L’objet de la visite était d’enquêter sur les allégations de violation des droits de l’homme au cours des affrontements, mais aussi d’apporter une assistance médicale.
90 foyers et plus de 300 enfants ont abandonné habitation, point d’eau, centre de santé, école et bien d’autres commodités pour se refugier dans cette forêt ombrageuse de la bande de Sorrori. Cette communauté essentiellement composée de pasteurs a également perdu une importante partie de son bétail. Elle a trouvé refuge dans un oued, perdu dans le fin fond de la forêt Djalgodji, à une trentaine de kilomètres au sud de la frontière Nigérienne.
C’est sous un grand arbre, comme à l’époque des Askia, que le chef de la communauté Djelgodji et ses parents ont accueilli la mission onusienne avant une visite du camp, une rencontre avec l’ensemble des déplacés, puis des entretiens spécifiques. Au même moment l’équipe médicale a procédé à des consultations, à des soins et à des distributions de médicaments pour certains blessés.
Cette action médicale a été chaleureusement saluée par les bénéficiaires “j’ai l’impression qu’ils sont tombés du ciel. Il y a des semaines que ma femme et un de mes enfants sont gravement malades. Je me suis résigné et j’ai attendu Dieu parce que je ne pouvais rien et voilà qu’ils ont tous été consultés et ont chacun reçu le traitement nécessaire,” a dit l’un des bénéficiaires M. Mousoudou Diallo.
Le médecin militaire Dr Hima Abdoulaye a déclaré “nous sommes certes une force de maintien de la paix mais nous veillons aussi sur la santé des populations. C’est, en plus de la sécurisation, une autre forme de protection”.
Avant de conclure sa mission sur le terrain, Eric Moukam a assuré ses interlocuteurs de la disponibilité de la MINUSMA à assister les populations Maliennes et à veiller sur leurs droits. Il a aussi promis d’attirer l’attention des humanitaires sur leur précarité actuelle.
source: MINUSMA
n’importe quoi l’onu veux se faire desirer (utile)
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