Justice : 104 surveillants de prison recrutés entre 2013 – 2017, sont payés mais ne font rien

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Suite à notre parution N° 158 du mercredi 16 août, l’articlé titré « 55 surveillants de prison ne travaillent pas depuis 2013 » a levé le voilé sue ce qui semble être un malaise chez des fonctionnaires du monde carcéral. Car, à l’instar des 55 sus cités, notre rédaction a été saisie par d’autres surveillants de prison.  Ceux-ci viennent à la charge et se plaints d’être comme les 55 du cas sus cité. Ils estiment que l’Etat les paye uniquement pour qu’ils dorment. Ce dernier groupe est au nombre de 49, tous surveillants de prison.

Selon, nos interlocuteurs, au nombre de 49, cet autre groupe est composé de surveillants de prison déclarés admis en 2014 suite au concours d’entrée à la fonction publique. Après leur admission, ils sont venus grossir le lot car, les 55 recrues de la promotion 2013, sont toujours dans l’attente d’être utilisés.

En tout cas, les 49 personnes ont passé leur visite d’aptitude physique et médicale entre le 16 et 22 décembre 2013. « Après cette visite, nous  patientons jusqu’en 2016 où, nous recevons notre  arrêté d’intégration à la fonction publique sans faire la formation militaire qui est était censée être l’étape suivante » nous apprends l’un d’eux.

Nos interlocuteurs nous apprennent que depuis mai 2016, ils ont commencé à percevoir leur salaire, alors qu’ils n’ont fait ni formation militaire et ni formation théorique.

En novembre 2016, le même groupe a été convoqué pour la formation théorique qui, normalement, devrait se tenir après la formation militaire. Pour des gens pressés de prendre fonction, il n’y avait pas lieu de protester. Ils rentrent alors à l’institut national de formation judiciaire (INFJ).

Cette formation prend fin le 27 décembre 2016. De cette date à nos jours, ils attendent encore la suite de leur formation, c’est-à-dire le volet militaire. Toute chose jugée indispensable dans l’exercice de leur profession.

Nos interlocuteurs ajoutent que le département fait preuve de mauvaise foi. Et n’arrête pas de se poser à savoir pourquoi, le département de la justice tarde à organiser leur séance de formation militaire.

Aujourd’hui, au nombre de 104, les surveillants de prison dans cette hallucinante situation, veulent comprendre  pourquoi tout cela et pourquoi les empêcher de travailler dans le professionnalisme, c’est pourquoi ils exigent du gouvernement l’organisation de leur formation militaire.

KENE Ablo

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