Cet homme au teint marron, constamment souriant avec un langage franc, honnête, et toujours soif du savoir et surtout de l’amitié fait partie de ces hommes qui rallient la passion au travail. D’un parcours atypique et riche, le capitaine Modibo Nama Traoré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est une des plumes d’or du quotidien national L’Essor depuis des années en tant que grand reporter. La quarantaine bien sonnée, père de deux enfants, Modibo Nama est un passionné du football, c’est pourquoi, il ne rate aucun math du côté malien, ce qui fait de lui un bon éditorialiste sportif. Bien qu’il ait presque parcouru tout le continent dans le cadre de sa formation militaire, il est resté toujours égal à lui-même. Il fait partie des fondateurs du journal “Le Clairon ” de l’armée et du bureau de presse des armées, puis de la Direction de l’information et des relations publiques des armées. Parlant du journaliste, il estime qu’il ressemble au bon vin qui se bonifie en vieillissant.
Passionné d’écriture et da quête du savoir, Modibo Nama Traoré a su se frayer un chemin dans le monde de la communication. Originaire de Tèguè-coura dans ila, l’homme est né au camp Soundjata de Kati. Il fréquente l’école fondamentale de Ségou-coura, celle de Diabali et le Lycée de Markala. Le baccalauréat obtenu en série langue et littérature le conduira à l’Ecole supérieure de journalisme de Dakar plus connue sous l’appellation de CESTI, où il sort avec un diplôme supérieur de journalisme. Après la maitrise en communication politique toujours au CESTI, il obtient un certificat en journalisme de proximité de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille en France. Déterminé à étudier, il continue cette fois à l’université d’Ottawa au Canada, où il décroche un master en communication de crise. Une autre formation l’amène au Canada en sa qualité de militaire. Il s’agit des cours d’Officiers des Affaires publiques de Défense et de Sécurité, (standard OTAN) du Centre de Formation des officiers des affaires publiques de Gatineau, province du Québec. Ensuite, ce fut une formation d’administrateurs de radio, télévision et journaux à Pékin en Chine et un certificat d’anglais du Cours de Langue des Forces canadiennes à Borden au Canada. Toute chose qui fait que le contact avec le monde extérieur fait sa plus grande satisfaction dans le milieu professionnel.
Parlant de stage, l’homme a fait ses premiers pas en 1993 à l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) ensuite comme reporteur sportif à l’hebdomadaire Podium, puis l’Essor. Avant d’être Rédacteur en chef des publications périodiques des Forces armées et de sécurité, (Clairon et Frères d’Armes). Il a suivi un stage CIO en Journalisme des sports à Istanbul en Turquie et un stage de reporter sportif à Dakar au quotidien national du Sénégal “Le Soleil “.Cette passion pour le sport fait qu’il consacre son temps libre au sport et à la lecture.
En tant que militaire, l’enfant de Diabaly, a été appelé dans l’armée en qualité d’élément du Service national des Jeunes, (SNJ) 1er contingent de 1985, centre de Koulikoro. Ainsi, il a été retenu par l’armée en 1987 pour la mise en place du service d’information et d’impression des Forces armées et de sécurité. Toute chose qui le maintient dans les différentes formations militaires pour devenir officier et Capitaine en octobre 2009. Signalons que Modibo Nama est officier de presse de l’Ecomog en Sierra Leone depuis 1999. Ensuite chargé de la Communication à Guidimakan et officier de communication et des relations publiques de l’Opération “ Djiguitougou “ des forces armées maliennes au Nord et enfin Officier des affaires publiques de l’exercice d’intervention en Ambre du Sud des Forces canadiennes.
S’agissant de la presse, notre invité du jour a déploré le manque de professionnalisme de certains journalistes. Ce qui est dommage, c’est le fait de ne pas prendre du recul par rapport à toutes les informations qu’ils recueillent. Et surtout de se prendre comme un justicier chargé de redresser des torts. En tant que ” doyen “, pour avoir exercé la profession depuis des années, Modibo Nama, prodigue des conseils à l’endroit des jeunes journalistes venus de divers horizons pour faire carrière dans la presse dit-il, il faut, qu’ils sachent que le journaliste ressemble au bon vin qui se bonifie en vieillissant. Il ne faudrait pas qu’ils aillent vite en besogne, ce n’est pas le diplôme qui fait le journaliste, mais sa capacité à transcender les questions existentielles en faisant preuve d’honnêteté intellectuelle.
La notoriété en matière de journalisme est comme un mât lubrifié, au moment où on se croit au sommet, c’est à cet instant qu’on glisse complètement au pied du mât. Donc qu’ils se cultivent chaque jour et qu’ils fassent preuve d’honnêteté intellectuelle dans tout ce qu’ils font. Sinon ce n’est pas le seul diplôme qui fait le bon journaliste.
Fatoumata Mah Thiam KONE
bravo a ce brillant monsieur il à toujours été un homme exemplaire je sais de quoi je parle car je l’ai connue au CESTI de Dakar et il m’a toujours dit que le diplôme ne fait pas le journaliste merci encore Grand Frère
Bravo! à toi MODIBO même si le moment n’est pas proprice au commentaire sur les uns et les autres. Je connais personnellement Modibo,nous sommes de la même promotion depuis l’enfance, mais la vie est faite que nous avons prisent des chemins differant.Tout simplement c’est un vrais professionnelles aussi bien sur le plan millitaire que journalistique.Calme pragmatique,et toujours la soif de bien faire les choses et même au déla.Continuer comme ça jeune homme à nous donnez toujours des infots sur le sport et aujourd’hui sur l’armée.bon courage.Picko
REGARDEZ , écoutez , reflechissez , ANALISEZ et faites vos conclusions
http://www.youtube.com/watch?v=zg2PWfGaerk
Mes chers compatriotes imaginez de Tél reportage en pleine guerre.Cest vraiment honteux de la part d’un journaliste ou plutôt un griot.si non dites nous les mérites de se mr.on sent fout de lui parlez nous plutôt de ces vaillants hors ki se battent pour le mali
Monsieur le journaliste… j’espère que vous n’êtes pas musulman ! pour faire référence au VIN !!! 😉 😉
C.est griot come presque la majorité des journalistes du pays.
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