Alors qu’une bonne partie de la presse et de l’opinion malienne commence à s’agiter au sujet de ce qui ressemble à un jeu solitaire de la France à Kidal, le président de la transition, Dioncounda Traoré, a demandé des explications à ses partenaires français et africains. Révélations.
Beaucoup d’encre et de salive coule depuis que les Maliens ont appris qu’après la reprise de Gao et de Tombouctou, l’armée française a abandonné les forces maliennes au milieu du gué pour foncer, seules, à Kidal, où elles seront rejointes un peu plus tard par des troupes tchadiennes et nigériennes. Le trouble a augmenté quand le mouvement indépendantiste MNLA a multiplié les déclarations triomphalistes tendant à revendiquer son emprise sur Kidal et Ménaka. Il n’en fallut pas plus pour que nombre de Maliens pensent à une trahison de la France qui serait en train de céder Kidal aux rebelles touaregs. C’est pour tirer les choses au clair que le président Dioncounda Traoré a rencontré, la semaine dernière à sa résidence sise à l’ex- base aérienne, l’état-major de la MISMA, la force ouest-africaine, au grand complet. Il y avait là aussi, bien sûr, des généraux maliens et, selon certaines sources, français.
Les généraux présents ont expliqué au président malien que l’objectif de l’armée française n’est pas d’abandonner le territoire de Kidal au MNLA ni d’empêcher l’armée malienne de s’y déployer. L’intangibilité des frontières maliennes n’est pas négociable. En fait, après la reconquête de plusieurs villes et le soulagement immense qu’elle a procuré à l’opinion malienne et internationale, il serait du plus mauvais effet que l’armée malienne subisse une nouvelle raclée et de graves pertes sur le terrain. Cela ne manquera pas d’arriver si elle envoie à Kidal un contingent faible qui, en cas d’attaque subite des rebelles réfugiés dans les montagnes du Tighergar, ne pourrait pas les contenir. Il faut donc, pour aller occuper Kidal, un contingent malien doté des effectifs et des moyens de combat nécessaires pour repousser l’ennemi, d’où qu’il vienne. Or pour l’instant, l’armée malienne ne dispose pas d’une telle puissance. En effet, sur le terrain, seule une poignée de 2000 militaires maliens participe aux opérations de reconquête aux côtés des Français. Les villes reconquises ont besoin d’être sécurisées, ce qui oblige l’armée à y laisser au fur et à mesure des soldats, diminuant d’autant ses effectifs. A cet égard, l’armée a déjà positionné des forces dans les principales villes reconquises, notamment Konna, Gao et Tombouctou. Mais faute de troupes disponibles, de nombreuses villes sont reconquises en théorie mais n’abritent aucune force combattante de l’armée: Goundam, Léré, Nafunké, Hombori sont ainsi livrées à elles-mêmes. Dans ces villes, l’ennemi peut se réinstaller à tout moment: seuls des gendarmes y maintiennent l’ordre sans qu’ils aient les moyens d’engager un vrai combat.
Comment pallier l’insuffisance en hommes et en moyens de l’armée pour qu’elle réoccupe Kidal et ses environs ? La question a été abordée lors de la réunion avec le chef de l’Etat. Il semble que le Mali compte de plus en plus sur les 2 000 jeunes dont le processus de recrutement a été lancé il y a quelques semaines. S’ils sont rapidement formés et équipés, ils pourront, à défaut de faire la guerre, contribuer à la sécurisation des villes reconquises. On compte aussi sur les soldats ouest-africains de la MISMA dont le déploiement sur le terrain traîne, faute de moyens de transport et d’argent. La France, quant à elle, veille sur les grandes villes mais elle n’a aucune possibilité, avec 4 000 hommes, d’occuper physiquement toutes les villes conquises sur une superficie de 923 000 kilomètres carrés.
En attendant que l’armée malienne et la MISMA soient prêtes à occuper toutes les villes du nord, la France a une autre priorité: récupérer ses 7 otages. Leur récupération ferait monter en flèche la cote de popularité de François Hollande en France et sauverait des vies françaises. La partie exige de fouiller à la petite cuillère les grottes et les montagnes de Kidal, avec tous les risques de morts inhérents à ce genre d’opérations. C’est pourquoi la France s’appuie sur ses forces spéciales plutôt que sur les unités régulières de l’armée. En effet, les forces spéciales, formées de commandos au visage inconnu et rompues aux opérations clandestines, peuvent subir des pertes sans qu’il s’ensuive un grand bruit dans l’opinion puisque l’état-major n’est même pas tenu de reconnaître ces pertes ni de les divulguer. En revanche, si les pertes se multiplient dans les unités régulières, comme ce fut le cas du pilote Damien Boiteux, la guerre deviendra vite impopulaire, ce qui causera un grave préjudice politique à Hollande dans son pays. Pour minimiser ses pertes humaines, tout en restant efficace, l’état-major français mise beaucoup sur les troupes tchadiennes dans la traque des jihadistes réfugiés dans les montagnes. Les Tchadiens, qui ne dépendent pas de la MISMA, connaissent le terrain désertique comme leur poche et sont beaucoup mieux équipés que les soldats de la CEDEAO. Et la France ne se gêne pas d’utiliser les services du MNLA dont elle croit qu’il sait où se cachent les jihadistes et leurs otages. C’est ainsi que le MNLA a pu mettre la main et livrer à la France sur deux dirigeants d’AQMI et du MUJAO. Des 4×4 du MNLA ont également accompagné les Tchadiens dans leur progression vers Tessalit.
En somme, la route de Kidal est libre pour le Mali tant qu’il aura la force de l’emprunter. Mais l’empruntera-t-il un jour ? Pour le moment, il paraît avoir d’autres chats à fouetter. A preuve, le week-end dernier, on a assisté, non à une descente musclée des soldats maliens sur Kidal, mais à un énième affrontement entre bérets verts et bérets rouges, sous l’œil stupéfait des forces étrangères venues aider notre pays. Quel ridicule !
Tiékorobani
La superficie du Mali fait 1 241 0000 km carrés et non 923 000 kilomètres carrés.
La reforme de l’armee doit d’abord commencer avec la nomination d’un nouveau ministre de la defense, d’un ministre de la securite interieure et de l’administration territoriale, d’un chef d’etat major des armees, du delogement total du groupe de l’ex CNRDRE de la base de Kati, du retour dans les casernes de tous les officiers militaires nommes au pres des ministeres ou a d’autres fonctions politiques.
Aucun de ces officiers n est a la hauteur de sa mission actuelle, il faudra alors reformer la chaine de commandement. L’armee manque de supervision, et cela se voit a travers des affrontements entre freres d;armes meme au milieu de cette crise. Les officiers supersieurs onf failli a leur mission d’encadrement des jeunes soldats mais dumoins avec l’assistamce des formateurs europeens ils peuvent eux aussi contribuer en assurant leur fonction de supervision.
Le temps est pour tous ces officiers superieurs de regrouper les forces armees,et proceder a leur allocation efficiente et rationnell
Il faut faire venir. AOK , ATT ainsi que les ministres des finances , les ministres des défenses les DAF de ces deux ministères pour que chacun s explique sur l utilisation qu’ à été faite des budgets de l armée malienne ces 20 dernières années jamais on ne doit laIsser passer cet audit.
Une chose doit etre claire pour nous tous, il ne faudra jamais compter sur les voisins de la CEDEAO pour une sortie effective de cette crise. Si l;organisation etait a la hauteur de sa nmission, je pense que ATT etait le premier a les interpeller sur cette question de securite au Mali. Seul le Niger avait reagit a l’epoque en voulant deployer ses troupes le 22 Mars, ce qui a coincide avec le coup.
Le Burkina n a pas cache son opposition a une solution militaire, le Senegal s’etait montre indisponible, la Cote d’Ivoire ne reagissait pas. Avec la pression de la France ils ont commence a envoyer leurs troupes mais a compte goute. Et maintenant on parle de la limitation des ressources pour financer le deploiement. Le Tchad qui n a pas de frontiere avec le Mali, qui d ailleurs n a aucun engagement avec le Mali sur le plan securitaire a deja envoye ses troupes depuis longtemps. Je ne voeux accuser ici aucune nation soeur au Mali, quit aux maliens de prendre leur responsabilite. (comment.2)
Eventuellement il faudra eviter d;aborder ces genres de questions avec des forces etrangeres. La mission des ministres de la defense, de la securite interieure, des chefs d’etats majores et autres generaux maliens c’est d’eclairer le president sur toute question de securite nationale. Si ces gens la ne sont pas capables d’ellucider le president a temps reel sur des questions aussi banales, donc ils ne doivent pas meriter leur salaires et leurs rangs.
Maintenant que notre lacune a ete exposee au monde entier. je trouve d’ailleurs qu’il serait tres dangereux pour le Mali de trainer dans la recherche de solution a ce probleme d;absence de notre armee a Kidal.
Si j ai bien compris les explications des uns et des autres: les soldats maliens qui participent a la mission de liberation ne sont qu au nombre de 2000, dont beaucoup parmi ce nombre ont ete stationnes dans les localites reconquises pour le maintient d’ordre; alors que fait le reste de l’effictif de l’armee nationale?
(comment. 1
CI LE RIDICULE TUAIS TOUS LES mALIENS SERAIS MORT A CAUSE DE SES BERES ROUGE ET VERT
mon cher malien Vous ne savez pas faances france veulent bloquer le Mali pour longtemps maintenant ce sont les gens mali pouvez regarder dieu porblem finition France n’aime pas l’afrique je suis ide Niger dieu pour terminer problème
Si les Français mènent unilatéralement l’offensif à Kidal ,c’est dans le but de mieux être protéger par les combattants islamistes, étant donné que le M.N.L.A trouve utile d’aider les Français qui répondent toujours à ce mouvement de légitimité .
Meme l’accord donné au Touareg d’assainir leurs rangs se réalise ,le fait
que les jeunes s ‘engagent
Ce manque d’effectif de notre armee me semble visible, mais il y a toujours un laxisme de nos autorites sinon pourquoi n’est pas recrutes des hommes et envoyer ceux d’entre les militaires et policiers qui se vaguent dans les villes du sud?
Seulement 2000 militaires disponible au Mali un pays de 18 millions des personnes…???? 👿 👿 Or dans le resgistre du personnel de l’armee on a plus de 10.000 hommes et femmes avec un budget annnel de pres de 100 milliards de fcfa. Ceci dit long sur les regimes traitreux d’ ATT et d’AOK…l’empleur reelles de leur trahison est presque inquantifiable vu les ramifications de leurs actions laxistes vis a vis de la securite nationale du Mali. Ils ont litteralement vendu le MALI. Pas d’aviation, pas d’equippements militaires, pas de soldat, pas de base militaires…où sont alors partis les centaines de milliards annuels aloues a la defense nationale? ATT et AOK doivent sans aucun doute repondre au peuple malien. On pouvait au moins comprendre qu’on ait une armee bien formee meme si sous equipee mais 00 a tous les niveaux…en fait ce que ATT et AOK ont fait cest completement mettre l’armee a vau l’eau pour distribuer son budget entre les marches fictifs et surfacturations. Il faut simplement etre absolument ecervelé pour ne pas voir que ces deux despotes sont directement responsables a 100% de la calamité actuelle qui frappe le Mali. Les consequence de l’irreponsabilite peuvent tarder mais disparaissent jamais!
ces explications sont peu convaincantes
que fait mr sanogo hamadou aya et se groupe de bandit a kati? il faudras les deloger du camp de kati et quils montent tous front. la base de leurs coup d’etat cetais quoi donc? il que le gouvernement prends ses disposition et dire la veriter a sanogo d’arreter ses betise il ne commande pas le president ou le gouvernement la dicipline et la dicipline vraiment dans quelle monde nous vivons que le le laisser faire des putchistes sans grade. cest decevant et honteux.
que fait ce nombre important de soldat dans les camps militaires de kayes, sikasso, segou, et bamako.ils sont des miliers à ne rien faire ici
Mais il ya pas mal de militaires qui se promenent a Bamako. Il faut que le ministre de la defense cesse de farcer.
Rassemblez tous les militaires, gardes, gendarmes et amenez les au front.Meme les officiers ne seraient epargnes. Je dis tout ceux qui portent les uniformes.
Au temps de Moussa, a la guerre contre le Burkina, aucun soldat, aucun officier ne pavanait dans les rues de Bamako. Tous etaient au front. Et cela a montre son efficacite.
L’effectif de l’armee est bon. Mais certains militaires restent cases dans leur buro et voitures climatises et refusent de faire quelque chose pour leur gain.
je suis d’abord avec vous. rien n’est serieux dans ce pays
Donc, les jeunes gens n’auront pas la formation nécessaire pour faire aux boulots qu’on les demande.Assurer la sécurité des villes conquises devient plus compliquée que leur conquête.Il faut prendre le temps nécessaire pour bien former ces jeunes gens, afin qu’ils assurent au mieux leur mission.Une formation baclée, exposeraient ces recrus à la guerrilla des djihadistes dont la seule arme reste maintenant le harcelement.Alors de la prudence.
1. Félicitations au Gouvernement pour avoir lancé enfin les mandats d’arrêt nationaux et internationaux contre le MNLA/ MIA/ ANESARDINE / MUJAO. Reste maintenant le suivi de l’application des mandats. Il reste tout aussi à arrêter nos voyous militaires insouciants, inconscients de Bamako qui se croient pires que dans la jungle. Même dans la jungle, les animaux font front commun contre un danger commun. A moins que les bérets verts de Bamako ne soient du même bord que les terroristes, ce qui ne serait guère surprenant vu la similitude de leurs actes (les uns terrorisant au nord, les autres au sud). Si vous voulez reprocher quelque chose aux bérets rouges en ville, vous leur envoyez des gendarmes au lieu d’aller tirer sur eux et leurs familles, les étrangers nous ayant sauvés d’une colonisation certaine étant au front. Après les multiples interventions de l’ensemble des sages de Bamako, Mr Django perd son temps à discuter avec ces voyous. Un âne, un incorrigible, un obsédé sexuel ne connaissent que le bâton ou la castration. Il ne s’agit ni plus ni moins que de les mettre aux arrêts ou de les radier pour qu’ils aillent officiellement grossir le rang des MUJAO/ANESARDINE, leur vraie place en réalité. Et, il faudrait assez rapidement constituer des unités mixtes et envoyer le maximum de combattants issus du Nord au Sud, et vice versa, pour que les soldats du Sud s’aguerrissent dans le combat au Nord. D’ailleurs, pratiquement tous les militaires du Mali devraient être positionnés sur la ligne de front de Kayes à Kidal : il n’y a aucune raison de garder des militaires à Bamako ou à Sikasso. ET TOUTE LA GESTION DE L’ARMEE NE DEVRAIT PLUS ETRE UN SECRET DEFENSE POUR L’ASSEMBLEE NATIONALE, LE VERIFICATEUR GENERAL ET LES DIFFERENTES STRUCTURES DE CONTROLE, LES MINISTERES DES FINANCES, DU BUDGET OU DE LA JUSTICE… CE SUPPOSE SECRET DEFENSE EST A LA SOURCE DE TOUS LES RECRUTEMENTS NEPOTIQUES, DETOURNEMENTS ET MALVERSATIONS EN TOUT GENRE DANS L’ARMEE MALIENNE.
2. Mettre en place et pérenniser un système de renseignement de l’armée /gendarmerie /police en milieu nomade surtout où se déplacent la majorité des terroristes (en ne confondant pas renseignement et délation) : retour de l’administration, rencontres régulières lors des foires hebdomadaires, convocations des chefs de fraction par l’administration dans les 3 chefs lieux de Région du Nord en vue de la désignation de leurs représentants à un dialogue national sous haute sécurité, tournées aériennes et terrestres de troupes solidement armées en milieu nomade pour rassurer les nomades livrés aux représailles des terroristes.
3. Systématiser et pérenniser le système de brigades d’autodéfense encadrées par l’armée dans le maximum de villages et de villes de la ligne de front, etc. Ces brigadiers bénévoles, discrets, encadrés par l’armée, efficaces dans le renseignement, faisant un cercle autour de la ville la nuit avec leur chef de groupe, viennent en complément de l’armée qui les a utilisés avec succès par le passé.
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