Kouakourou ou les conséquences d’une armée à double vitesse

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A cette période de l'année, Kouakourou, encerclé par le fleuve Niger, est uniquement accessible par bateau. © Google Maps

Zone inondée à cheval entre les cercles de Djenné et de Tenenkou, cette contrée devient de plus en plus célèbre par son exception républicaine. Son isolement géographique l’a exposé à un isolement culturel imposé par une nette prépondérance des préceptes islamistes. Les adeptes et condisciples du prédicateur Amadou Kouffa y règnent en maîtres absolus, profitant allègrement de l’absence d’une armée défavorisée par la situation géographique de cette presqu’île. Ce n’est point l’unique obstacle auquel sont confrontées nos troupes. Selon nos sources, en effet, l’armée malienne n’est point en manque d’éléments assez talentueux pour faire face à une situation qui requiert tout simplement d’hommes qui se distinguent par leurs aptitudes à la nage. Fort malheureusement, les  corps d’élite spécialisés dans ce domaine sont écartés sans ménagement des positions où leur talent peut s’exprimer et profiter à l’ensemble. Les séquelles des confrontations bérets rouges/bérets verts sont encore indélébiles.

La Rédaction

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