«Merci Papa Hollande ! Le Mali tout entier vous sera reconnaissant. Sans vous, nous n’en serions pas là aujourd’hui ». Ces propos émanent des quelques Maliens présents, hier, à la place du Monument de l’Indépendance pour accueillir le Président français en visite à Tombouctou et à Bamako le week-end dernier.
Tous les propos et expressions étaient bons pour qualifier l’acte d’un guerrier et d’un ami. Le Président français est visiblement l’homme le mieux apprécié aujourd’hui par les Maliens. Aussi, l’histoire retiendra la chaleur de l’accueil qui lui a été réservé. Par ailleurs, certains esprits surpris par la visite du Président français au Mali ont manifesté leur joie, mais se sont livrés à un jeu de calcul d’intérêts politiques. Dans tous les cas, selon le Président français, sa visite au Mali n’est sujet d’aucun intérêt particulier et que l’intervention militaire française au Nord est un hommage aux tirailleurs noirs mobilisés et transportés pour la libération de la démocratie de l’ancienne métropole. En tout cas de Tombouctou à Bamako, les fils et filles du Mali ont salué la solidarité de la France à l’endroit du Mali face l’avancée agressive des terroristes et islamistes. Mais, la seule et unique stupéfaction qui ressort de cette visite est sans doute la situation de la ville de Kidal dont aucun des deux Présidents n’a fait cas dans son allocution. Alors questions : à quand la libération de la ville de Kidal ? Cette ville ne serait plus dans la stratégie militaire pour la libération des villes du nord ? A qui revient la mission de la libération de la ville de Kidal ? Enfin les troupes Françaises seraient-elle en fin de mission ? Mais pourquoi mettre l’armée malienne en seconde ligne à Kidal ? Autant d’interrogations qui titillent le citoyen lambda malien qui tout en saluant l’effort de l’ancienne métropole voudrait être arrosé d’éclaircissements sur ce point qui suscite bien de commentaires. Dans son adresse de bienvenue à son homologue français, le Président Dioncounda Traoré a fait «faux bon» à la Nation en oubliant (on le suppose) le cas de Kidal. Cette ville ne serait donc plus sous le joug des terroristes et autres rebelles? Les élections se tiendront-elles sans la participation des populations de cette ville ? En tout cas, l’oubli de nos deux Présidents qui, selon eux, viennent d’accomplir l’exploit du siècle, donne lieu à méditer, surtout que le Président Dioncounda Traoré exige la tenue d’élections libres et démocratiques dans un bref délai. «La France laisse la place aux Maliens et à la CEDEAO pour parachever la mission», dira le Président français. C’est dire aussi que la libération de la ville de Kidal sera (peut-être) la tâche des soldats maliens et de ceux de la CEDEAO.
Serge Lath
Accueil Armée
VOILÁ ENCORE UNE PREUVE D’INSOUCIANCE ET D’INCONSCIENCE DE CEUX QUI PRÉTENDENT NOUS DIRIGER.
JE PRÉDIS UNE RÉVOLUTION POPULAIRE AU MALI DANS LES 2 ANS Á VENIR ET CELA SERAI SANGLANT POUR CETTE CLASSE POLITQUE POURRIE.
DIONCOUDA A LA MÉMOIRE COURTE.
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