Le Président de la République a par la même occasion réaffirmé son engagement à améliorer les conditions des forces armées et les mettre d’avantages à niveau.
Cependant pour IBK le plus grand défi pour la plupart des armées du monde aujourd’hui est celui de la lutte contre le terrorisme, un fléau à plusieurs facettes. Selon le chef de l’Etat, ce défi ne saurait être relevé sans la mobilisation de tous.
Le dialogue inter-malien n’a pas été en reste dans le discours du chef de l’Etat. Convaincu que les pourparlers d’Alger vont aboutir, IBK appelle les responsables des groupes armés à venir à la table pour des discussions franches.
« Nous n’avons pas d’autres alternatives », a-t-il ajouté.
Enfin IBK a salué les partenaires du Mali dont l’appui en matière de formation et d’entraînement montre déjà des résultats appréciables.
Les festivités de ce 54ème anniversaire de l’armée malienne ont eu lieu ce matin à Kati. Où le Président a déposé une gerbe de fleurs à la place d’armes. Après avoir déploré les récentes attaques de Nampala et Ténenkou IBKa rassuré que l’armée aura ce qui lui est nécessaire pour défendre la patrie.
Le Président de la république au micro de Alhousseïni Abba Touré.
« Nous sommes dans la douleur, vous avez vu les actions traîtresses qui ont été conduites à Nampala et à Tenenkou fort heureusement repoussées, mais qui ont laissé des victimes. Cela nous engage à aller encore plus fort et plus rapidement dans la reforme de notre outil de défense. Nous nous y sommes attelés le 5 janvier. Nous avons également mis l’accent sur l’urgence de ce que nous appelons la loi d’orientation et de programmation militaire. Voilà une loi qui si elle est adoptée, permettra à chaque année d’allouer de manière forte, de manière légale, de manière obligée, les fonds prévus aux forces armées de sécurité. En terme d’équipements, elle en a besoin. En terme de formation, en terme de conditions de vie, telles que les casernes. Nous ferons tout pour que l’armée malienne ait ce à quoi elle a droit, ce qui lui est nécessaire pour défendre la patrie. »
Depuis 3 ans, l’indépendance de l’armée malienne est célébrée dans un contexte tendu. Pour certains le 20 janvier doit être fêté et s’améliorer au fil du temps. D’autres se posent la question si on doit fêter une armée qui n’a pas le contrôle de la totalité de son territoire.
Nadège Douyon a recueilli les avis des Bamakois sur la question.
« Il y a des gens qui pensent que l’armée est devenue incompétente, qu’il ne faut pas qu’elle fête. Pourquoi pas ? L’armée doit fêter le 20 janvier. Et on leur laisse le temps de s’améliorer. »
« Elle est comme tous les autres pans de la société malienne. Elle ne vit pas ses jours de gloire. Elle n’est pas au point. Et il est important que les décideurs trouvent le juste milieu pour sortir de cette situation.»
« Sans eux, on est pas protégé. Leur fête, c’est une obligation pour nous. C’est comme leur rendre hommage, surtout pour ceux qui sont tombés sur le champ de bataille. »…....Lire la suite sur studiotamani.org