Kidal : la galère des gendarmes

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KidalLes agents de la gendarmerie qui ont été affectés dans la région de Kidal se plaignent de beaucoup d’insuffisances quant à leurs conditions de travail et de vie. A leur arrivée sur le terrain, ces jeunes gendarmes pensaient, qu’avec l’avènement d’un nouveau dispositif à la tête de l’appareil sécuritaire et militaire, les conditions sur le terrain allaient être   meilleures à celles qu’ils vivaient quotidiennement. Pas de changement, même d’un iota.  Aucune promesse n’est concrétisée :   armes personnelles et aussi les primes de zones.

 

Il est clair que si on prend pour vocation l’armée ce n’est point pour s’enrichir, mais avoir le minimum pour sa survie est nécessaire et obligatoire. ‘’Cela fait plus 2 mois que les primes de zones ne sont pas disponibles’’, c’est du moins ce que nous avons appris d’un élément de la gendarmerie en poste à Kidal. Compte-tenu de la cherté de la vie à Gao, le quotidien des militaires et gendarmes n’est pas à envier. En plus de cela, avec une situation d’insécurité résiduelle, les éléments du dernier contingent, n’ont pas d’armes individuelles pour parer à l’ennemi en cas de danger.

 

 

Cet état de fait nous ramène à ce qui se disait il y a juste quelques années sous le régime ATT, où les hommes en armes vivaient dans des conditions précaires et devaient se servir de la même arme à tour de rôle.

 

 

Ces maux sont similaires à ceux qui avaient poussé le vieux général aux portes de Koulouba, que les nouvelles autorités prennent garde afin de ne pas tomber dans la même situation car un militaire troublé est un danger pour lui-même, ses compagnons et toute une armée.

Ali Goudiankilé

 

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1 commentaire

  1. N’écoutez pas le gendarmes malien. Il vaguer à tes affaires.C’est l’unité la plus politisée de l’armée.

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