La junte reporte sine die la Convention nationale initialement prévue pour ce jeudi 5 avril
Suite à la convocation par le président du CNRDRE, pour ce jeudi 5 avril, de la Convention nationale devant regrouper ” l’ensemble de la classe politique et tous les acteurs de la société civile…sans exception aucune “, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie (FDR), regroupant une cinquantaine de partis et une centaine d’associations et d’organisations syndicales, s’est réuni en urgence, au carrefour des jeunes, pour plancher sur la question de sa présence ou non à ce forum. Après plusieurs heures de débats, ladite rencontre a accouché d’un communiqué qui rappelle que ” le FDR a appris sur les antennes de la télévision et de la radio nationales l’appel lancé par le CNRDRE pour participer ce jeudi 5 avril à une Convention nationale “. C’est dire que le Front n’a pas reçu d’invitation officielle à fortiori ” les termes de référence de cette convention “, encore moins le ” le nombre et la qualité des participants, son contenu, ses objectifs et ses modalités d’organisation ” poursuit la déclaration du FDR.
Composé, entre autres, des principales formations politiques (ADEMA, URD, RPM), de l’Untm et des organisations de la société civiles telles que le Conseil national du patronat du Mali (Cnpm), le Groupement des commerçants détaillants du Mali (Cagcdm), la Coordination des associations et organisations féminines du Mali (Cafo), l’Association pour le progrès et la défense des droits des femmes (Apdf), le Conseil national des jeunes du Mali (Cnj), l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem), le FDR ” considérant que la tenue de cette Convention est contraire et incompatible avec le retour à une vie constitutionnelle normale et le rétablissement des institutions de la République décrétée par le CNRDRE ” déclare ne pas participer à ladite convention. Il a, en outre, appelé ” encore une fois à la vigilance de l’ensemble de la classe politique et des forces vives de la nation, des Maliens de l’extérieur et de la communauté sous-régionale, régionale et internationale pour trouver une solution honorable de sortie de crise dans le cadre de la légalité constitutionnelle “.
Comme on le voit, le fossé continue de s’agrandir entre la junte et le FDR. Aux dernières nouvelles, nous apprenons que la Convention est reportée sine die. Certainement dans le but de mieux l’organiser et en faisant partager davantage l’idée de sa nécessité pour les tenants du pouvoir. En effet, le CNRDRE a besoin de ce forum pour asseoir sa légitimité de jour en jour contestée. Et cela au moment où sa légalité, de même que sa popularité auprès des partis de gauche et d’une frange non négligeable de la population, ne faisant désormais plus de doute. Mais cela demeure insuffisant pour exercer un pouvoir ” arraché ” par des voies non démocratiques. D’où toute la pression qui est en train de s’exercer sur les épaules du capitaine Sanogo qui résiste tant bien que mal et cela malgré le fait qu’il soit entre deux feux : la pression de l’intérieur et celle venant de l’extérieur. Espérons que les Maliens se retrouveront, très rapidement, autour de nos valeurs cardinales afin de proposer une solution qui préserve l’intérêt supérieur de notre pays tout en créant les conditions d’un retour rapide à une vie constitutionnelle normale avec des dirigeants qui feront preuve d’une bonne gouvernance.
Mamadou FOFANA
N’est ce pas ce M Siaka Diakité Président du FDR qui à la Télé appelait la semaine dernière tout le monde à la concertation? Pourquoi donc se rétracte il aujourd’hui qu’on est si proche du dialogue entre maliens comme il le dit. c’est curieux cela? Aujourd’hui on dit une chose et demain le contraire. Je crois que ces gens là ont autre chose en tête que le Mali. Leurs intérêts sont menacés d’où leur agitation car la continuité du régime ou ils avaient des privilèges énormes les arrange; autrement avec cette crise c’est une solution qu’il faut rechercher et non une chose aujourd’hui et demain son contraire .
bonjour
le point4 Mr woloni il faut le changer meme donner la presidence à la CNRDRE merci
il degage c’est tout s’il aime le Mali. Et je crois qu’il va pas ecouter les opportunistes qui rodent autour.
Plan de sortie crise proposé par Moumouni GUINDO, SIDH Mali
Actions proposées:
1. Démission formelle du Gouvernement du premier Ministre Mme Mariam Kaïdama Sidibé ;
2. Démission formelle du président Amadou Toumani Touré ;
3. Vu l’impossibilité d’organiser l’ élection présidentielle dans les 40 jours, que tous les acteurs se concertent pour mettre en place un Collège présidentiel, composé de 5 à 9 personnes représentant le CNRDRE, les partis politiques, la société civile, et pour une durée de 6 à 12 mois (en fonction de l’ volution du conflit avec le MNLA), en réservant le post de vice-président au CNRDRE ;
4. Constitution d’un Gouvernement d’union nationale, comprenant des représentants du CNRDRE, des partis politiques et la société civile (qui fournit le premier Ministre) ;
5. Voter (par l’Assemblée Nationale actuelle) une loi d’amnistie générale relative aux faits ayant consisté à renverser le Gouvernement légal ;
6. Au terme du mandat actuel de l’Assemblée Nationale (avril 2012), organiser en mai 2012 les élections législatives dans les zones non déstabilisées ;
7. Mettre l’accent sur la résolution du conflit engagé par le MNLA (1ère option : la négociation ; 2nde option : le recours à la force, y compris avec l’appui de l’OTAN car la rébellion au Mali est une conséquence directe des bombardements de l’OTAN en Lybie) ;
8. Maintenir l’action militaire (conjointement avec l’Algérie, la Mauritanie et le Niger, et avec l’appui de puissances étrangères) contre AQMI, les trafiquants et les islamistes ;
9. Signer un Accord de paix avec le MNLA, convaincu par le dialogue ou vaincu par la force ;
10. Organiser l’élection présidentiel et sur tout le territoire et des élections législatives partielles dans les circonscriptions exclues précédemment.
Intérêts du schéma :
– Retour immédiat à l’ordre constitutionnel ;
– Restauration des relations diplomatiques du Mali;
– Restauration des relations internationales financières du Mali (environ 380 miliards de FCFA par an, soit 20% du budget d’Etat) ;
– Protection juridique assurée aux membres du CNDRE (car la Constitution du 25 février dispose que « tout coup d’Etat ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien » ; et le code pénal punit de mort cette infraction qui peut être poursuivie pendant 10 ans même si la Constitution venait à être effectivement abrogée) ;
– L’activité économique se poursuit, apportant au Trésor Public les recettes nécessaires au financement des multiples besoins du pays ;
– Le Mali préserve son image et ses symboles.
Quel que soit le cas de figure, la SIDH Mali tient à ce que tous les droits civils, politiques, économiques et sociaux soient garantis à tous les citoyens.
Bamako, le 27 mars 2012
Moumouni GUINDO,
Président de la SIDH Mali
tout sauf le point # 4,c est militaire doivent degages un point c est tout,de quel droit vont ils participes ? soyons serieux mon frere,il a remis la constitution en place,les institutions de l etat , il est out
il n est plus legal , il ne l etait meme pas d ailleur.
alors mr guindo revoyez votre ponit # 4 , vous ne pouvez pas continuer votre sortie de crise avec le point # 4.
merci quand meme de ta contribution.
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