L’Accord Cadre conclu entre la junte malienne et la CEDEAO octroie l’amnistie aux militaires qui ont mené le coup d’Etat contre le Général ATT le 22 mars 2012. Le capitaine Sanogo, qui a dirigé cette junte, doit désormais se retirer au profit du président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, qui a été investi le 12 avril dernier, président par intérim de la République du Mali. Mais, voilà qu’après une période de crispation avec le coup d’Etat et l’embargo total de la CEDEAO, on est passé à une décrispation avec le retour à l’ordre constitutionnelle. Revoici le pays crispé, sidéré et ahuri par la vague d’arrestations des hommes politiques par les membres du CNRDRE.
La période intérimaire que dirige aujourd’hui le Professeur Dioncounda Traoré, doit s’achever, selon la Constitution de février 1992 dans les 40 jours suivant son investiture, par la pacification du pays, l’organisation des élections présidentielle et législatives. Cette mission assignée au Professeur Dioncounda, relève pour le moment de l’utopie étant donné que les trois villes du nord (Gao, Tombouctou et Kidal) demeurent aux mains des rebelles et que le retour au bercail des refugiés n’est pas pour demain.
Dans cette condition, le président par intérim, Dioncounda Traoré va-t-il conduire la Transition avec son Premier Ministre Cheick Modibo Diarra, après les 40 jours qui lui sont accordés ? A cette question, le Front pour la sauvegarde de la Démocratie et la République répond par l’affirmative. Ce Front estime qu’il faut accorder le temps nécessaire au président de la République intérimaire pour résoudre les problèmes de la Nation, notamment celui du Nord et organiser les élections avant de rendre le pouvoir au nouveau président qui sera démocratiquement élu par le peuple malien. Les autorités intérimaires ont donc pour mission de tenter de pacifier le Nord, qui a achevé de tomber aux mains de rebelles touareg, d’islamistes armés et de divers groupes criminels après l’entrée en scène des putschistes, qui prétendaient pourtant en finir avec “l’incompétence” d’ATT sur ce dossier.
Mais le hic aujourd’hui, c’est que la junte militaire soutenue par le MP-22 présidé par Oumar Mariko n’entend pas regagner les casernes. Pour elle, il faut rester dans le cadre strict de la Constitution de février 1992. Or, cette Constitution n’a pas prévu ce genre de situation que vit actuellement notre pays. La junte militaire entend récupérer le pouvoir après les 40 jours de Dioncounda Traoré, certainement une fois encore par la force, pour gouverner le pays. De toutes les façons, les tractations se poursuivent après celles de Ouagadougou qui ont permis la nomination d’un Premier Ministre en la personne de l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra qui a été suivi de la nomination des ministres moins de 10 jours après.
Il est donc fort à craindre que l’on ne retombe dans le triste scénario du 22 mars 2012 qui a conduit à la chute du régime d’ATT et l’embargo total de la CEDEAO qui failli asphyxier le Mali. Fort heureusement, celui-ci a été levé après que la Communauté internationale ait sommé le putschiste Sanogo à mettre tout en œuvre pour le retour à l’ordre constitutionnel. Chose qui a été faite aujourd’hui. Le Capitaine Sanogo et ses acolytes doivent savoir écouter la Communauté internationale, notamment la CEDEAO, en regagnant les casernes. Au risque de nouvelles sanctions qui risqueront de sombrer le Mali dans le chaos.
En effet, on se rappelle encore que lors de la dernière conférence de presse avec la presse nationale, le chef des putschistes, Amadou Haya Sanogo s’était personnellement engagé «à respecter dans son intégralité» l’Accord Cadre signé avec la CEDEAO et avait promis une «tolérance zéro» à ceux qui chercheraient à entraver son exécution. Et du côté de la médiation, menée par le Burkina Faso au nom de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), on espérait que le premier Conseil des Ministres allait se tenir avant le week-end dernier pour que les choses rentrent définitivement dans l’ordre.
Mais, selon certains observateurs de la scène politique malienne, le CNRDRE n’est pas prêt à s’effacer.
Toujours est-il qu’avec le retour à l’ordre constitutionnel, l’investiture du président de la République du Mali par intérim et la nomination d’un Premier Ministre, la junte doit s’effacer au sommet de l’Etat. Pourra-t-elle opter pour cette voie de la sagesse et sortir par la grande porte ? Nous le saurons dans les jours et semaines à venir !
Bruno LOMA
si sanogo ne quitte pas les couloir du pouvoir il ce ferra un harakiri car il oublie que les donnes ont changer il a un intérêt de ce rendre au front le plus vite que possible autrement je ne lui donne pas chère sa vie car la comédie est terminée la cedeao ne lui ferra pas de cadeau .
La junte est maudite mais le FDR bénis doit éviter la division de notre pays et empecher les soldats de la CEDEAO pour le maintien des institutions de la transition
Il faut que la CEDAO intervienne parceque la junte veut provoquer un autre chaos pour s.instaler.Le peuple ne doit pas soutenir cette junte qui ne veux plus combatre au nord!
Il est temp maintenant d.oublier cette maudite junte qui avait mis le Mali á genoux.Vive le nouveau gouvernement! il doit etre soutenu pour sortir de cette crise proquée par des militaires voyous…..
Il faut savoir s’arrêter de parler, de bla balter, de faire la révolution de bureau, et de profiter du territoire français pour s’exprimer aux Maliens (alors qu’on est ANTI FRANCAIS à bord) quel contraste n’est-ce pas …on n’a pas le temps au Mali d’écourter, de remplacer une transition pour une autre transition, si le BUT de tout Malien est la récupération du NORD MALI alors GO, FONÇONS, BONNE ROUTE à l’équipe qui a été constituée autour de C.Modibo DIARRA. Il ne faut plus parler que d’une seule et unique voix au nom du MALI pour écourter le temps des décisions à prendre.
la seule porte de sortie est que les maliens se retrouvent sous la houlette des religieux pour se parler et trouver une solution à tous les problèmes oû la constitution est muette. Il s’agira de se dire la verité et de fixer les limites pour chacun et pr tous. Seul un dialogue national peut nous sauver aujourd’hui, la solution est chez nous pas ailleurs. La CDEAO est une organisation economique pas politique c’est elle ki mis les institutions en place, elle a tendance à saper notre souveraineté en tant qu’état, les hoes sont comptables de tout ce gachis les vrais maliens ont le coeur meurtri dommage pr ce pays.
Soutenons ce gouvernement de mission.
Peut importe la provenance de ses ministres l’essentiel est qu’il se donne au travail pour libérer le nord du Mali, car la position de la cedeao est claire (elle ne viendra pas pour combattre les rebelles).
Il faut que nos militaires soient des hommes, ne jamais fuir devant l’ennemi pour venir tirer en l’air à Bamako.
Mieux encore, comme tous les autres délinquants financiers, il faut que le CNRDRE aussi soit jugé pour avoir pillé tous les ministères y compris le trésor public et le palais.
Il faut qu’on se dise la vérité et ne nous laissons jamais berner par qui que ce soit.
-Ce lui qui veut redresser un Etat, ne le pille pas.
-Celui qui veut restaurer l’autorité de l’Etat n’abandonne pas les citoyens entre les mains des bandits.
Je remercie et soyons courageux et véridiques. 😈 😈 😈
MERCI
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