A peine arrivé à Gao, mardi dernier, des réflexions seraient déjà en cours sur une éventuelle localisation des zones d’intervention du Groupe Technique Inter Arme 1. Dans la région de Kidal ?
Une semaine après, les premières nouvelles indiquent que le GTIA1 est sur une probable redéfinition des zones d’intervention. « Nous ne sommes ici, à Gao, que pour un certain temps. Nous allons être déployés ailleurs, mais nous ne savons où pour l’instant. Gao n’est pas notre destination finale. Mais là-bas nous sommes plus proche des faits », nous a confié par téléphone un militaire du GTIA1, vendredi dernier.
Où serez-vous déployés ? A Kidal ? Pas de réponse favorable à notre question. « C’est bien possible », a laissé entendre notre interlocuteur.
Quant au moral de la troupe, elle va beaucoup plus mieux maintenant contrairement à un moment où la difficulté des conditions de vie et la question des per diem des militaires en formation avaient animé les colonnes des medias de la place. Après les 10 jours de permission, ils étaient revenus en rebelles contre les autorités militaires, sinon même l’Etat pour la simple raison que leur doléance, les per diem, (‘’nos dus’’, comme ils le disaient), n’a pas eu de suite favorable.
Le message de la hiérarchie militaire lors du dernier rassemblement à Koulikoro a mis de l’eau dans le vin. « C’est une question de nation et non d’individu ou de groupe quelconque. L’Etat n’a pas les moyens et le seul prix de récompense est que vous sauvez l’honneur du Mali qui nous est tous cher », telle aurait été en substance les mots qui ont atténué la colère et remonté le moral du GTIA1 Waraba.
Boubacar Yalkoué