Immixtion de la junte dans différentes procédures judiciaires : Le ministre de la justice, Malick Coulibaly va-t-il démissionner ?

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Ce magistrat dont le nom restera longtemps gravé dans la mémoire collective des maliens soucieux d’une justice équitable, ce magistrat de renom connu pour son sérieux, sa rigueur dans le travail va-t-il se laisser faire ? Acceptera-t-il de faire le jeu du capitaine Amadou Haya Sanogo et de son clan lesquels sont la cause de la souffrance de tous les maliens depuis le 22 mars 2012.

Malick Coulibaly, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux

Pourra-t-il résister à la pression de part et d’autre afin de permettre à la justice de dire le droit rien que le droit ? dans les différents dossiers qui sont devant les tribunaux : l’enquête concernant l’agression du président par intérim, le professeur Dioncounda Traoré et l’affaire dite des Bérets Rouges. La suite des événements nous édifiera davantage. Pendant ce temps, la série noire continue en ce qui concerne les enlèvements et les tentatives d’enlèvement de personnalités civiles et militaires malgré la protestation des hommes de droit et des différentes associations de défense des droits de l’homme. Le samedi 09 juin 2012, l’homme d’affaire, Hamadoun N’Daou dit Afourou a été enlevé chez lui. Il est détenu dans un lieu tenu secret aucune nouvelle de lui.  A peine une semaine, le vendredi 15 juin 2012, le directeur général de la douane, Modibo Maïga et l’opérateur économique, Modibo Keïta ont échappé à une tentative d’arrestation par des individus mal intentionnés. Le gouvernement, à la solde des militaires incapables d’aller le libérer le nord du pays occupé par différents groupes armés, a dans un communiqué laconique dit n’être associé ni de près ni de loin.

Le renouveau de la justice malienne passe par la distribution saine du droit. Ces derniers temps, tous les regards sont tournés vers lui. Et pour cause, deux affaires à la fois sérieuses et sensibles sont sur le bureau du procureur du tribunal de première instance de la commune III du district de Bamako. Il s’agit de l’affaire concernant la tentative d’assassinat du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré et l’affaire dite des Bérets Rouges. Les deux affaires de par leur nature et vu la portée de leur gravité ainsi que la position politique des présumés auteurs et commanditaires font qu’une forte pression sera exercée sur tous les maillons de la chaîne judicaire de notre pays.

Des cas d’immixtion ou tentative de torpiller la procédure

Il y a quelques semaines, le régisseur de la prison centrale de Bamako a été enlevé par des hommes en civil et conduit à Kati. Ces kidnappeurs exigeraient la libération des prisonniers encombrants soutenus l’ex junte. Or, ceux-ci sont dans les mains de la justice malienne dans le cadre des enquêtes concernant la tentative d’assassinat du président par intérim. Pour le moment, les faits qu’on leur reproche concernent les troubles à l’ordre public. Après cet enlèvement du régisseur de la prison centrale de Bamako suivi de sa relaxe, le procureur de la république aurait reçu la visite de certains militaires qui tenteraient de l’intimidé. Comme on le voit ce dossier sensible est soumis à différentes pressions. Il y a eu un nouveau rebondissement dans le milieu de la semaine dernière. La dissonance a concerné la mise en liberté provisoire des personnes poursuivies pour trouble à l’ordre public. Il s’agit de Boubacar Boré, Yacouba Niaré et Mamadou Sangaré. Ils sont membres de l’association Yèrèwolo Ton. On se rappelle, ils ont été arrêtés et écroués à la prison centrale de Bamako pour trouble à l’ordre public.  Dans son audience du mardi 12 juin 2012, la première chambre correctionnelle du tribunal de la CIII du District de Bamako a ordonné la liberté provisoire pour les personnes détenues sous la garantie du paiement d’une caution de 500 000 FCFA par détenu. Dans la foulée, le ministère public a interjeté appel. Il a manifesté son opposition à cette décision de liberté provisoire de la première chambre correctionnelle du tribunal de la CIII du District de Bamako. Blocage pour des intérêts divergents.

Des violations des droits de détenus, enlèvement et tentative d’enlèvement

La série noire continue en ce qui concerne les enlèvements et les tentatives d’enlèvement de personnalités civiles et militaires malgré la protestation des hommes de droit et des différentes associations de défense des droits de l’homme. Le samedi 09 juin 2012, l’homme d’affaire, Hamadoun N’Daou dit Afourou a été enlevé chez lui. Il est détenu dans un lieu tenu secret aucune nouvelle de lui. A peine une semaine, le vendredi 15 juin 2012, le directeur général de la douane, Modibo Maïga et l’opérateur économique, Modibo Keïta ont échappé à une tentative d’arrestation par des individus mal intentionnés. Le gouvernement, à la solde des militaires incapables d’aller le libérer le nord du pays occupé par différents groupes armés, a dans un communiqué laconique dit n’être associé ni de près ni de loin.
En ce qui concerne l’affaire dite des Bérets Rouges, le collectif des avocats qui défendent le Général Hamidou Sissoko dit Man, le colonel Abdoulaye Cissé, le commandant Mamadou Lamine Konaré, le commandant Rabah Abdel Kader Coulibaly, le lieutenant Ali Traoré et le commissaire Adama S. Coulibaly dit Chine, viennent de saisir le ministre de la justice, Malick Coulibaly. Son attitude sera déterminante dans la suite de la procédure. Les avocats des militaires détenus dans les conditions pas conformes à la loi viennent d’adresser une lettre au ministre de la Justice, Malick Coulibaly pour attirer son attention sur la violation grave et permanente des droits de l’homme dont leurs clients sont victimes. Ils estiment que si la situation dure le gouvernement légal du Mali encourt une responsabilité face à une succession de délits ou de crimes.
Dans cette correspondance, ils ont souligné un certain nombre de faits qu’ils considèrent comme des faits de torture, de traitements inhumains, cruels, dégradants et humiliants dont les détenus au camp militaire de Kati sont victimes. Cela en violation flagrante de leurs droits. Et les avocats de rappeler au ministre de la Justice, Malick Coulibaly que l’obstruction à l’exercice des droits de la défense s’analyse en une entrave à la bonne marche des services judiciaires au sens de l’article 84 du Code pénal. La correspondance poursuit que depuis leur arrestation par des éléments des forces armées, il y a quelques semaines, ils sont enfermés sans contact avec l’extérieur, sans droit de visite. Ils sont enfermés 24 heures sur 24 sans soins médicaux, sans nourriture décente, sans droit de lire un journal, ni écrire. Les détenus sont maintenus dans des conditions d’enfermement intolérables, notamment par temps de 45° de température à l’ombre. Ces conditions sont identiques jour et nuit. Il est interdit aux membres de leur famille respective d’apporter de la nourriture. Le système de détention, soulignent-il, est organisé en violation flagrante de la loi. L’article 31 alinéa 2 de la loi n° 055 du 16 décembre 2002 portant statut général des militaires, les militaires lorsqu’ils font l’objet de poursuite judiciaire, notamment de mandat d’arrêt ou de dépôt, ils sont mis en non activité et gardés dans les locaux de la gendarmerie jusqu’à leur jugement définitif. L’article 14 du décret n° 88-002/PGRM du 4 janvier 1988 fixant les modalités d’application de la loi portant régime pénitentiaire dispose que les prévenus placés en détention provisoire sont incarcérés à la maison d’arrêt de la ville où siège la juridiction d’instruction ou de jugement où ils doivent comparaître. Ce qui n’est pas le cas. En plus, il est porté atteinte aux droits de la défense des détenus. Cela se traduit par le fait d’empêcher les conseils de s’entretenir avec leurs clients en  l’absence de témoin, en l’occurrence des soldats en arme. Le droit à la défense est un droit constitutionnel (article9 alinéa 4 de la Constitution du 25 février 1992)  soulignent-il.
En tous cas, l’article 3 de la Constitution du 25 février 1992 est très clair. Il stipule que : «  nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitements inhumains, cruels, dégradants ou humiliants. Tout individu, tout agent de l’Etat qui se rendait coupable de tels actes, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, sera puni conformément à la loi.
De toutes les façons, la suite de la carrière du ministre de la justice, Malick Coulibaly dépend de l’aboutissement de deux affaires sur la table du procureur de la République du Tribunal de la CIII. Une procédure normale conformément au code de procédure et une sanction exemplaire conformément au code pénale est souhaitée. Il ne doit pas se laisser influencer ou intimider par les gens qui ont d’autres intérêts qu’une distribution saine de la justice.
Moussa Mamadou Bagayoko

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33 COMMENTAIRES

  1. s’il m’appartient de donner la nationalité de bien faisant à un seul homme au mali ça se sera malick coulibaly.Le seul homme qui n’a pas voulu faire l’injustice dans la justice.Je rêve d’être cet homme

  2. Qu’on arrête de faire des faux procès d’intention. Laissons ce ministre faire son boulot cette fois ci. Rien ne le fera démissionné. Il ira jusqu’au bout de sa mission. Courage mon frère, et ne regarde pas derrière toi.Surtout, ne te laisse jamais intimidé par ces!!!!

  3. Le Ministre devrait démissionner depuis qu’il à constaté que ses injonctions ne sont pas respecté par le jardinier de Kati. Un Ministre entier, qui demande que des détenus soient transférés du camp à la gendarmerie et qui n’est pas respecté, vraiment ce ministre pour son honneur doit démissionner. Ca c’est élémentaire, tant que vous ne respectiez pas les lois qui nous régissent, personne ne vous fera confiance. Des enlèvements tous les jours de citoyens se font et le Gouvernement est là à constaté, des militaires pavanent dans les rues de Bko pour nous faire peur avec nos propres armes, des armes achetées avec nos impôts et personne ne parle.

    • je vois que vous n’avez pas bien saisi, s’il demissionne qui va faire la loi à sa place, ensemble nous allons l’aider pour dire non à ses bandes d’ignorants de droits.

    • je crois que la situation est grave pourque nous puissions parler de démission, si le ministre demissionne qui va defendre nos droits, je trouve qu’il faut l’aider pour qu’ensemble nous disons non à ses bandes d’ignorants de droits. Personne viendra construire le Mali, Maliba à notre place, alors ne perdons pas de temps. Debout sur les remparts, nous sommes resolus de mourir pour le Mali, ma chère patrie.

      • Timi en restant il sera comptable et poursuivable car il est déjà au fait de la situation. C’est des actes graves de conséquence : enlèvement et séquestration au su et au vu de tout le monde. S’il n’avait pas l’information il pouvait avoir une porte de sortie, mais c’est lui-même qui à instruit au militaire de se conformer à ce que la loi recommande si cela n’es pas respecté qu’il tire les conséquences c’est tout.

  4. POULANI
    Merci tu n’as dis que la vérité ces vautours peuvent passer le reste de leur vie a insulter Sanogo père et mère comme eux ne sont pas nés le mali ne chavirera pas in shallah

  5. Oh Mali, Maliba, mon pays. Comme on a coutume de dire le Mali taquera mais ne versera jamais.
    Le Mali peut talonner mais ne tombera jamais.
    Ayez fier de notre pays où nous avons privilège le dialogue, la justice, le pardon, etc…
    Nous les Maliens nous voulons quoi ? Nous même nous ne savons pas, sinon tous les honnêtes et courageux hommes ne sont pas morts, il y a des restants même s’ils ne sont pas nombreux, et je vous dirai que Dr Malick Coulibaly fait partie de ces raretés.
    Pourquoi démissionner ? Pour laisser la place aux vautours nous diriger, nous malmener, non, je dis non, car ça suffit, nous avons assez souffert. Au moment où on voit le bout du tunnel, vous voulez qu’il nous laisse tomber au fond du puits. Je vous comprends très bien care en Bambara on dit si tu prends une poignée d’arachides et que tu mets dans la bouche, s’il y a une mauvaise graine dedans que tu es obligé de recracher tout. Il est temps que nous montrons à tous : CEDEAO, communautés internationales à nous-mêmes que nous avons grandis, au lieu d’avaler et recracher que nous, nous pouvons trier, enlever les mauvaises graines.
    Faisons lui confiance, il le mérite, car c’est quelqu’un d’honnête, d’intègre.
    Sa 1ère démission, il nous a laissé aux mains des malhonnêtes, et vous voulez qu’il fasse la même chose, mes amis soyons réalités, il a compris que démissionner ne fait que repousser le problème, alors il faut un changement et il a besoin de nous tous, pour l’appuyer, l’encourager, le pousser. Ensemble nous allons gagner main dans la main contre les malhonnêtes et les malintentionnés.

  6. les berets rouges devaient au contraire avoir le soutien du peuple Malien car ils voulaient simplement mettre fin à un désordre crée par cne sanogo

  7. Vous avez sans doute raison de dire de laisser au ministre de la justice du temps pour travailler. Mais n’oubliez pas non plus que ce temps dont il a besoin n’est pas opportun pour qu’il construise des toilettes pour les detenus. Qu’il sauve cet argent et fasse en sorte que les incarceres soient la ou la loi dit qu’ils doivent etre et que la procedure suive sa voie normale. C’est tout ce qu’on lui demande. Est-ce que c’est complique ca? 🙁 🙁 🙁 🙁

    • Parent, tu sais ses constructions font partir des droits des détenus. puisqu’on veut une justice transparente et indépendante donc on doit mettre ceux ci dans conditions demandées par cette même loi.
      Merci parent

    • Imbécile de DOGONOFAMA. Qu’est ce que tu racontes ?
      Ton père et si on le mettait en tole sans toillette, hein ?
      Il est demandé au Ministre d’être juste, de faire respecter le droit. Façon, lui même comme tous les maliens savent que cette histoire des berets rouges est une pure invention. Les coupables sont déhors. Ils sont juste laches à la junte à s’en prendre à des innocents.

  8. LA CONFIANCE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE EST NECESSAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT D’UN PAYS ENCLAVE COMME LE MALI,LA JUSTICE DOIT ETRE TRANSPARENTE ET INDEPENDENTE POUR AVOIR LA CONFIANCE DU MONDE.

    • Oui,on a besoin d’un sauveur national,il faut un militaire vraiment conscient du devoir de l’armee dans un pays,le mali n’a pas besoin de militaires qui ne veulent que faire de la politique,tandisque les 2/3 de leur pays sont occupes.

  9. monsieur le journaliste, pourquoi vous ne parlez pas de l’interpellation de mohamed dit aklinin directeur général de l’agence pour le développement du nord? il faut avoir au moins cette conscience professionnelle pour édifier le public sur les différentes arrestations.
    Quant à l’arrestation des bérets rouges, je crois que c’est une affaire entre militaires et on a rien à dire. Celui qui intente à ta vie devient ton premier ennemi et je crois que le CNRDRE n’a fait qu’appliquer l’action de légitime défense.

    • Le CNRDRE, n’est-t-il pas l’ennemi du peuple malien au même titre sinon pire que les différents groupes rebelles au Nord? N’a -t-il pas mis l’économie de ce pays à genoux? N’a-il pas détruit des milliers d’emplois? Arrêtez de défendre cette mafia des hommes en tenue milliaires qui font régner le désordre et l’insécurité dans ce pays.

    • Tais-toi connard, on ne rend pas justice. S’il est vrai Sanogo et compagnie ont tout à fait eu raison de procéder à l’arrestation des auteurs du contre-coup, ils auraient été plus grands en laissant leur sort entre les mains de la justice.

  10. Cher lecteur, je pense qu’il faut donne le temps neccessaire à maître Malick,car c un homme valable et il merite le poste, de 1960 à nos jours combien de magistrats ont demissionnes? donc donnons le temps au temps de juger?
    merci

  11. Monsieur le Ministre de la justice ne doit pas démissionner ; il l’a fait la dernière fois parce qu’on a voulu l’imposer de l’injustice. Cette fois ci, il est le chef donc il doit user de toutes ces forces pour une justice indépendante. Il est le plus fort car il a la bénédiction du peuple malien et le bon dieu est avec lui.

  12. Certes les actes perpétrés par certains militaires après le coup sont à condamnés. Je crains beaucoup de gens qui se plaignent des militaires aient vu leurs parents malhonnêtes arrêtés ou leurs rêves de continuer à piller ce pays sans impunité s’envoler.
    Prions Dieu que le Mali soit sauvé. Amen

  13. une armee sans honneur, sans fierte, sans aucune dignite, une armee de poltrons, et d’incapables.Vous faites honte au Mali, vous avez souille lh’onneur du mali en fuyant la guerre au Nord.

  14. Je pense que les Maliens se rendent compte petit à petit de leurs erreurs à vouloir soutenir SANOGO et ses comédiens de troupes qui refusent d’aller au Nord.ça quand même été une déviation idéologique, un aveuglement momentané au Mali.

  15. Au Mali comme on a l’habitude de le dire « les gens n’aiment pas les gens » si non pour les affaires dites béret rouge ou tentative d’assassinat du président par intérim, le ministre de justice Dr Malick COULIBALY est entrain de tout mettre en œuvre pour rendre justice. Mais quand on est correcte au Mali, on te laisse pas faire ton travail, avant tout cet homme a fait des visites surprise à kati rien que pour desseller la vérité sur le terrain on a même appris qu’il a ordonné la construction immédiate des toilettes pour ces détenue plus d’autres recommandations comme des matelas, leurs visites et les apporter à manger bref on doit laisser ce jeune ministre travailler et lui donner ausi les moyen de retablir la justice malienne.Courage Dr Malick la jeunesse est avec toi.

  16. Un gang de poltrons incapables et irresponsables qui faire mains basses sur des militaires plus instruits, plus engagés. Ils ont peur car sachant qu’ils ne représentent que la face médiocre de l’armée, il faut chercher à anéantir tous les vaillants militaires afin de pouvoir s’imposer. Que Dieu nous en garde si, notre sécurité revient à ces militaires de ce genre que je vois, je ne sais quand on s’en sortira. Heureusement, qu’il y en a de patriotiques pas comme ses tocards. Qu’ils ne se trompent pas, chaque chose a une fin donc le mieux, c’est chercher à finir bien mais les débiles ne comprennent pas de sitôt.

  17. LES BERETS ROUGES NE FAISAIENT QUE LEUR DEVOIR REPUBLICAIN,ESSAYER DE METTRE FIN AU DESORDRE CREE PAR LES SOLDATS INDISCIPLINES DE KATI.

  18. une armee sans honneur, sans fierte, sans aucune dignite, une armee de poltrons, et d’incapables.Vous faites honte au Mali, vous avez souille lh’onneur du mali en fuyant la guerre au Nord.

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