Depuis l’inculpation et l’arrestation du général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012, en novembre dernier, la peur s’installe dangereusement dans le rang des ex putschistes regroupés au sein du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat et leurs soutiens. Les têtes de proue militaires commencent à tomber les unes après les autres. Mais le fait que l’ancien président imposé de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), chef suprême des armées au moment des faits, n’est pas encore inquiété, alimente les causeries à Bamako.
Malgré sa profession de foi «Nul ne sera au-dessus de la loi», les Maliens commencent déjà à désespérer de la gestion du président qu’ils ont élu avec un score à la soviétique (77,62%). Eu égard à l’inculpation et à l’arrestation des anciens hommes forts de Kati dans l’affaire dite des bérets rouges. Loin de défendre ceux qui ont froidement abattus leurs frères d’armes, mais de rétablir la vérité dans cette affaire. Et nous resterons derrière notre justice pour que la lumière soit faite sur l’un des crimes les plus crapuleux jamais commis dans notre pays.
Même si l’ancien président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE), le général Amadou Haya Sanogo et sa bande de pillards régnaient en maîtres absolus sur Bamako et Kati, l’ordre républicain avait été établi sous la pression de la communauté internationale, notamment la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Les chefs d’Etat et de gouvernement de ce regroupement sous- régional ont décidé, au cours de leur sommet d’Abidjan, tenu en avril 2012, sans consultation du peuple malien, de nommer Dioncounda Traoré, président par intérim de la République du Mali pour une durée de douze (12) mois. Alors que la Constitution malienne prévoit un intérim de quarante (40) jours.
Le sommet d’Abidjan a confié deux missions essentielles aux autorités de la transition : rétablissement de l’intégrité territoriale et l’organisation des élections présidentielle et législatives. Si les élections se sont tenues, jusqu’à présent une partie du territoire national est occupé par les bandits armés du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut Conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA.
Sans se tromper, on peut clairement dire que le Mali reste encore occupé par les amis de la France qui n’arrive toujours pas à élucider sa position sur la question du Mali. Et cette situation d’occupation de notre pays demeura tant que la France continuera à apporter son soutien à ces mercenaires, déguisés en MNLA et HCUA.
Qu’on ne se cache pas la face, le président par intérim, le Pr Dioncounda Traoré, est le premier responsable de tout ce qui s’est passé durant les douze mois que la CEDEAO lui a offerts sur un plateau d’argent pour diriger le Mali. Avec son statut de président, il était à la fois le garant de la Constitution, le chef suprême des armées, le premier magistrat de la République. Ainsi, ces pouvoirs mettent le président imposé au cœur de toutes les bonnes œuvres et des crimes commis sous son règne. De ce fait, il est le premier responsable à répondre de tous les actes devant les juridictions tant nationales qu’internationales.
Et pourtant, depuis l’inculpation et l’arrestation de ces subordonnés, l’ancien président est loin d’être inquiété. Il se la coule douce dans la résidence usurpée du Premier ministre à la Base. Si c’est vrai qu’on a jugé le général Moussa Traoré pour les crimes liés aux événements de mars 1991 en sa qualité de président de la République et de chef suprême des armées et qu’on s’apprête à poursuivre ATT en tant que chef suprême des armées dans la débâcle de notre armée devant les mercenaires djihadistes et trafiquants de drogue de la France, le devoir incombe à notre justice d’attendre Dioncounda Traoré.
Dire que Dioncounda Traoré, chef suprême des armées, n’était pas au courant de l’assassinat horrible des bérets rouges, c’est trahir le Mali.
Protéger Dioncounda Traoré, dans l’assassinat de ces militaires, est un défi lancé à la justice malienne. Ne pas l’attendre est synonyme de lâcheté.
Or il se trouve que les autorités actuelles ne sont pas encore prêtes à se lancer dans cette optique pour que jaillisse la lumière dans cette affaire. La preuve. Le président IBK a tenu à rendre un hommage mérité au Pr Traoré lors de son adresse de nouvel an à la nation. Cet hommage met Dioncounda au-delà de tout soupçon. Alors que sa responsabilité en tant que chef suprême des armées est entière dans ladite affaire. Cette position lui a permis quand même de prononcer des discours à l’occasion du 20 janvier, date anniversaire de la création de l’armée malienne.
Donc, il est censé connaître tous les problèmes (achats d’armes, assassinats, etc.) de l’armée. Sa gestion de l’armée est l’une des pires avec les nominations aux grades fantaisistes dont l’aboutissement a été l’affrontement entre les amis de Kati. Cette affaire du 30 septembre a encore occasionné des morts qui sont à l’actif de l’ancien chef suprême des armées, retranché dans un camp militaire depuis qu’il a passé le témoin au président plébiscité par les Maliens, IBK.
Espérons que «Nul ne sera pas au-dessus» ne concerne que les menus fretins comme au temps de l’ancien président refugié à Dakar.
Yoro SOW
Dioncounda est aussi une victime de sanogo. On ne peut être victime et coupable auteur à la fois. Mais quand on réfléchit comme un bœuf on pond de pareilles sottises.
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EH L INTER ! QUI FINANCE ?
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PERSONNE N EST EN VITRINE , MAIS TOUT LE MONDE EST A VENDRE !
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Mr le journaleux vous faites honte a la profession, a notre beau pays!SVP changer de profession.Quelle ingratitude!Vous vivez sur quelle planete?
M SOW le président qui a été battu à sang dans son palais tenait-t-il encore un centime de son pouvoir es-tu sur?: s’il te plait réponds mois. Dioncouda était la pour la forme c-a-d juste amener l’hélico endommagé sur le tarmac et c’est chose faite.
C’es fou cet article, M. journaleux svp épargné nous de vos balivernes et de votre haine envers ce professeur émérite qui n’a ménagé aucun effort pour sortir notre pays de ce trou.
je me demande si ce journaliste est normal , quand on n’a rien a dit on se tai, c’est journaliste du genre de SOW qui gatte la profession journalistique, au lieu d’être reconnaissant envers ce vieux Diouncounda ce petit journaliste débile dit du n’importe quoi, il faut qu’il sache que le Président DIOUNCOUNDA a faillit perdre la vie en sauvant le Mali,
Pour une fois je suis d’accord avec cet article; je me dis que s’il doit y avoir justice , cela doit se faire à tous les nivaux. Dioncounda, s’il se sentait incapable ou impuissant durant ces moments, il devrait démissionner tout simplement.Mais il ne l’a pas fait, alors il assume. Je dis, Diouncounda est poursuivante et on serait surpris qu’il ne le soit pas Etre un chef d’Etat c’est jouer aussi le role de chef suprême des armées. Si la justice ne l’interpelle pas, elle aurait fait un délit de justice..
Si ce n’était pas dioncounda, on allait jamais sortir de ce petrin; ça aurait été quelqu’un le Mali allait s’enfoncer de plus. Entre nous dire qu’il était le chef suprême des armées n’est qu’une façade puisqu’il a été frappé, chose qu’on a jamais vu. Donc monsieur le journaliste, laisse le professeur en dehors de cette affaire car il n’avait aucune autorité à l’époque, mieux il n’était pas le chef suprême des armées.
@Douyon , permettez-nous de vous faire comprendre qu’au Mali tous les journalistes ne sont pas nuls . Nous ne sommes ni de près ni de loin des sympathisants du professeur TRAORE , nous sommes simplement reconnaissants à ce digne fils du Mali qui n’a pas ménagé ses efforts pour essayer de nous sortir du trou dans lequel des apatrides nous avaient mis . Nous respectons le point de vue de tous dans le respect , dans la dignité et dans l’honnêteté . Pourquoi ce journaliste d’un jour n’a pas fait état de l’agression dont le professeur Dioncounda a été victime ? Et pourtant , c’est dans le souci de servir son pays qu’il a accepté de continuer l’intérim . S’il faut arrêter le professeur TRAORE , il va falloir qu’on transforme les établissements scolaires en lieux de détention , car les prisons ne suffiront pas pour HEBERGER tout le monde .
Un peuple , un but , une foi .
Article de.bile écrit par un journaleux encore plus de.bile et dont le cerveau ne doit pas être plus grand qu’un poids vu son raisonnement.
M. Sow es tu normal ou un débile mental? Sais tu dans quel ravin se trouvait le Mali au coup d’état et tous les efforts et le sacrifice que ce professeur émérite à fait pour nous ramener au niveau acceptable ? Non honnêtement tu dois passer voir un toubib car tu es pire qu’un aliéné. Les maliens ne pourrons jamais remercier cet homme que je n’ai jamais vu de près mais que je respecte comme tout malien digne de ce nom. Arrêtez de divaguer et reconnaissons les actes nobles et les sacrifices des uns et des autres car ce n’est que comme cela que le Mali sera reconnaissant à ses fils méritants.
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