HAYAMANIA 2: Amadou Haya Sanogo Le présumé boucher de Kati dans le train de la CPI ?

23

Amadou Haya SanogoL’inculpation du général Sanogo confirme ce que Le Reporter a toujours pensé. Que, soldat, promoteur d’un débile coup d’Etat, Amadou Haya Sanogo, fut un instructeur à ne pas imiter. Un capitaine qui ne cherchait  qu’à se sauver. Un chef militaire stratège qui ne pense qu’à lui-même. Avisé, votre journal lui conseillait de ne pas composer avec les  politiques. Que cela ne se fait pas ! Hélas, Haya nous traitait d’égoïstes avec des menaces de mort. Dur d’avoir tôt raison. Reste que du piètre capitaine au show man télé, devenu général cadeau de Noël, Amadou Haya, du fond de sa cellule, ne peut que nous donner raison. Ainsi, Le Reporter qui vous a toujours entretenu de l’ambiance Sanogo, continue suite à son arrestation de vous édifier sur l’avènement de la honteuse ère d’Amadou Haya.

 

Hayamania 2 : Amadou Haya Sanogo : du piètre capitaine au général cadeau de Noël. Deuxième chronique sur la démesure d’un homme qui se prenait pour un être à part et considérait le Mali comme un titre foncier, dont le malheur aura été de danser le djanjon. Un rythme qui ne se danse pas comme cela, avec seul fait historique des Hayades, ces tirs meurtriers !

 

 

Rappelez-vous. Dans les colonnes de ce même journal, il avait été écrit que les frasques du général Sanogo lui conduiront au mieux chez la  justice malienne et au pire à la CPI. Bonne appréciation pour la justice malienne. Quant à la CPI, la découverte du charnier de Diago constitue un mini ticket. Pendant que l’action des défenseurs des droits de l’homme en fait foi. Dans un pays sous tutelle internationale, comme le Mali,  le sommeil de Sanogo, s’il arrive à dormir dans sa cellule, est bien perturbé.

 

 

Amadou Haya Sanogo ambitionnait de faire comme ATT. Il composa  alors un deal avec IBK et Dioncounda. Aujourd’hui, il est pris à son propre piège, le général De Gaulle du Mali est en prison. Et cherche son monde. Deal fatal pour lui. Et pourtant ! Au faîte de son pouvoir, Sanogo avait tout ravagé. D’abord les leaders du Fdr et quelques hommes politiques, soupçonnés eux de financer les mercenaires pendant que le Premier ministre Cheick Modibo Diarra fut dégagé au motif qu’il œuvre contre son intronisation à la Magistrature suprême.

Au Mali donc, la République de Kati est née. Ici et ailleurs, le capitaine excelle dans son jeu favori : brutalité, arrogance, vanité avec toujours la main sur la gâchette. Les actes fleurissent à son nom. L’homme est brave. Il peut sauver le Mali. Pour cela, il s’oppose à l’intervention de la communauté internationale. Appuyé en cela par IBK, l’actuel président. Dioncounda, alors président par intérim, se voit tous les jours humilié, par l’impossibilité du capitaine à respecter l’autorité institutionnelle. Bozola fait l’écho. Pas un évènement, sans que Sanogo ne s’exprime sur l’Ortm.

 

Confiant aux termes des deals entre IBK et Dioncounda, Amadou Haya Sanogo a toujours en tête qu’il va gérer un jour le pays. Naïf et  imprudent, il s’active à se donner une popularité. Les activistes et opportunistes sont dans la mouvance. Le Mali sans Haya n’est pas imaginable.

 

 

Pendant ce temps, IBK qui bénéficie des honneurs, quitte le Fdr. Et amine une alliance opérationnelle avec les forces dites du changement, les proches de Sanogo. Preuve, les manifestations co-organisées, à la veille même de l’assaut jihadiste sur Konna, par les responsables de la Copam et du regroupement IBK 2012. Enfin, IBK aura été de tous les combats impulsés par la junte : convention nationale, concertations nationales, opposition à la venue de toute force étrangère au Mali. L’homme, on le sait, a le sens de l’engagement. Tout comme le capitaine Sanogo. Qui aura de la hauteur à réconcilier des hommes politiques. Comme IBK, Soumeylou Boubèye Maïga et IBK et Dioncounda Traoré. C’était un samedi 20 avril 2013, au domicile familial de Dioncounda à Lafiabougou. Ce jour-là, IBK et Dioncounda se sont pardonnés. Ils ont juré  de ne  plus se trahir, affirme notre source.

 

 

Une semaine, plus tard, soit le dimanche 28 avril 2013, IBK organisera un grand festin à Sébénicoro en l’honneur de Dioncounda Traoré. En réalité, chacun des réconciliés, y compris le médiateur lui-même, avait son propre agenda. Ils se sont tous servis du capitaine réconciliateur qui est le seul aujourd’hui à broyer du noir. IBK lui affirme que justice sera faite. Soumeylou Boubèye Maïga, actuel ministre de la Défense, justifie sa livraison à la justice par la réclamation des parents des disparus. Dioncounda se tait et se prélasse des honneurs suite à sa bonne conduite de la Transition au Mali. Encore une fois, le général a eu tort de  ne  pas lire Le Reporter.

 

Haya est seul. Et devient, peut-être avec la récente découverte, le présumé boucher de Kati. Un mini ticket pour son déplacement à la CPI. Un homme isolé, oui certainement. Le général n’est plus avec ceux qui sont partis le chercher au Cercle de Mess de Badalabougou. Son propre entourage, créé pour le besoin de la cause, a disparu. Seule sa femme est restée et une pléiade d’avocats reconnus comme défenseurs des causes perdues. Convaincus tous que la cause de Sanogo assure de la publicité. Elle fait gagner dans tous les cas. Celui qui se tapait les 164 millions de Fcfa par mois.  Ajoutez à cela les pillages de la Douane et les apports de tous ceux-ci qui cherchaient protection. On comprend alors que défendre le général Sanogo ne se refuse pas.

 

 

Mais, fait-il dire que le général ignorait jusqu’à son arrestation qu’il était un homme fini ? Et pourtant, il avait des raisons de croire que son pouvoir est terminé. D’abord par une lecture de la fuite de Konaré, la disparation ensuite du colonel Youssouf Traoré et de bien d’autres signes. Le problème est que Haya croyait à la puissance magique de son bâton et aux sacrifices recommandés par ses géomanciens. Eux, qui lui avaient prédit un destin national. Sauf qu’il y a de ces sacrifices qui en appellent toujours d’autres. Parmi eux, l’enfer, que vit de nos jours Amadou Haya Sanogo.

 

 

Reste qu’au  fond, IBK n’a jamais fait confiance à Sanogo. Il l’a affirmé à Dicko en faisant savoir à ce dernier qu’il est un homme politique et que les affaires militaires doivent rester entre militaires. Comme dit notre source, «On leur avait dit de se limiter à la mutinerie et de négocier avec ATT, cela n’a pas été le cas le matin du 22 mars 2012. Nous leur avons dit de remettre le pouvoir aux autorités légitimes, ils ont dit non. Ils ont préféré écouter les Oumar Mariko, Mountaga Tall, Mahamoud Dicko, Younouss Hamèye Dicko, Me Gakou et certains jeunes politiciens. Aujourd’hui, voilà le résultat !».

 

Ce qu’on ne dit pas, c’est que Kati sous Haya, ce sont des pages et des moments intenses, du 22 mars 2012 au 14 octobre 2013, date du départ du général de Kati. Chaque jour, c’était des tueries, des assassinats et des éliminations physiques. Haya était devenu un dieu. Mais, un dieu trouillard. Qui décide de ne pas animer l’enfer seul et dénonce ses associés. Comme quoi Le Reporter avait raison. Amadou Haya est un chef militaire à qui il ne faut pas faire confiance. Piètre capitaine, général cadeau de Noël, présumé boucher de Kati, éventuel pensionnaire de la CPI. Hayamania,  la suite dans le prochain N° de Le Reporter !

Békaye DEMBELE

Commentaires via Facebook :

23 COMMENTAIRES

  1. Tu n’as rien compris le naïf Massaré, pourquoi Sanogo le lâche a dit que les soldats qui sont partis lui arrêter sont partis pour lui tuer et non pour l’arrêter en réalité et que ces soldat avaient pour consigne ferme de lui tuer le cas ou il résiste.

    Donc le grand lâche a préféré lui suivre et accepter toute cette humiliation que la mort, sinon c’était l’occasion pour lui de mourir en martyre et en héros.

    Le lâche Sanogo est fini donc des gens lâches comme toi aussi il faut l’accepter

  2. Coulibaly Coulibaly a mieux compris cette affaire que tous les autres qui sont sous hypnose de la maudite presse apatride.
    Vous vous réveillerez tous et serez profondément déçus.
    Le Gl Sanogo s’est défendu en homme. Tout individu sensé agirait comme lui.
    Même s’il sera condamné, il n’aurait rien à regretter.
    Un militaire ne craint pas la mort à fortiori la prison.
    Arrêtez d’attiser le feu sinon vous serez brûlés!

  3. Je pense que c’est une leçon pour tous les dirigeants de l’Afrique et du Monde.
    HAYA pensait que diriger le Mali est un jeu d’enfants, mais il faut de l’expérience d’abord, surtout qu’il a trop aimé l’argent. VOILA LE RÉSULTAT QUI N’EST PAS SURPRENANT.MERCI

  4. la justice est devenue fout ,CPI aussi,IBK,ETplus tous les politiciens au mali vous etez tous devennue ignorants

  5. 😆 😆 😆 😆 MAINTENANT LES JOURNALISTE ONT RETROUVE LEURS LANGUES ET PREFERE ATT QU’AYA APRES AVOIR GOUTER LA COMPARAISON 😆 😆 😆

  6. Cette CPI s’esn fout carrement alors des militaires egorgés le 24 janv 2012 à Aguel hoc, des filles et femmes violées au nords…..
    En tout cas les faits sont averés dans cette affaire de berets: le 30 avril 2012 certain berets rouges (pousser par des hommes politiques proches d’ATT) ont attaqué par surprise(donc tuer 7 berets verts à l’ORTM devant des dixaines de temoins),ils ont ensuite tuer par surprise des berets verts à l’aeoroport (devant des dixaines de temoins) et ils ont ensuite tuer à Kati avant de perdre le combat. Alors pensez vous que ces meurtres (extar-judiciares) sont normaux ? Alors arretons de soutenir un camps seulement et laissons la justice punir tous les criminels impliqués (berets noirs, vert, rouge, maron…) Soyons objectif et arretons de politiser cette affaire. Le Mali est entrain de perdre Kidal, et ça cè une affaire politique et non judiciare

    • Je ss du meme avis que voius Coulibaly…….

      L’effet de surprise est tjrs precede de PREMEDITATION de la part de l’attaquant,ils ont plane d’attaquer et de tuer leurs d’arme sans la moindre sommation ….

  7. Reporter ! Reporter ! Tu n’en à pas après HAYA NON NON Mais tu cherche des pous dans la tête d’IBK ➡ 😆 😆 ❗

  8. En tout cas les faits sont averés: le 30 avril 2012 certain berets rouges (pousser par des hommes politiques proches d’ATT) ont attaqué par surprise(donc tuer 7 berets verts à l’ORTM devant des dixaines de temoins),ils ont ensuite tuer par surprise des berets verts à l’aeoroport (devant des dixaines de temoins) et ils ont ensuite tuer à Kati avant de perdre le combat. Alors pensez vous que ces meurtres (extar-judiciares) sont normaux ? Alors arretons de soutenir un camps seulement et laissons la justice punir tous les criminels impliqués (berets noirs, vert, rouge, maron…) Soyons objectif et arretons de politiser cette affaire. Le Mali est entrain de perdre Kidal, et ça cè une affaire politique et non judiciare

    • Coulibaly, toi tu n’as rien compris! Ces soient disant morts de bérêts rouges que tu dis morts, sont morts au combat, c’est une autre histoire. Ce sont les actes lâches de Sanogo,soustraire des malades, arrêter des prisonniers, les exécuter sommairement et les enterrer clandestinement!

      • Je persiste et signe encore: Arretons de choisir un camp seulement. C’est une affaire judiciare et laissons la justice punir tous les militaires coupable de meurtres (execution extra judiciares) aussi bien qu’à Diago mais aussi à l’ORTM, à l’Aeoport et à Kati. Soutenir un camp contre l’autre ne reglera pas cette affaire judiciaire et non politique.

          • Coulibaly bis n’aabsolument rien compris, ou il fait semblant de ne pas comprendre!

            Des morts au combat, quel que soit leur camp, ça relève de faits MILITAIRES!

            Des des malheureux menottés et lâchement exécutés, ca relève de faits CRIMINELS!

            Par ailleurs, si les cancres de kati n’avaient pas fait un coup d’état, les bérets rouges n’auraint JAMAIS eu à tenter un contre-coup d’état!

    • Coulibaly, toi tu n’as rien compris! Ces soient disant morts de bérêts rouges que tu dis morts, sont morts au combat, c’est une autre histoire. Ce sont les actes lâches de Sanogo qui l’amènent chez le juge,soustraire des malades, arrêter des prisonniers, les exécuter sommairement et les enterrer clandestinement!

    • Coulibaly est de l’espèces de fuyards qui n’est pas capable de défendre le minimum de sa dignité et qui veut que autres fassent tout pour eux. Va combattre pour reprendre Kidal et arrête de nous intoxiquer avec cette histoire de bérets xxxxxxxxxxxx proches de yyyyyyyyy En 4 mois de règne, la bande de Haya a battu tous les records de cynisme au Mali en ayant à lui seul plus de victimes que tous les régimes et présidents passés réunis;

      Arrêtez vos idiotie et allez défendre le pays.

  9. Je me demande pourquoi la CPI ne delocalise ses geôles dans des zones très hostiles comme dans le desert par exemple. Quand il sera condamné à la prison à vie, il pourra passer le restant de sa minable vie dans la chaleur et les moustiques. Par contre quand on va le garder à la Haye, il ne souffrira pas trop car il beneficiera du climat doux européen.

Comments are closed.