Dans le cadre de l’enquête sur la mutinerie du 30 septembre 2013, le juge d’instruction Yaya Karembé a placé sous mandat de dépôt, vendredi 2 mai, le soldat Moussaba Kéïta. Il lui est reproché d’avoir tiré, le lundi 30 septembre 2013, sur le Secrétaire général de l’ex-comité militaire de suivi et de réforme des forces de défense et de sécurité, le Lieutenant-colonel El Habib Diallo et de l’avoir séquestré. Il a donc fallu à l’époque l’intervention du ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga pour que ce dernier puisse être relâché et bénéficier des soins médicaux appropriés. Après son interrogatoire, Moussaba Kéïta a été inculpé pour ” prise d’otage, coups et blessures volontaires, tortures et séquestration ” et placé en détention au camp I de la gendarmerie.
C’est à la suite des dépositions, des témoignages des proches des victimes et de l’audition de certains militaires proches de l’ex-junte putschiste que le juge d’instruction est remonté jusqu’à la piste du soldat Moussaba Kéïta. Convoqué au pôle économique, ce dernier reconnait les faits et soutient avoir agi en toute indépendance.
Son comportement semble avoir été motivé par les promesses non tenues des ex-dirigeants de ladite junte, notamment le capitaine général Amadou Haya Sanogo et le capitaine Amadou Konaré. A le croire, ces derniers avaient promis des logements sociaux et une promotion en grade pour tous ceux qui les avaient accompagnés depuis le 22 mars 2012, date de leur coup d’Etat. Lorsqu’ils ont compris que ces promesses ne seront pas tenues, nous dit-on, ces militaires, lésés d’avoir presque tout perdu, ont décidé d’employer la force avec pour objectif d’en finir avec l’ex-CNRDRE, mais aussi avec le comité de suivi et de réforme des forces de défense et de sécurité.
On se rappelle que lorsque les mutins ont débarqué au quartier général de l’ex-CNRDRE à Kati, le lundi 30 septembre 2013, l’ instigateur du coup d’État n’était pas sur place. Son Secrétaire général d’alors et plus proche collaborateur, le Lieutenant-colonel El Habib Diallo, se trouvant lui sur les lieux, a vite été pris à partie par les protestataires. Il lui est reproché d’avoir biffé certains noms sur la liste des militaires pro-junte qui devaient bénéficier de la promotion. Car, à l’époque, c’est lui qui était, semble-t-il, chargé de dresser la liste des nouveaux promus du moins du côté de la junte. Au cours des échauffourées, il a reçu une balle dans sa jambe. En dépit de sa blessure, il sera séquestré plusieurs jours et n’a dû sa mise en liberté qu’à une forte exigence du ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, qui a menacé de recourir à la force et d’user de sanctions disciplinaires. Le Lieutenant-colonel El Habib Diallo a même séjourné à Monastir, en Tunisie, pour y subir un contrôle médical et un bilan de santé.
Il est à signaler que le capitaine Adama Kéïta et le soldat de 1ère classe Kalilou Diakité ont déjà été auditionnés. Ce sont, au total, une quarantaine de militaires qui doivent être entendus dans ce dossier par le juge d’instruction Yaya Karembé.
Abdoulaye DIARRA
Reste dans ton silence miser konare , tu es et tu as toujours été un digne fils . Tu as bon cœur ,incapable de faire du mal .comme samba l’a si bien dit Dieu te rendra blanc comme neige.IN CHA ALLAH
Pourquoi au début de la mutinerie on a voulu faire porter le chapeau au capitaine Konare ? .Le même journal à publié que konare était derrière la mutinerie ! Et pour rien , il a passe cinq mois et demi de séquestration au camp 1 .Le soldat moussa ba keita qui a commencé la mutinerie vient de dire au juge qu’il a agi en toute indépendance . Konare weat and see le grand DIEU éclatera la VÉRITÉ 😯 😯 😯 😯 😯
vraiment
que le petit karambe n’a qu’à nous foudre la paix, au lieu de nous embêter avec tes histoires de sous mandat de dépôt, cherche à fouiller dans les affaires de ses bandits armés qui ont lâchement égorgés nos braves soldat à Aghelok. a quant leur tour ?
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