Le ministre français de la Défense est quotidiennement devant les médias de son pays pour faire le point de l’évolution des opérations au nord. Au Mali, seulement deux conférences de presse de la direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) et aucune apparition du ministre Yamoussa Camara devant les journalistes maliens. La démarche de communication est révoltante et mérite d’être dénoncée, surtout face aux contradictions régulières entre cette direction et l’Etat-major général.
On a l’impression que la guerre se déroule en France. Mais en fait, c’est au Mali qu’elle se passe. En moyenne, tous les jours, le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, tient une conférence de presse dans son pays sur la situation au Mali. Un exercice de communication plutôt salutaire, car il permet de faire le point devant les journalistes, de la progression des troupes françaises et maliennes dans le cadre de la guerre déclenchée contre le terrorisme sur notre sol.
Au Mali, la démarche est autre. Et près d’un mois après le début des opérations de reconquête du Nord, le ministre malien de la Défense garde un silence radio quant à la mise à disposition des informations utiles à la presse. D’où l‘avis de certains journalistes qu’il s’agit sans doute d’un mépris vis-à-vis des médias de son pays. Seulement deux conférences de presse organisée par la Dirpa. Peu en cette période où le moindre détail de l’évolution de nos troupes doit faire l’objet d’une communication par devoir au peuple.
L’initiative d’une conférence de presse hebdomadaire (au début) prise par la Dirpa a été fortement saluée. Seulement voilà, non seulement le chronogramme n’est pas respecté, mais après chaque conférence de celle-ci, la contradiction et la cacophonie éclatent au grand jour. La première, c’était au tout début des opérations, quand la Dirpa avait annoncé l’arrivée des troupes sénégalaises et nigérianes aux côtés des forces maliennes et françaises. Le lendemain, coup de théâtre. Car les pays concernés ont vite apporté un démenti cinglant.
Le dernier exemple en date (le plus agaçant) reste la présence ou non de l’armée malienne à Kidal. La semaine dernière devant les journalistes maliens, le directeur adjoint de la Dirpa est formel : l’armée malienne est belle et bien présente sur le sol à Kidal. Et le soir, un communiqué a été lu à la télévision nationale. Moins d’un jour après, c’est chef d’état-major général des armées, le général Ibrahim Dahirou Dembélé, qui prend l’information de court. Il dément formellement sur RFI la présence de troupes maliennes dans la 8e région.
Revoir la stratégie de communication
Aussi, la seule fois où le ministre malien de la Défense a fait une sortie médiatique, c’est devant les caméras de l’ORTM dans l’émission “Grande interview de la semaine”. Là également, beaucoup de Maliens ont été déçus. Car ce jour, au moment où le ministre Yamoussa Camara expliquait que dans l’affaire des bérets rouges, le travail est en cours pour clarifier le sort à donner à cette unité, son chef d’état-major des armées confirmait le reversement de ces éléments dans d’autres unités. Une vraie cacophonie au sommet de l’armée malienne, et qui témoigne de l’amateurisme de la hiérarchie militaire.
En temps de guerre, la communication est un élément essentiel. Mais le général Yamoussa Camara ne semble pas assimiler la leçon élémentaire. Soldat respecté qu’il est, général de surcroit, il s’offre le luxe de venir devant les caméras de l’ORTM en costume/cravate. Les professionnels de la communication sont formels : il s’agit d’une erreur grave de communication. Quand on est militaire et ministre de la Défense d’un pays en guerre, on communique même à travers l’accoutrement. Et le meilleur choix pour Yamoussa Camara ce jour-là, c’était de venir à cette “Grande interview” en tenue militaire.
Il n’y a pas de doute qu’en matière de communication, le ministre de la Défense doit revoir sa communication. En temps de guerre, il a le devoir de permettre aux journalistes d’accéder à l’information et de faire régulièrement le point de l’évolution de la situation sur le terrain. Il ne s’agit point d’une faveur accordée à la presse malienne, mais d’un devoir d’informer son peuple en période guerre.
Au moment où les forces armées et de sécurité doivent faire face à un lynchage médiatique des chaines de télévision étrangères sur de prétendues “exactions sur les Touaregs par les militaires maliens”, le général Camara n’a pas le choix.
Issa Fakaba Sissoko
nul nullard and nullo.
C’est dommage je crois c’est carrant de general il ne peut rien dire je crois c’est très grave ? le ministre français fait la situation de la guerre tous les jours au monde et aux journalistes ,toi qui est concerné par la guerre on dirait qu’il n’existe pas c’est très grave ?quelle honte regerde des generaux comme ça ? il faut faire pour nous la situation surtout à kidal et l’etat de tes troupes ? meme le nombre de militaire engagé par le mali n’est pas connu ,nombre de bléssés et de mort ne sont ? le peuple à besoin de savoir tout pour faire des prièrres de mort ? le peuple exige ton apparution à faire la situation ? de son armée vraiment ?
‘ On a l’impression que la guerre se déroule en France. Mais en fait, c’est au Mali qu’elle se passe. En moyenne, tous les jours, le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, tient une conférence de presse dans son pays sur la situation au Mali…’ /// … : Que les dirigeants Français s’expriment sur ce qui se passent au Mali, ce n’est pas nouveau. Leur parole est écoutée… Même avant cette guerre… Les ambassadeurs de France successifs à Bamako, sont plus connus des Maliens que les Ministres du gouvernement du Mali, tant ces Ambassadeurs sont présents dans les médias Maliens…!
au moment où le ministre Yamoussa Camara expliquait que dans l’affaire des bérets rouges, le travail est en cours pour clarifier le sort à donner à cette unité, son chef d’état-major des armées confirmait le reversement de ces éléments dans d’autres unités. Une vraie cacophonie au sommet de l’armée malienne, et qui témoigne de l’amateurisme de la hiérarchie militaire… /// … : Non Monsieur ! nous sommes tous impatients de voir notre pays libéré du harcèlement, de la terreur des narcotrafiquants et de leurs commanditaires, mais il faut laisser nos soldats faire ce qu’ils ont à faire, il faut leur faire confiance.
C’est vraiment mesquin, il ne fait bon d’être dirigeant en ce moment au Mali. Le Chef d’Etat Major des Armées du Mali s’exprime à la télé… le lendemain certains le lui reprochent… Le Ministre de la Défense ne s’exprime pas, il se fait critiquer…
Bonne analyse, constat véridique. Ces Généraux sont des généraux de salon. Dans une armée sérieuse, il n’aurait même pas le grade de Capitaine, tellement ils ont nuls.
Le PC opérationnel se trouve à Paris et notre état major se complaint à Bamako sans donner la moindre information crédible au Peuple.
Un General habille en civil alors que son pays est en plein guerre! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 En fait Il vous a deja tout dit! Essayez de comprendre qu’il n’a plus rien a nous communiquer! Serval est sous le commandement des Francais et la Misma si jamais cela fonctionnera sera sous le commandement du Nigeria! A ma ba wa? Ah le Tchad (2000 hommes ) n’obeit qu’a la France….
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