La police a délogé hier les éléments de Yèrèwolo Ton de la devanture de l’Assemblée nationale

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Des éléments de la police nationale ont délogé, hier dans l’après-midi, les éléments de l’Association Yèrèwolo Ton qui occupaient depuis quelques semaines l’entrée principale de l’Assemblée nationale.

Ces jeunes empêchaient les députés et les autres agents d’accéder à l’hémicycle et tous ceux qui bravaient leur interdiction étaient couverts d’insultes grossières. Pour leur sale besogne, ces jeunes avaient installé des bâches et un appareil de sonorisation pour se faire entendre au maximum. Les députés étaient traités de «corrompus, d’apatrides et de complices de la gestion chaotique de l’Etat par le régime d’ATT». Les militaires s’étaient montrés complices e cette situation en laissant les jeunes agir comme bon leur semble. De même le gouvernement, plusieurs fois saisi sur la question par les députés, l’avait reléguée au dernier plan de ses soucis.

L’Association Yèrèwolo Ton, proche de la COPAM, qui soutenait le capitaine Sanogo pour qu’il dirige la transition, avait pris part activement à la marche du 21 mai dernier qui avait abouti à l’agression du président de la transition, Dioncounda  Traoré, dans son bureau au palais de Koulouba. Suite à une enquête ouverte par la gendarmerie, le président de Yèrèwolo Ton, Bakari Boré, a été interpellé et écroué à la prison centrale de Bamako, le lundi dernier. Malgré cela, ses éléments continuaient d’occuper illégalement l’entrée de l’Assemblée nationale. Toute chose qui a pris fin hier avec cette opération musclée de la police qui s’est soldée par des arrestations de certains récalcitrants.

Y. Camara

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5 COMMENTAIRES

  1. Le ridicule ne tue pas dans ce pays! Le chef de la police devrait avoir honte d’envoyer ses macaques après que tout ce mal ait été fait aux élus de la nation avec l’aval des forces de l’ordre et de “l’insécurité”. Puisque pendant deux mois on a insulté pères et mères des députés, on pouvait aussi se permettre d’aller frapper le président dans son bureau, un vieux de 70 ans: sans feu!comme on le disait dans le temps.Puisqu’il n’y a plus de fonds pour le fonctionnement du sit-in alors il faut les déguerpir sinon ils vont réclamer des arriérés et le pot aux combines serait découvert!Alors de grâce messieurs les policiers un peu de respect pour le citoyen.

  2. Quel “Yèrèwolo Ton” mon œil, plutôt des fainéants, des délinquants, des vauriens, bref des incapables, ceux la mêmes qui font hontes à leurs familles et à la Nation entière.

  3. Merci! Merci! La Police, il était temps que ces badeaux déguerpissent devant l’Assemblée Nationale pour que la paix puisse régner à Bamako et dans le reste du pays. l’impunité doit disparaitre maintenant.

  4. Le “redressement” de la démocratie malienne ne conncerne pas que la seule classe dirigeante. Il faut que l’anarchie cesse à tous les niveaux. Que ces fainéants laissent les gens travailler.

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