Installation du président du comité militaire de suivi de la reforme des forces armées : Le Capitaine Sanogo formaté pour reformer l’armée ?

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Nous l’espérons pour lui d’abord, sa famille et ses proches. Régner sur un peuple ne s’oblige. C’est une question de destinée et là-dessus, il était écrit quelque part dans les cieux, que lui, Amadou Haya Sanogo, à l’instar du Lieutenant Moussa Traoré et du Lt colonel ATT, ne dirigera jamais le Mali en qualité de chef de l’état, quand bien même, il aura tout essayé, poussé dans son dos par une infime minorité de va- t –en guerre, décidés à récrire l’histoire du Mali selon leur ambition.

 sanogo-katiC’était le 21 mai 2012, lors de l’attaque du palais et de l’agression perpétrée sur la personne du président de la république, le Pr Dioncounda Traoré. Laissé pour mort, les insurgés favorables  à l’avènement des putschistes au pouvoir n’attendaient que la confirmation de la disparition du chef  de l’état et face à la terrifiante vacance, pour installer le Capitaine Sanogo à Koulouba et le Mali suspendu aux canons des fusils et BRDM, ne pouvait que s’en résoudre.

C’était aussi le vendredi 11 janvier 2013, quelques heures après que les djihadistes aient définitivement pris le contrôle de Konna, Sevaré et Mopti. Face à l’occupation presque totale et temporelle du pays, le Capitaine Sanogo au regard de la dislocation préparée et exécutée avec les djihadistes par O. Mariko et Iyad Ag Ghaly interposés, les rues de Bamako chauffées à blanc par la meute sciemment lâchée, tout comme avec Cheick Modibo Diarra, allait tout simplement démettre Dioncounda et s’installer au pouvoir, avant que les djihadistes, conformément à l’esprit et la lettre du complot, ne se retire dans leur nord livré à eux par des frères et sœurs du Sud. Le Mali ainsi livré à lui-même, sans assistance d’aucune force impartiale, accepterait le fait accompli. Précédant le déroulement des évènements programmés et planifiés, le Capitaine sanogo avait malheureusement tout révélé dans l’interview qu’il a accordée à l’ORTM le lendemain de la destitution forcée de Cheick Modibo Diarra. Les Djihadistes qui avaient atterris à Konna et qui se proposaient de prier à Sevaré -Mopti le lendemain, c’est-à-dire vendredi 11 janvier, jour de la destitution de Dioncounda, se retireraient parce que, n’étant pas dans leur schéma djihadistes.

Malheureusement pour tous ceux qui ont baigné dans ce noir dessein. Plongés dans leur sale besogne, ils n’ont même pas eu le temps de sentir le souffle du bien qui venait sauver le Mali. L’atterrissage surprise des forces spéciales à Sevaré – Hambodedjo, grâce à Dieu et grâce à Ouattara, nous insistons désormais, a chuté sur leur dos créant stupeur et déception. Le dernier complot contre le Mali venait d’échouer. La France, après Sevaré jeudi soir, déposait son terrifiant arsenal à Senou le lendemain vendredi et jour suivant.

Maintenant, chacun à sa place. La France et la MISMA veillent !

Voilà que, un mois jour pour jour après l’échec de l’horrible complot, le Président Dioncounda toujours égal à lui-même, qu’importe ce que beaucoup de maliens diront, a honoré sa parole en acceptant d’installer officiellement Amadou Haya Sanogo à la tête du comité militaire dit de suivi et de reforme des forces armées. Offrant ainsi un bouquet de fleurs à celui qui gardait le canon du fusil sur sa tempe. C’était mercredi dernier au palais de Koulouba, en présence de l’ensemble des chefs d’institutions de la république. Il était écrit quelque part dans les cieux, quelque soit le rôle et la place qu’il a occupé depuis le 22 mars, qu’il ne sera jamais le président du Mali. Dieu, le clément, Dieu de la miséricorde et le très miséricordieux ne se dédit jamais. Tout se passera comme il le prévoit. Amadou Haya Sanogo le comprendrait – il enfin ? Nous l’espérons pour lui, sa famille, ses proches et tous ses compagnons d’infortune.

Sory de Motti

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13 COMMENTAIRES

  1. Je te propose un mari tante HAWA.
    Du temps de DAMANGUILET à nos jours, les DIAWARA et les DOUKARA = (SANOGO dans d’autre contrée du pays)ont toujours fait chemin ensemble : celui du banditisme en tout lieu et en tout genre.

  2. sanogo c’est le diable a la maison il faudrait qu’il s’abstienne pour la paix au mali

  3. sori de mopti malgres ta rancoeur pour sanogo tu dois admettre au moins quil nest pas totalitaire parceque nimporte quelle personne au mali que tu aurais traite a tord de la sorte taurai traduis devant les tribunaux.nest vraiment pas journaliste qui veut.pauvre type si cela peut aider ton patron a vendre quelques journaux tant mieux pour toi.si tu dis que sanogo na vraiment pas la fibre de chef detat cest qua mopti tu devais regarder une tele a pile.je tinvite donc a tapprocher de bamako pour sortir de ton tenebre.

    • Tu peux avoir un faible idéeologique pour ce militaire de zone de non droit.
      Tant bien que mal, l’individu a commis un delit. Lui et d’autres ont fait un coup d’état. Et de surcroit en temps de guerre. Un acte qui a plongé la republique dans un état comparable à son mental. C’est dire : lamentable.
      le fait de confier une responsabilité de quelque niveau que ce soit à ce type revient à lui procurer une couverture.
      Dans la republique, aucune loi n’a été votée pour certains et contre d’autres.
      Il a commis un delit, il doit donc repondre devant la justice de la republique : civile ou militaire.
      L’impunité n’a pas lieu d’être.

  4. pendant que ce clown joue au militaire de braves soldats laissent leur vie sur le champs de bataille. au sergent-chef Harold Vormezeele qui faisait parti du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi. mort pour la Liberté

  5. PENDANT QU’il vole le mali et se balade avec sa bande d’ivrognes
    un second soldat français est mort dans le nord.

  6. Tout ceci ne me dérange pas mais vraiment je prie le bon DIEU que Dioncounda ne promet pas au grade de général ce petit indiscipliné, arrogant, malhonnête, ambitieux et opportuniste qui fait honte aux autres sénoufos. Comment peut distribuer des gros salaires et le grade de Général à cet officier qui a commis un crime imprescritible par la constitution malienne alors que de braves guerrirers sont entrain d’en découdre avec les djihadistes et les rebelles. Des officiers que la nation ne doit jamais oublier. Ils ont pour nom Didier DACKO, Keba SANGARE, Abass DEMBELE, Nema SAGARA, Elyzé DAO, Pascal BERTHE.etc…Et ces putshistes sont assis sur leur anus à Kati en ne prenant que de l’alcool. Ce sont des choses qui peuvent vraiment accroitre la division au sein de notre vaillante armée.

  7. Bonjours petit Sanogo fait attention pour ce poste, j’ai des bénédictions pour toi ta tante hawa

    • Je te propose un mari tante Hawa.
      Du temps de DAMANGUILET à nos jours, DIAWARA et DOUKARA=(SANOGO dans d’autre contrée du pays)ont toujours fait chemin ensemble : celui du banditisme en tout genre et tout lieu.

  8. arretez de parler au Nom de Dieu j imagine que la rebellion au nord egalemnt c est Dieu qui l a voulu le fait que des soldats soient morts egorges c est la volonte de Dieu egalement quel est ce Dieu qui souffle du chaud et du froid quand ca lui plait. Parler de ce que vous savez mais ne parlez pas au nom de Dieu.

  9. nul n est prophete dans son pays.ce mec a limite les degats.sanogo na jamais ete le president du mAli?AH BON c est quoi la difference entre un chef d etat un president .c est qui alors qui avait suspendu toutes les instutions du mali?LA CONSTITUTION.du calme sorry de mopti att avait vendu le mali vous etiez ou quand sa fille fetait ses milliards.il est loin d etre parfais malgre tous les batons qu on lui a mis dans les roues le mali fini quand meme par s en sortir.

    • tres bien dit mon frere ils font semblant de ne ps se rappeler de cequi arriver il y a moins un ans ce meme capitaine Sanogo etait chef de l etat et c est avec lui que la cedeao a negocier son depart du pouvoir politique laisse les parler on les connais ces gens sur le net qui ne font que parler mal du capitaine c est cela meme qui nous ont conduit a ce stade

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