En Afrique de l’Ouest le coup d’Etat militaire se propage. Après le Mali, la Guinée Conakry, le Burkina Faso, un autre pays a failli connaitre le même sort, à savoir la Guinée Bissau. En effet, le mardi 1 Février dans l’après-midi des tirs ont été entendus près du siège du gouvernement pendant le conseil des ministres à Bissau. Après quelques heures, le calme est revenu. Ces coups d’Etat sonnent-ils le glas de la démocratie sous nos tropiques ? N y a-t-il pas d’autres voies que celle des armes pour résoudre nos problèmes politiques ou sociaux ? Les Organisations sous régionales, comme la CEDEAO ou régionale comme l’UA et même internationale comme l’ONU ne doivent-elles pas anticipées et jouées aux sentinelles pour éviter que les Etats ne tombent dans la mal gouvernance et ne soient à la merci des narco djihadistes ? Et si elles prenaient des mesures drastiques pour empêcher les coups d’Etat ?
L’Afrique de l’ouest renoue avec les coups d’Etat comme dans les années 70- 80. En effet, après le Mali, la Guinée Conakry et le Burkina Faso, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco EMBALO, a échappé de justesse à une tentative de coup d’Etat qui a fait plusieurs morts, ‘’ Je vais bien, la situation est sous contrôle’’ déclare à la presse le président Bissau Guinéen, quelques heures après les tirs. Comme un effet de mode, aujourd’hui la plupart des Etats de l’Afrique de l’ouest sont confrontés à une instabilité chronique, voir une série de coups d’État. Ces pays qui pourtant étaient considérés comme des bons élèves en matière de la promotion de la démocratie, retournent à un régime militaire des années 1970. Coups d’Etat au Mali, en Guinée Conakry, au Burkina Faso et une tentative en Guinée Bissau, l’Afrique de l’ouest renoue véritablement avec la soldatesque ce qui est un recul pour la démocratie.
Qu’est-ce qui pourrait expliquer le retour des militaires au pouvoir en Afrique de l’ouest ?
La mal gouvernance avec son corolaire de corruption dans tous les secteurs de la vie socio-économique semble expliquer le retour du pouvoir kaki. Les pays où le coup d’Etat est récurrent, sont des pays instables et sous-développés. Dans la plupart des cas les citoyens soutiennent sans faille les putschistes parce qu’ils ne font plus confiance en leurs hommes politiques et pensent à tort ou à raison que les militaires ont la solution à leurs problèmes et sont leurs espoirs. La démocratie, vantée comme étant le meilleur modèle de gouvernance, n’a pas permis à certains Etats de l’Afrique en général et de l’Afrique de l’ouest en particulier, d’amorcer le développement socio-économique. La démocratie a, au contraire, donné naissance à une ploutocratie d’une minorité et une paupérisation de la grande masse. Toutes les attentes ont été presque déçues et le citoyen lambda broie du noir au quotidien. C’est cette situation déplorable qui semble expliquer le retour des militaires sur l’arène politique, trente ans après l’avènement de la démocratie.
Ces coups d’Etat que subit l’Afrique, en général et les pays de l’Afrique de l’Ouest, en particulier, est sans nul doute la conséquence d’une gouvernance chaotique, doublée d’un manque de perspectives pour les jeunes qui composent majoritairement ces Etats. Les attentes ayant été déçues, les citoyens n’ont d’autres alternatives que de se tourner vers leur armée dans l’espoir d’avoir satisfaction. Face au regain de coup d’Etat il y a lieu de réfléchir afin de trouver non seulement des solutions idoines aux différents problèmes qui assaillent le continent, mais aussi et surtout pour tropicaliser la démocratie, afin qu’elle soit une thérapie à la gouvernance jusque –là non vertueuse. En démocratie le coup d’Etat est un acte imprescriptible, donc qui ne saurait s’accommoder avec elle, mais puis que cette démocratie est sujette à caution, pour n’avoir pas apporté les réponses aux questionnements, alors à défaut de donner un blanc-seing aux putschistes, les populations s’en accommodent pour ne pas dire soutiennent les militaires qui prennent le pouvoir.
N’est-il pas temps de sonner le glas des coups d’Etats en Afrique de l’Ouest ?
Barack Obama n’avait-il pas raison d’affirmer que << l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes>>, les pays doivent effectivement avoir des institutions solides, des institutions indéboulonnables, à l’image du Ghana. En effet, le père de la démocratie ghanéenne, John Jerry Rawlings a su mettre en place des institutions tellement fortes que même si un « Diable » venait au pouvoir, il ne pourra pas les mettre en branle. Donc les autres pays de la CEDEAO doivent s’inspirer de l’exemple ghanéen pour sonner véritablement le glas des coups d’Etat à répétition, en dotant leurs pays d’institutions fortes. Le Mali, la Guinée Conakry et le Burkina Faso sont désormais sur le banc de l’école ghanéenne pour doter leurs pays d’arsenaux politico-judiciaires, voire démocratiques afin de sortir définitivement de cet imbroglio.
En définitive, si les coups d’Etat sont à bannir, car contraire aux principes sacro saints de la démocratie, il y a tout de même lieu de repenser à un modèle de gouvernance qui ne soit pas aux antipodes de la démocratie, qui est par définition le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple.
Oumou Sissoko, Stagiaire
Pour une fois encore l’Afrique de l’Ouest de Nkrumah, Toure et Keita libere l’Afrique de la FrancAfrique, la democratie des voleurs de denier publique ne peut pas marcher, et la democratie des elections volees ou des coups d’etat Cponsi=titutionnels ne passeront pas, les peuples disent non a cette facade de democratie!
Democracy is not dying in Africa but wrong democracy, Caucasian Western democracy is being replaced. Caucasian Western democracy with it’s many layers is designed to facilitate corruption that have caused some West African militaries to seize power plus adopt feasible greater good to governance approach for survival sake. With Caucasian Western democracy governance as soon as you close door to one method of corruption another door of equal or greater corruption ability open. This is cause Caucasian Western democracy do not ever have enough riches plus are constantly seeking to cleverly exploit Negroid African nations with incompetent or/ plus cowardly leaders.
Younger Africans especially leaders perceive after decades of Caucasian western democracy style of governance at a quickening pace Negroids are being driven to genocide. In facilitating corruption by having numerous costly layers of government with half not needed for governance but effective at concealing corruption Caucasian Western democracy cause major plus dynamic portion of Negroid Africans problems. We would be much better off with feasible Greater Good one party African democracy that is transparent plus prohibit corruption. Of course corrupt politicians would not like it but it is time we give greater consideration to whole of Malians people as oppose to lazy, greedy plus corrupt politicians. Lazy plus corrupt politicians seem to by far favor Caucasian Western democracy style of governance. Worst of all Caucasian western democracy do not come with built in quick fixes for corrupt politicians. Military assistance is needed to quickly remove corrupt leaders. That is what occurred in Burkina Faso, Guinea plus Mali. When you combine corrupt leadership with drugs you have mess. To varying degrees that is what was in west Africa in Burkina Faso, Guinea plus Mali but in steps plus stages to dislike of other corrupt African leaders those places are being cleaned up. EU find that cleaning up most dislikeable being France plus EU are reliant upon chaos to continue in West Africa to receive profits so oversized they dare not speak truth on profits amount.
We must reorganize to much less expensive governance of feasible Greater Good one party African democracy that is transparent plus have immediate solution to corruption that transparency reveal with all being done under feasible Greater Good perception, planning plus actions in steps plus stages. Greater Good governance after missing for hundreds of years is returning to Africa.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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