Tandis que dans l’ivresse de la liberté recouvrée, des citoyens se livraient à des pillages ciblés, les militaires français, maliens et des autres pays africains ont désormais un objectif : déloger les « fous de Dieu » et leurs complices terroristes d’AQMI retranchés au fond des fameuses grottes de Kidal.
Cependant, les Maliens se demandent désormais s’ils ne sont pas pris entre les filets d’une stratégie géopolitique militaire française dont le premier but est de protéger ses intérêts. Quoi qu’il en soit, l’armée malienne est obligée de livrer cette dernière bataille pour la libération totale du pays et pour restaurer leur image ternie dès début de la rébellion du MNLA le 17 janvier 2012, surtout après le fameux coup d’Etat du Capitaine de Kati. Il faudra que la haute hiérarchie militaire malienne prenne des dispositions pour ne pas perdre beaucoup d’éléments au sein de leurs rangs, surtout que ces terroristes, n’ayant désormais plus rien à perdre, sont capables de commettre des attentats qui pourront être fatidiques pour le pays tout entier.
Paul N’Guessan
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