Le lynchage des populations par le G5 Sahel à Bamako et plus précisément au quartier de Badalabougou a connu son épilogue. En effet, l’institution sous – régionale installée pour la lutte anti-terroriste au Sahel a été contrainte de faire ses valises et trouver refuge au Niger après le refus de populations des bords du Djoliba de cohabiter avec cette structure, estimant que sa place est au nord et non entre les maisons bâties de Bamako. Légitime non ?
Le G5 Sahel était au cœur des controverses à Bamako. Les Bamakois protestaient contre l’installation de cette structure au forceps en plein coeur de la capitale malienne. En effet, c’est le cercle Mess des Officiers qui avait été choisi par l’instance dirigeante de notre pays, en complicité avec les Nations – Unies, pour abriter la force G5 Sahel chassée de Sévaré, centre du pays. Avec les protestations des populations, le choix de Badalabougou pour abriter ce nouveau QG était devenu problématique.
Pour les habitants de ce quartier, l’installation du G5 Sahel pose des problèmes d’insécurité et des rues adjacentes ont été tout simplement barrées et inaptes à la circulation. Mieux, les Bamakois s’insurgent contre un QG en plein cœur des habitations alors que l’institution devait siéger au nord où les hostilités sont légions. Selon eux, la capitale Bamako n’est pas le lieu de prédilection des militaires du G5 Sahel regroupant 5.000 hommes partagés entre le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Donc son déménagement à Bamako n’est pas bienvenu car on constate que les militaires fuient le combat au nord et au centre pour venir se refugier à Bamako. Les Maliens ont déjà un mauvais souvenir des forces internationales qui violent nos filles, cassent nos foyers puisque leurs éléments distribuent à tour de bras des sommes mirobolantes à nos douces moitiés les obligeant à rompre leur mariage. C’est pourquoi ils sont persona non grata aux yeux des populations maliennes qui finiront par se révolter de leur présence au Mali, si l’on y prend garde.
Nos autorités ont, semble t-il, compris de ne pas forcer l’installation d’un siège du G5 Sahel à Badalabougou car les populations y sont réticentes. Or, si la situation dégénérait, c’est toute la population de Bamako qui sera décimée en cas d’attaque d’un camp logé entre les habitations. A ce jeu, une insurrection de rue contre toutes les forces extérieures basées au Mali n’était pas exclue.
Le secrétaire général de l’ONU avait admis, début mai, d’un accord trouvé avec les autorités maliennes pour la mise à disposition d’un siège provisoire de la force conjointe au Mess des officiers de Badalabougou entraînant un conflit ouvert avec les populations maliennes quant à ce choix. Les autorités maliennes ont tenté de cacher la supercherie, mais l’affaire n’était qu’un secret de polichinelle.
Avec le transfert du siège du G5 Sahel dans la capitale nigérienne, c’est le soulagement à Badalabougou.
Finalement, c’est dans un communiqué rendu public que le gouvernement malien a annoncé ce qui suit : « Le conseil des ministres a décidé du transfert du siège du G5 Sahel de l’ex-Mess des Officiers vers un autre site lui conférant l’espace nécessaire pour son activité ».
Le G5 Sahel appelle généralement à la lutte, à grande échelle, contre le terrorisme et insiste sur la responsabilité de la communauté internationale pour endiguer l’insécurité dans cet espace due à la déstabilisation de la Libye.
Le G5S est le pantin politique et économique sahélien de l’opération barkhane destiné à améliorer la coordination des activités de sécurité et de défense entre Etats de cet espace. Il a été créé en décembre 2014.
Salif Diallo
TROP BÊTES LES MALIEN C’EST UNE OPPORTUNITÉ A SAISIR POUR LE NIGER DE L’EMPOIS des réalisations con con con con con con con con con con con con con con con de maliens
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