Intervention militaire: Les soldats français et maliens contrôlent l’aéroport et le pont Wabaria de Gao

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Le samedi passé, les soldats français et maliens ont pris le contrôle de l’aéroport de Gao, selon une source sécuritaire malienne. Le même samedi, des troupes tchadiennes stationnées au Niger sont parties par voie terrestre pour se rendre dans cette zone en compagnie de soldats nigériens.

«Les forces maliennes et françaises sécurisent l’aéroport de Gao et le pont Wabaria de Gao. Ces deux endroits stratégiques sont sous contrôle des forces malienne et française », a déclaré cette source à l’AFP. L’aéroport se situe à environ 6 km à l’Est de Gao. Le pont est placé à l’entrée Sud de la ville.                                                                                         Le même jour, les terroristes ont dynamité le pont Tassiga situé près de la frontière nigérienne. C’est un pont stratégique qui pourrait servir de passage aux forces de la coalition africaine appelées à prendre part aux combats aux côtés des soldats français et maliens. Selon des sources militaires, les objectifs sont respectés. Gao et ses environs ont été la cible de frappes aériennes de l’armée française, dès le début de son intervention le 11 janvier, pour neutraliser les islamistes armés liés à Al Qaïda qui, en 2012, ont pris le contrôle de tout le Nord du Maliafin d’empêcher leur progression vers le Sud et la capitale. Parallèlement, les soldats français et maliens, qui ont repris la ville de Diabalyle lundi dernier et progressé vers Léré, entendent se diriger directement vers Tombouctou. Par ailleurs, des troupes tchadiennes stationnées au Niger sont parties le samedi par la route vers Ouallam, à une centaine de km au Nord de Niamey, région voisine du Mali où est cantonné un contingent nigérien. Ces contingents devraient rejoindre Gao.

La France renforce l’opération « Serval » par voie maritime

Le 21 janvier, un Bâtiment de projection et de commandement (BPC) a appareillé de Toulon avec, à son bord, les éléments d’un Groupement tactique interarmes (GTIA) de l’armée de Terre qui s’engagera dans l’opération « Serval ». Quelques centaines d’hommes supplémentaires et beaucoup de matériels sont attendus dans un port d’Afrique de l’Ouest.Le BPC Dixmude ne participera pas directement aux opérations : c’est un porte-hélicoptères. Mais la côte ouest-africaine est trop éloignée du Mali pour que des opérations aéroportées soient menées depuis l’Océan atlantique. En revanche, ce sont ses capacités de transport qui sont utilisées. L’opération « Serval » nécessite une logistique très importante et tout acheminer par avion s’avère très coûteux.Selon une source proche du ministère de la Défense, entre le désengagement d’Afghanistan et la montée en puissance au Mali, la France utilise aujourd’hui près de la moitié de la flotte mondiale d’Antonov 124, des avions qu’elle doit louer faute de posséder ses propres avions de transport stratégique. La voie maritime est donc particulièrement utile. Le Dixmude a quitté Toulon le lundi matin. «Du pont à la cale, il est rempli de matériels et de munitions », informe cette même source. L’équivalent de quatre rames de TGV, précise l’Etat-major des armées.

Paul N’Guessan

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  1. je dit et je repete tous le probleme de gao ces le promoteur de tizimuzi alcool drogue prostitution ces sadou le maire de gao

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