A Tombouctou l’emplacement du camp militaire Cheick sidi Bekaye » est devenu une inquiétude et une vraie casse tête pour la population civile, surtout depuis un certain temps.
Les habitants de la vieille Bouctou sont désormais très préoccupés par l’emplacement de leur camp militaire. Le camp fort qui était situé à l’extrême sud vers les premières années de sa création, se retrouve aujourd’hui au centre de la ville avec le développement de la ville, et la croissance des habitats. En outre, de nos jours, le camp militaire fort Cheick Sidi Bekaye est coincé au beau milieu des habitations. Chose qui inquiète sérieusement les tombouctiens, qui demandent sa délocalisation en le transportant à un autre endroit, qui n’est pas le centre de la ville pour éviter beaucoup de désagréments à la population et faciliter aux militaire, leurs taches qui n’est pas du moins facile. Cette inquiétude de la population de Tombouctou tire sa source principale des nombreuses attaques qui visaient ledit camp et qui par conséquent pouvaient atteindre beaucoup d’endroit très fréquenté de la ville et faire plus de victimes. En effet, le camp se trouve aujourd’aujourd’hui entouré par : à l’ouest, le second cycle sidi Mahmoud, le jardin d’enfants Tammaha Goumo, au nord, la grande mosquée de Djingareiber , tout autour se trouve la Mairie , le gouvernorat , la place de l’indépendance, le Trésor , l’INPS, L’EDM , et un nombre indéfini d’habitations. A cause de la dangerosité de l’emplacement du camp entre les populations civiles que ses locateurs doivent plutôt être protégé; l’attaque du samedi 28 septembre qui visait ce même camp, fut déjoué par un ânier, qui s’est retrouver nez à nez avec la voiture kamikaze à l’entrée du camp, donc leur a coincé la rentrée, raison pour laquelle les kamikazes n’ont pas pu atteindre la partie du camp militaire qu’ils visaient. Si ce jour l’attaque avait réussie, c’est toute la moitié de la ville qui allait être détruite. Cette attaque n’est pas restée sans conséquence sur la population civile dont certaines personnes sont restées sourdes, d’autres ont développées des problèmes cardiaques, des femmes ont fait de fausses couches. Bref, les conséquences sont nombreuses et variées. Pour toutes ces raisons, la délocalisation du camp militaire fort Cheick Sidi Bekaye de Tombouctou est devenu une nécessité pour les populations civiles s’il n’y a aucunes raisons stratégiques, militaires ou autres pour qu’il reste là ou il est. A noter qu’en dépit de tout cela, à l’intérieur du camp, se trouve la tombe d’un saint qui est beaucoup convoité par les visiteurs qui, pour le voir, il faut il faut te rendre au milieu du camp.
Boubacar HAIDARA
Boubacar HAIDARA Tu veux faire sortir les militaires de la ville de Tombouctou c’est très amusant car en même temps d’autres journalistes aussi couillons que toi, veulent faire entrer les militaires dans Kidal !!
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