuvent être mis dans le même sac,alors de grâce sachez être ponctuel et ayez du respect pour le peuple malien.

  3. Attention ecriveur! utilisez les expréssions simples; évitez les copiés-collés

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