Les forces armées et de sécurité du Mali, qui sont fortement attendues dans le nord du pays où elles sont censées contribuer au recouvrement de l’intégrité du territoire national, semblent plus préoccupées par le soin de leur image à Bamako, c’est-à-dire à plus de mille cinq cents kilomètres du théâtre des opérations. Même si elles ne combattent pas sur le front, elles font la guerre ici dans la capitale.
Ainsi, en plus des rentables patrouilles dans les rues, des fructueuses fouilles opérées sur des personnes qu’elles rendent suspectes et des lucratives descentes dans certains lieux animés, les forces armées et de sécurité n’ont eu de cesse de vouloir museler la presse et d’assassiner la libre expression. Après les tabassages, les arrestations, les séquestrations arbitraires au détriment de certains directeurs de publication dont celui de votre journal, Boukary Daou, directeur de la publication de Le Républicain a été interpellé le 06 mars, et depuis ce mercredi il est gardé dans les locaux de la Direction générale de la Sécurité d’Etat. Selon un porte-parole de la Dirpa (Direction des relations publiques des armées), le confrère a été interpellé pour «incitation à la révolte et à la désobéissance» dans un commentaire fait par sa rédaction, suite à la publication d’une lettre ouverte adressée au président de la République. Pour d’autres, il serait interpellé pour «atteinte à la sûreté nationale». Ce qui revient au même.
Cependant, il y a des choses que le citoyen lambda ne comprend pas. Par exemple, comment des soldats qui savaient déjà que les auteurs du putsch du 22 mars ont eu des gratifications vont maintenant se rebeller à la suite d’une simple lettre ? Ne sont-ils pas suffisamment occupés à assurer les arrières des soldats français et tchadiens dans les villes libérées du nord ? Pourquoi interpeller seulement le journaliste alors que l’auteur de la lettre est toujours en liberté ? En réalité, la Sécurité d’Etat veut juste démontrer qu’elle est un Etat dans un Etat par intérim dans lequel toutes les institutions le sont par intérim. Et ce, justement depuis le putsch du 22 mars qui a permis aux groupes armés terroristes d’investir le nord et de s’adonner aux pires exactions. Qui a permis également l’éclipse de la démocratie et la restriction des libertés individuelles et collectives. Ce qu’on demande à la Sécurité d’Etat, c’est de jouer son rôle d’agence de renseignements permettant aux militaires qui ont osé aller sur le front de gagner la guerre de libération. Il ne s’agit pas de jouer aux inquisiteurs auprès de journalistes dans l’exercice de leur devoir d’informer l’opinion.
Mais cette dernière sortie de la SE est une preuve, pour ceux qui en doutaient encore, que le capitaine Sanogo est bien loin de se mettre en retrait en se contentant de ses 3 950 000 Fcfa de revenus mensuels. Il suffit de s’en prendre quelque peu à lui pour se retrouver privé de liberté. A moins que certains, sans même l’aviser ou recevoir des instructions de lui, ne prennent des initiatives personnelles croyant recevoir des dividendes de leurs actions abusives. Après tout, le capitaine est maintenant riche et, surtout, il est capable de nommer l’homme à la place qu’il ne faut pas.
Cheick Tandina
Quelques petites questions aux hommes de droits du Mali: 1-Au regard de ce que le journaliste Daou a publié, y’a t’il oui ou non propagande subversive? Que dit la loi en la matière, quand on sait que nous sommes en temps de guerre, facteur modifiant fortement les données en la matière? En tous les cas, chacun doit savoir raison garder, de sorte à ne pas exposer notre pays à plus de dangers. La raison d’Etat a la faculté de se nourrir de chacun de nous, autrement que personne ne se leurre, au nom de la sauvegarde de la nation, l’Etat peut exceptionnelement se permettre tout, mùeme en France, même aux USA ou ailleurs… surtout quand des politiciens sataniques se permettent de soudoyer les journalistes pour publier leurs élucubrations sataniques dans le but de nuire aux autres afin de se plaire à eux seuls… Malheurs à tous ces gens qui continuent de faire du mal à ce pays et qui s’apprettent à achetter la conscience d’un peuple appauvri et meurtri par des décennies de vol et d’injustices au nom d’une démocratie qui n’a en réalité existé que de façade… Dieu entend et sent profondement les soupirs, les angoisses et les larmes des appauvris et autres victimes des bandes de voleurs, briguants et autres truands “…je suis plus proche de vous que votre vaine jugulaire..” annonce le Tout Puissant dans son saint coran dans lequel il annonce également que sa replique est beaucoup cinglante que personne ne peut immaginer. Allah le Dieu qui ne trahit pas ses promesses, nous t’attendons maintenant pour de bon et par la bonne grâce du Saint Prophète Mohamad (PSL) Amine
Ce n’est pas qu’une simple lettre, c’est l’expression d’un défi caractérisé à l’autorité. Il n’est pas question de Sanogo, il est question d’un cadre militaire, agissant sous le plus parfait anonymat (capitaine Touré ???), intimant au Président de la République de revenir sur un décret. On est dans un Etat de droit, ou du moins ce qu’il en reste et chacun doit y mettre du sien. Personne n’est obligé de cautionner moralement le traitement de Sanogo, mais cela se traite ailleurs que sur le champ de combat.
Pourquoi voudriez-vous que l’Etat ai pour vous le respect que vous n’avez pas pour vos lecteurs ? Les lecteurs n’ont-ils pas de droit ?
L’auteur en liberté ? C’est faux, Monsieur. Il n’existe même pas, en tous cas pas sous cette qualité et ce nom.
Si la France n’était pas intervenu et que les jihadistes étaient rentrés dans Bamako, vous alliez connaitre ce que c’est que la liberté d’expression. N’abusez pas du confort de votre profession et ne prenez pas en otage la transition.
Coupable ou pas, ce n’est pas à la SE d’arrêter des citoyens. Quel est le rôle de la Justice ?
Il n’est opas facile de te faire comprendre. Tu sembles dissocier justice et SE. Ce service joue son rôle dans la manifestation de la vérité, but ultime de la justice. Tu es de ces citoyens qui semblent réduire la justice aux tribunaux. C’est pas ca. Il faut vous former. Enfin, si la SE n’interpelle pas (ce n’est pas arrêter), qui va le faire ? Le tribunal ?. Tu auras peut-être compris quelque chose.
L’etat & le gouvernement sont leur queue entre leurs fesses. Personne n’a de l’audace de dire non a cette bande de salaupards de rantamplans. L’officier qui a ecrit la lettre a raison. Ce qui se battent pour la liberation du pays n’ont rien et leurs familles vivent dans l’incertitude & l’inquietude chaque jour. J’aurai prefere voir le gouvernement verse a chacun 4millions meme si il faut le peuple mange de la bouillie en attendant que de payer ces genres d’indemnites a des froussards comme sanago & bande. Quelle honte! 😈 .
Ca se voit que tu écris de l’extérieur. Le peuple mange-t-il autre chose ?
Monsieur le journaliste, tu peux te torché avec ton morceau de papier on s’en fout, il est là où il doit être aujourd’hui, au lieu d’aller voir et filmer les choses sur le terrain pour nous informer, non, vous restez assis sur vos c.e pour dire <> mana ma kan daama.
Ceci est bien le role de la gendarmerie nationale.
La gendarmerie en temps de guerre apporte des conclusions intéressantes, car la position de ses hommes est changeante au fil des conflits. Ils surveillent l’arrière, traquent les déserteurs, fauteurs de troubles et espions, surveillent et contrôlent les populations rurales, etc…
La situation actuelle est inimaginable…….sauf au Mali !!Comme si les maliens n’avaient pas déjà bu la honte jusqu’à la lie ❗ ❗ qu’on ne vienne pas nous faire croire qu’il y la moindre autorité à Bamako :le president (par interim) son premier ministre ne sont que des hommes de paille…….comme le reste du gouvernement d’ailleurs . Personne pour dire qu’il faut arreter ce delire ,personne pour ordonner aux soldats d’aller au front !!!!!!!!!Meme dans une republique bananière on ne voit pas çà 😳 😳
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