Grogne contre l’envoi de soldats de la CEDEAO au Mali : Va-t-on vers une nouvelle crise au sommet de l’Etat?

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Décidément, les acteurs de la crise politico-sécuritaire et institutionnelle  du Mali ont du mal à accorder leur violon pour faire face à l’essentiel. La requête adressée par le président de la transition, Dioncounda Traoré, mardi 4 septembre, à la CEDEAO en faveur d’un soutien militaire international pour la reconquête des régions du nord suscite quelques appréhensions.  Si une bonne partie de l’opinion s’est réjouie de cette demande, les ex-putschistes et les mouvements qui leur sont favorables s’insurgent contre la décision, pourtant conforme à l’esprit et aux conclusions de la réunion de finalisation du plan opérationnel d’une intervention de la CEDEAO au Mali ayant regroupé en mi-août les experts de la CEDEAO et la hiérarchie militaire malienne.  


Après la mise en place du gouvernement d’union nationale, la dissolution du CNRDRE, l’auto-proclamation du capitaine Amadou Haya Sanogo comme président du comité de suivi des reformes des forces armées, on avait pensé que le terrain d’entente était enfin trouvé au sommet de l’Etat entre les acteurs de la crise malienne. C’est le contraire que nous constatons aujourd’hui avec les réactions des uns et des autres  à propos de la lettre du Pr Dioncounda Traoré adressée le mardi dernier à la CEDEAO.
Dans cette correspondance, le président intérimaire “demande un renforcement des capacités antiterroristes, par l’envoi d’un détachement de fonctionnaires de police et par l’envoi aussi d’équipements”. Il sollicite également “un appui aérien et l’envoi de cinq bataillons à partir de la ligne de front, qui seront graduellement engagés pour contrôler les villes reconquises”.
Cette demande à notre connaissance est conforme aux conclusions de la réunion de finalisation du plan opérationnel de l’intervention de la CEDEAO au Mali. Laquelle rencontre s’est tenue en mi-août à l’Ecole de maintien de la paix. Cette  réunion de Bamako s’est achevée sur ”une convergence de vues entre la CEDEAO et les autorités maliennes en ce qui concerne la phase 1 de l’intervention de la MICEMA, à savoir la sécurisation des autorités et des institutions de la transition”.
Cette tâche, selon les deux parties, sera désormais assurée par les forces de défense et de sécurité maliennes.
Pour les phases 2 et 3 portant “la contribution de la MICEMA au renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité maliennes à travers leur réorganisation et leur entraînement  et le soutien à ces Forces dans la reconquête du Nord-Mali   actuellement occupé par des groupes rebelles islamistes”, le chef d’état major des armées, Ibrahim Dahirou Dembélé avait affirmé : ”Ce sont les troupes maliennes qui seront devant, personne ne fera cette guerre à la place du Mali, les autres forces (celles de la MICEMA) viendront en appui”. Autant dire que la hiérarchie militaire est sur la même longueur d’onde que la CEDEAO et que le président Dioncounda a agi dans cette logique.
Mais voilà qu’à la grande surprise de tout le monde, les ex-putschistes de Kati, par leur porte-parole, Bakari Mariko, affirment sur les antennes de RFI : “Nous ne voulons pas de soldats de la Cédéao sur notre sol”. En revanche, l’ex-junte se dit favorable à l’envoi de formateurs et d’appui logistique, notamment aérien. Bakary Mariko a tenu également et surtout à souligner que l’ex-junte demande le déblocage des armes qui ont été achetées par le régime du président malien renversé, Amadou Toumani Touré, et qui sont retenues, depuis fin juillet, par des pays de la Cédéao, notamment la Guinée et le Sénégal. “Nous demandons à la Cédéao qu’elle libère nos armes “, a-t-il déclaré.  Avec cette sortie, qui engage certainement le Capitaine Amadou Sanogo, on se demande alors que veulent les ex-putschistes de Kati, qui depuis leur mutinerie le 21 mars contre la République, ne sont pas allés au front et empêchent le Mali de recourir à des forces étrangères. Chaque Malien serait fier aujourd’hui que notre armée libère seule le nord, mais tout le monde est conscient que cette armée, même si elle dispose d’un effectif, n’a pas de combattants aguerris. C’est une réalité dure à digérer, mais c’est ainsi.
Pourquoi, vouloir alors créer à tout prix le blocage là ou on n’en a pas besoin  et retarder le pays dans sa marche vers la reconquête de son intégrité territoriale? En tout cas, si c’est pour le Mali  que chacun se bat, il est temps d’arrêter toute intransigeance et le double jeu qui ne profitent qu’aux ennemis jihadistes du paisible peuple malien.
Youssouf Camara

Le 1er vice-président de l’ADEMA, iba N’Diaye

«L’appui de la CEDEAO,  de l’UA, de l’ONU est plus que jamais nécessaire»

L’Adéma salue la demande formulée par le président de la République qui redonne aujourd’hui aux Maliens du nord et du sud, de l’intérieur et de l’extérieur la confiance et l’espoir légitimes de pouvoir retrouver leur dignité et leur liberté par la reconquête des territoires occupés et la restauration de la laïcité. L’armée malienne trouvera ainsi les appuis complémentaires indispensables pour réussir le dur combat qui l’attend en accroissant ses moyens d’action et ses chances de succès.

Au peuple malien tout entier, les semaines et mois à venir demanderont beaucoup de sacrifices physiques, intellectuels, matériels et financiers, les mêmes qui ont permis à la nation malienne son indépendance en 1960 et la victoire en 1991, de la démocratie et des droits humains.

L’Adéma se dit solidaire du président de la République et du Gouvernement d’union nationale dans les dures éprueves qui nous attendent. L’appui de la CEDEAO, de l’UA, de l’ONU, celui de tous les pays amis et organisations internationales épris de paix et de développement est plus que jamais nécessaire pour conforter notre armée.

 Le président du RDS et de l’ADR, Pr Younouss Hamèye Dicko du RDS et de la COPAM

«Nous ne voulons pas de troupes étrangères sur notre sol»

On ne peut pas décider de faire venir des bataillons dans notre pays sans bien réfléchir aux conséquences que cela peut avoir. Je pense que même si on est président de la République par intérim, on ne doit pas décider de façon unilatérale de l’intervention de troupes étrangères dans notre pays.

Nous, notre position est claire: nous ne voulons pas de troupes étrangères sur notre sol. Nous ne  voulons pas que des troupes étrangères viennent piétiner nos valeurs ici. 

Nous voulons que des amis nous aident, mais il y a une espèce d’hérésie qu’il ne faut pas commettre. Pourquoi  on veut nous aider et on confisque nos armes dans les ports des pays voisins. Si on veut vraiment nous aider, qu’on nous laisse nos équipements militaires et qu’on nous appuie.  Nos forces armées sont capables de régler cette affaire. Il faut qu’on nous respecte. Nous sommes une nation souveraine digne de respect et d’un minimum de considération. Encore une fois, nous ne voulons pas de troupes étrangères chez nous.

 Le président de YELEMA, Moussa Mara (CSM) :

“L’appui de la CEDEAO est nécessaire mais   il faut que le Mali parle d’une seule  voix”

La requête sollicitant l’intervention de la CEDEAO au Mali pour nous aider à libérer le Nord n’est pas une  mauvaise chose. Je dois même dire que la collaboration avec la CEDEAO est une nécessité. D’ailleurs, elle intervient depuis déjà deux mois à travers les rencontres des experts dont une s’est tenue ici à Bamako. Seulement, il faut que le Mali parle d’une seule voix, c’est-à-dire de manière concertée.

Qu’on ne dise pas que nous avons besoin de cinq bataillons, alors que les militaires disent qu’on n’en a pas besoin. Le Mali ne doit se livrer de cette façon en spectacle face à la communauté internationale. Je crois sincèrement que l’appui aérien et logistique est vitale. S’il doit y avoir un déploiement en hommes venant des troupes de la CEDEAO, que les militaires maliens jouent les premiers rôles.

 Crise au sommet de la COPAM :

Débarquer Amion et Adama en relisant les textes?

Après avoir essuyé les critiques de leurs camarades de la Coordination, les responsables de la COPAM, accusés de trahison dans le processus de la formation du gouvernement d’union nationale, Hamadoun Amion Guindo et Dr Adama Traoré devraient être débarqués en douce ce vendredi à l’issue de la réunion de relecture des statuts et règlements intérieur de l’organisation.

Selon nos informations, les deux amis résistent mais, “ lorsqu’on a été mordu par le serpent, au lieu de craindre le ver de terre, on tue le serpent d’abord “, a laissé entendre un des responsables de cette organisation pro-putsch.

On s’achemine, selon notre source, vers la relecture du règlement intérieur et des statuts pour restructurer l’organisation en adoptant par exemple le système d’une présidence tournante. Ce qui permettra de débarquer en douce Hamadoun Amion Guindo et Dr Adama Traoré accusés d’avoir trahi les autres pour avoir réussi à faire entrer au gouvernement deux des leurs (les ministres Boubacar Amadoun Kébé et Bréhima Tolo) sans une concertation préalable

 

Rassemblées par Bruno D SEGBEDJI

 

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22 COMMENTAIRES

  1. NE PAS SE TROMPER DE COMBAT, LA CEDEAO ÉPAULE LES MALIENS POUR ASSUMER LEUR SOUVERAINETÉ ET LEUR CITOYENNETÉ

    Bonjour,
    Après la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président de la République du Mali par Intérim, certains Maliens se posent des questions et ont l’impression que la CEDEAO va leur arracher une partie voire toute leur souveraineté et/ou faire la guerre à leur place.

    Certainement pas, la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté, ni faire la guerre à leur place.

    Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi, la CEDEAO a accepté le gouvernement d’union nationale qui a été constitué au Mali sur proposition du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, et validation du Président, Dioncounda Traoré.

    Concernant la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président, compte-tenu de la crise Malienne, après avoir mis en évidence l’urgence d’une action concertée et coordonnée du Mali, de la CEDEAO et de la communauté internationale, elle demande une aide à la CEDEAO dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme.

    Cette aide concerne principalement le renforcement des moyens logistiques et des capacités antiterroristes, l’appui par une police scientifique pour une guerre électronique, le soutien et l’appui aérien aux forces de défense et sécurité du Mali, la sécurisation et le contrôle des villes conquises, l’acheminement de l’assistance humanitaire et un détachement de liaison avec la MICEMA qui pourrait être déployé au sein du centre de coordination des opérations de sécurisation des institutions de transition du Mali.

    Ainsi, avec ou pas l’usage de la négociation, l’aide souhaitée convient pour une guerre directe que pourrait mener les forces de défense et sécurité du Mali avec une sécurisation des villes conquises faite par la CEDEAO mais aussi pour une guerre informationnelle (guerre électronique axée sur des renseignements vérifiés et sécurisés et sur une police scientifique) telle que je la propose.

    Dans tous les cas, les forces de défense et sécurité du Mali seront devant et piloteront les opérations sur le terrain avec une sécurisation des villes conquises qui sera assurée par la CEDEAO/UA/ONU.

    Alors, que veulent certains Maliens qui s’opposent à cette proposition du Président ou à celle de la CEDEAO ?

    La lettre du Président laisse la liberté de choix au Mali pour l’opérationalisation sur le terrain. C’est donc aux Maliens que revient la lourde tâche de faire le choix entre la guerre directe avec ou sans négociation préalable, la négociation et une guerre informationnelle (plus précise) telles que je les propose ou toute autre combinaison.

    A la manière de ce que dit le Président Obama, aux Américains, c’est, maintenant, aux Maliens de faire le choix définitif pour transformer l’espoir en opportunités pour libérer le Mali, pour le développer durablement et pour générer le bien-être pour tous.

    COMPTE-TENU DE LA SITUATION, LES MALIENS N’ONT PAS LE DROIT DE SE TROMPER DE COMBAT, QUI NE DOIT PAS ÊTRE CONTRE LE PRÉSIDENT OU LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION OU CONTRE LA CEDEAO OU LA MÉDIATION.

    LES MALIENS DOIVENT FAIRE LE BON CHOIX POUR PRENDRE EN CHARGE, DANS L’UNITÉ, LEUR PROBLÈME COMMUN.

    Pour ce faire, la participation et l’engagement de tous, ainsi que le fait de prendre leurs responsabilités et assumer leur citoyenneté sont indispensables.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  2. La matrice des crises au Mali
    Le Mali est confronté à deux crises majeures: 
    1. Sécuritaire: occupation des 2/3 du territoire par des groupes islamiques et criminels;
    2. Institutionnelle: régime d’exception au sud du pays et confusion à la tête de l’état malgré l’existence d’une constitution et des institutions officielles de la république;
    Et d’une triple crise de société:
    3. Crise identitaire ( dépravation des mœurs et dérives comportementales de toutes sortes, et propension à prendre tout élément étranger ou opinions divergentes comme ennemis…)
    4. Crise morale (perte de confiance en soit et aux valeurs sociales reconnues, résignation, fatalisme…)
    5. Crise civique (règne du gain facile, piétinement de biens collectifs, non respect de la république et de l’autorité, non accomplissement des devoirs des citoyens, tendance à s’approprier tous les droits…)
    Les deux crises majeures sont en réalité la résultante de la triple crise de société qui a ébranlé pendant des décennies les fondements de la société malienne basée sur le respect mutuel, l’entraide, le collectivisme, la retenue, le pardon, le cousinage, le voisinage, la fraternité et la reconnaissance et le respect des anciens.
    En fissurant ce ciment social consolidé à travers les siècles, nous avons cultivé en nos seins: l’égoïsme, la gourmandise, l’indifférence et l’insouciance.
    Chaque malien ou presque a commencé à vouloir se sentir lui et ses proches au centre du monde et à considérer les autres comme étant nés uniquement pour la périphérie.
    Dans cette situation, la mauvaise gouvernance et l’incivisme deviennent les règles et tout le monde s’adonne à la recherche du gain facile, ouvertement dans nos administrations, dans l’armée,  dans nos entreprises, nos projets, nos familles, nos lieux de travail,  sans que cela ne gêne personne.
    À cause de ces pratiques, malgré l’or, le bétail, l’office du Niger et la culture du coton nous sommes restés parmi les dernières nations sur la terre en terme de développement sur tous les plans.
    Le constat est amère sur toute l’étendue des 1241000 km² du Mali, mais il est encore beaucoup plus révoltant au nord, compte tenu de l’immensité du nord et de la rudesse de son  climat.
    Et cela malgré des programmes d’investissement à coup de milliards pendant plusieurs années orientés vers le nord mais jamais d’audit financier et d’audit de performance pour évaluer l’efficacité réelle desdits programmes sur les populations concernées.
    Un seul exemple: aucune route goudronnée ne lie deux capitales régionales du nord de notre pays.
    Cela semble ne déranger personne.
    C’est toujours le ” vive Moussa”, le ” ATT en bè sa inôfè” et le ” Sanogo sauveur” basé sur le déni de réalité et le manque de courage pour regarder les vrais problèmes de la nation en face car allergique et réfracteur aux critiques.
    Donc forcément quand on baisse la tête et refuse de regarder en face, on quitte facilement le droit chemin, on s’égare.
    C’est exactement ce qui est arrivé avec ATT en voulant résoudre, à sa seule manière, le dossier du nord, qui n’est en réalité qu’une copie de la matrice de la crise multiple  de société qui nous a rattrapés dans notre marche à tête baissée errant ensemble dans le faux.
    Mais, compte tenu la situation rudimentaire de l’armée malienne et de notre forte dépendance financière et technique à l’extérieur, il fallait rester dans le système politique mis sur place en 1991, et régler la question ATT par la justice et non par un putsch et donner une chance aux élections du 29/04/2012 pour éviter le vide constitutionnel et la crise institutionnelle.
    Et cela quelle que soit la situation sécuritaire nord (400000  déplacé s donc 300000 électeurs, au plus, sur 5000000 d’électeurs, 6%, avec un taux de participation maximal de 40%, cela représenterait une perte nette de voix de 2,4% pour tous les candidats).
    Mais à cause de la crise identitaire et civique, les maliens ont eux mêmes enlevé tout crédit à leur propre justice alors que le monde entier les considérait comme une “démocratie”, label et considération pourtant très rare et difficile à trouver sur le continent africain par ces temps qui courent.
    La crise morale à fait que la raison n’a pas prévalu devant les passions et les colères légitimes des populations.
    Maintenant que tout est cassé et que le Mujao pointe ses canons à 120 km de Mopti au moment où l’armée malienne n’est pas encore “prête” pour combattre victorieusement, il faut résoudre la matrice en tenant compte des contraintes suivantes:
    1. Une guerre imminente et inévitable qu’aucune négociation ne saurait éviter,
    2. Une armée malienne volontaire mais non prête, pour l’instant, et ce malgré un budget de défense de minimum 100 milliards de francs pendant 20 ans et jamais d’audit,
    3. Une Cedeao engagée et soutenue par toutes les puissances militaires, mais pouvant être encombrante si les règles ne sont pas bien définies au départ, ce que les hésitations et les agitations inutiles et les choix malencontreux des 5 derniers mois n’ont jamais permis,
    4. Une communauté internationale alliée mais qui exige le retour des putschistes dans leurs casernes pour ne pas s’immiscer dans le pouvoir transitoire, pour satisfaire la sacro-sainte “démocratie”,
    5. Un pays qui risque l’asphyxie financière si la crise multiple perdure,
    6. Et les populations à bout de souffle risquant une catastrophe humanitaire à ciel ouvert.
    La solution la moins pénible pour minimiser simultanément  les contraintes ci-dessus, est un retrait total des putschistes du pouvoir pour avoir une pleine participation de la communauté internationale (financement de la guerre, appui logistique, appui aérien, appui satellitaire, renseignement, communication…) pour combler les faiblesses de l’armée malienne et faire face à l’imminence d’une guerre inévitable.
    Tout entêtement militaire à vouloir conserver une portion de pouvoir, atténuerait le soutien de la communauté internationale et nous priverait de l’assistance internationale indispensable face à la puissance de feu islamiste.
    Alors que la requête d’intervention est formulée par le président Dioncounda  auprès de la Cedeao, c’est pourtant Kati qui se prononce sur d’éventuel rôle et place des forces de la Cedeao dans les futures opérations militaires en lieu et place de l’état-major général des armées  et du ministère de la défense du Mali.
    Cela est un mauvais signal que les autorités transitoires doivent vite corriger en clarifiant tout de suite la primauté de l’autorité politique (présidence intérimaire, gouvernement de transition et assemblée nationale) sur l’autorité militaire (garnisons, officiers, sous officiers et hommes de rang de l’armée malienne).
    Toute absence de clarification à ce niveau attise le risque de maximisation des 6 contraires et rendrait plus compliquée la matrice des crises que nous avons entre nos mains.

  3. SANOGO, NE PERDE PAS TON COURAGE PRÉPARER UNE ARMÉE MALIENNE FORTE LIBERER LES BERETS ROUGES ET RÉCONCILIER AVEC EUX, LA CEDEAO DOIT RENCONTRER UNE GRANDE FORCE DIRRIGER PAR VOUS POUR ÉVITÉ DU N’IMPORTE QUOI EN FAVEUR DES TRAITRES MNLA.

  4. SANOGO, NE PERDE PAS TON COURAGE PRÉPARER UNE ARMÉE MALIENNE FORTE LIBERER LES BERETS ROUGES ET RÉCONCILIER AVEC EUX, LA CEDEAO DOIT RENCONTRER UNE GRANDE FORCE DIRRIGER PAR VOUS POUR ÉVITÉ DU N’IMPORTE QUOI.

  5. Rien ne pourra arriver aux contingents de la CEDEAO qui viendront pour la délivrance. A la demande du président Traoré, eux se poseront directement au Nord du Mali pour chasser les envahisseurs. Là même d’où nos hommes ont fui. Qu’on nous laisse respirer. Finie, l’heure de la grande gueule qui ne nous a jamais fait bouger d’un iota. Plaise à Dieu, les déclarations éhontées de Bakary Mariko et sbires ne feront pas mouche. N’ayez pas honte si le Mali n’est pas libéré par vous. Car vous n’y pouvez rien. Des militaires exhibitionnistes qui se plaisent à porter des armes en bandoulière entre Kati et Bamako, alors que les ennemis sont en train de les narguer.
    Dieu sauve le Mali!

    • TIÈTÈMALO LA CEDEAO SERRAIT PRESANT AU MALI APRÈS DEUX OU TROIS ANS COMME LE SAL DÉMOND SARKOZY LE SOUHAITAIT.

  6. AAAAHHHHHH…SI MOUSSA AG N’ETAIT PAS UN VRAI NAÏF!

    JE N’AI JAMAIS PENSEZ QUE J’ALLAI TENIR LE PROPOS SUIVANT….

    ON DIRAIT QUE LES SOLDATS RATÉS DE KATI… EN PARTICULIER L’HOMME NOIR, LEUR VAGABON DE CHEF AVEC SON BÂTON MAGIQUE … ONT PLUS PEUR DE LA CDEAO QUE DES BARBUS AUX PIEDS NUS….

    QUELLE DÉCEPTION POUR MOUSSA AG…QUI A LAISSÉ POUSSER SA BARBE EN PRÉPARATION DE SON VOYAGE IMMINENT SUR BAMAKO…MOI QUI PENSAIT QUE ATTERIR À L’AÉROPORT AVEC UN TURBAN BLEU …BARBU ET PIEDS NUS AVEC MON “DOLOKIBA” ÉTAIT LA MEILLEURE OPTION POUR EFFRAYER LES PINTADES DU CAPI….KIAKIAKIAKIA …

    MAINTENANT…IL VA FALLOIR QUE MOUSSA SE FASSE PASSÉ POUR TROUPE CDEAO POUR VRAIMENT EFFRAYER À MORT LES FANFARONS….

    ON DIT À CES FANFARONS QUE DOUENZA EST TOMBE ET QUE LE BASTARDO DE HAMMA DIT QU’IL PEUT MARCHER SUR BAMAKO… ILS CONTINUENT À FANFARONNER ET DORMIR SUR LEUR LAURIERS COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT….

    MAINTENANT … ILS APPRENENT QU’UNE SIMPLE REQUÊTE À ÉTÉ FAITE AUPRÈS DE LA CDEAO…ET VOILÀ QUE TOUTES LES PINTADES SONT ÉTAT D’ALARME GÉNÉRAL …KIAKIAKIAKIAKIA PARCI ET KIAKIAKIAKIA PAR LA….DES AILES ET DES PLUMES….

    BON… C’EST COMPRÉHENSIBLE QUAND MÊME POUR LES VRAI NAÏFS COMME MOUSSA AG…

    SI LES BARBUS VENAIENT MÊME SUR BAMAKO…IL Y’A SIKASSO OU MÊME LA CÔTÉ D’IVOIRE POUR LES PINTADES FANFARON ET L’HOMME NOIR … POUR SE RÉFUGIER APRÈS LA FUITE OU LE REPLICA DU REPLI TACTIQUE….

    PAR CONTRE SI LES TROUPES CDEAO VENAIENT …MÊME EN DEHORS DE BAMAKO…OU EST CE QUE LES PINTADES POURRONS SE CACHER … AU NORD? ON SAIT TOUS QU’ILS ONT PERDU LE SENS DU NORD ET LEUR BOUSSOLE … AU SUD? C’EST ADO ET COMPAGNIE QUI AIME PROBABLEMENT LES PINTADES GRILLÉES..ÇA CHANGE UN PEU DE ATTIEKE ET POISSON BRAISÉ…

    BON …. ON VA VOIR ….

    UNE CHOSE EST CLAIRE…SANOGO ET SA RACAILLE DE SOLDATS RATÉ PUTCHISTES OPPORTUNISTES ONT UNE VRAI TROUILLE DE LA CDEAO ET NE LE CACHE PAS….

    SÉRIEUSEMENT PARLÉ… EN MON OPINION…LEUR RAISON N’A RIEN A AVOIR AVEC L’INTÉRÊT DU MALI.. OU MÊME LE COUP D’ÉTAT PUISQU’ILS ONT ÉTÉ AMNISTIÉ…

    LEUR RAISON À PLUSTOT TOUT À AVOIR AVEC LES BÊTISES QU’ILS ONT COMMIS APRÈS LE COUP D’ÉTAT… EN PARTICULIER CETTE AFFAIRE DES BÉRETS ROUGES … ET TORTURE….

    LES FANFARONS PEUVENT SE RETROUVER DEVANT LA CPI … OU MÊME PIRE…LA PRÉSENCE DE LA CDEAO VA LES RÉDUIRE À ZÉRO ET ILS ONT TOUJOURS UNE TROUILLE ROUGE DE SES BÉRETS ROUGES ET LES REPRÉSAILLES SI ILS N’ONT PLUS LE DESSUS DES ARMES…

    LE POUVOIR ET ÊTRE LA FORCE ARMÉE SUPÉRIEUR DANS LE RESTANT DU MALI EST LA SEULE VRAI PROTECTION DE L’HOMME NOIR ET SES FANFARONS… PAS SON BÂTONNET QUE SEGOU BALA LUI A “FABRIQUÉ”… ET ÇA IL LE SAIT ….

    DONC LA LUTTE CONTINUE….

    PM ASTROPACIFISTE…NE NOUS AS TU PAS DIT QUE LES FANFARONS ONT ÉTÉ ABSORBÉS…MAQUILLÉES…DÉGUISÉS … OU AUTRES MANIGENCES….

    ALORS…COMMENT SE FAIT ILS QU’ILS AIENT TOUJOURS UN PORTE PAROLE QUI
    FAIT LA G***ULE CONTRE UNE ACTION DU PRÉSIDENT…

    AAAAAHHHH…MOUSSA AG À DIT QUE LA MRDE EST DIFFICILE À CACHER… PUISQUE ÇA VA ÉVENTUELLEMENT PUER….

    QUELLE NAÏF CE MOUSSA AG…MAIS CE N’EST PIRE CRIME QU’UN COUP D’ÉTAT IRRÉFLÉCHI QUI A PLONGÉ UNE NATION ET PLUS DE 15MILLIONS D’ETRES HUMAINS DANS UNE MERDE CATASTROPHIQUE…

    MAINTENANT… COMMENT POURRAIS JE ME FAIRE PASSER POUR TROUPE CDEAO…PLUS FACILE À DIRE QU’À FAIRE…

    Moussa Ag, QUI CHANGE DE PLAN…CAR LES FANFARONS SEMBLENT AVOIR PLUS PEUR DES TROUPES CDEAO QUE DES BARBUS AUX PIEDS NUS QU’ILS ONT POURTANT FUIENT COMME DES LÉZARDS

  7. je suis tout à fait d’accord avec candide1 et baucoup des gens intervenats sur ce site commencent à comprendre et parler de meme voie.et ça va bouger des lignes.

  8. De telles réactions démontrent que le malien, et surtout nos militaires, ne se soumet pas à l’autorité de l’Etat. C’est ce que les régimes précédents ont préparé (ceux d’ATT, AOK, surtout): le laisser-aller. Comment comprendre qu’après une demande formulée par le gouvernement donc la plus haut institution dirigeante du Mali, des oppositions se lèvent pour chercher à bloquer le processus rien que pour de intérêts personnels.
    La junte n’en veut parce qu’elle sera obligée de se fondre dans ces troupes de la CDEAO. Dans ce cas, les militaires de la junte ne pourront pas contrôler l’ORTM et les autres points stratégiques pour eux à Kati et au camp1. Il faut remarquer aussi que ce sont des officiers subalternes qui vont se trouver sous ordre.
    Or le Mali veut sauver le nord et sans doute organiser et former l’armée. A l’état actuel, notre armée n’est sans doute pas à mesure de le faire pour plusieurs raisons. Elle n’est pas suffisamment équipée et se trouve totalement disloquée. Certains militaires sont fondus dans la population civile. Des personnes civiles ont chipé des tenues militaires pour se transformer porteurs d’uniformes. Il y a aussi de graves tensions au sein de l’armée car les différentes composantes sont en réalité à couteau tiré.
    Une nouvelle livraison d’armes risque donc d’aboutir à des combats sans fin entre ces entités au lieu d’une libération du nord. Elle peut également engendrer des problèmes d’insécurité dans la capitale Bamako et dans les reste du Mali.

  9. De grâce, soyons positifs. Le prof Dioncounda, la PM CMD et le capitaine sont parfaitement en phase. Il y a eu simplement un problème de communication, et cela du côté de la présidence. Personne n’a apprécié lea manière dont l’information a été donnée, sinon le contenu du message de Dioncouda se résume à ceci : oui pour l’intervention mais au Nord. Point de troupes à Bamako pour soit disant sécuriser la transition. L’armée malienne est te demeure notre armée, à nouis de l’aider

  10. comment voulez vous que la classe politique malienne soit prise au serieux dans le monde ?? ils passent tous pour des clowns

  11. sanogo Dieu va te juger mal car.c´est une action malienne je demande á Dieu de nous proteger contre sa mauvaise volonté

  12. oh! oh! il n y aurait pas dans le coin un militaire courageux qui pourrait dire la verité à Haya et au bouillant Mariko. cette ardeur et cette arrogance, c’est Iyad, qu’il faut le demontrer. La réation de Mariko est une insulte à tous les maliens. Dioncounda est le chef supreme des armées. On lui doit respect et consideration.

  13. 1) C’est drôle certaines argumentations. Depuis plus de 50 ans d’indépendance, la CEDEAO n’est jamais venue régler les questions de sécurité du Mali. Que les militaires maliens cessent de prendre leurs compatriotes pour des bébés. Si l’armée malienne peut libérer le pays seule, elle n’a qu’à le faire. Sinon, elle n’a pas à poser des conditions à ceux qu’elle quémande. En tout cas, ces soldats saisis de peur panique à la vue de barbus (ce sont des faits et cela dure depuis plus de 5 mois), ne peuvent pas continuer à s’opposer à l’arrivée des troupes de la CEDEAO et continuer à se barricader à Bamako en compromettant le développement et la sécurité du Mali, de ses voisins, voire du monde. PARCE QUE CETTE ARMEE A COMME SOUCI ESSENTIEL DE PRESERVER SON POUVOIR ARBITRAIRE DES ARMES QU’ELLE EXERCE SUR LES POPULATIONS DU SUD MALI, TYRANNIE QUE L’ARRIVEE DE TROUPES ETRANGERES MENACERAIT. Tous les jours, depuis 5 mois maintenant, de la part des militaires maliens, les faits sont: salaires gratuits, alcools, drogues, filles, grosses cylindrées, vols, saccages des biens de l’Etat, arrestations arbitraires, coups de bottes, de crosses et de marteaux infligés au civils désarmés du Sud Mali, opposition avec insulte du Président traité d’irresponsable sur RFI. Au même instant au Nord Mali, ce sont: vols, viols, enlèvements, flagellations, profanations, assassinats et trafics en tout genre (cigarettes, armes, drogues, humains…). Que d’entreprises qui ferment avec son corollaire de jeunes en chômage qui iront probablement grossir le rang des bandits armés, que mort du tourisme, que nomades notamment de touaregs à l’exil, que sautereaux qui pointent à l’horizon, que choléra à Gao. Est-ce cela la fierté malienne, l’orgueil malien, le nationalisme/chauvinisme malien ?
    2) Mais tristement, ATTENDANT STOIQUEMENT LES REACTIONS DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE, LES PARTIS POLITIQUES ET AUTRES ACTEURS CONSCIENTS ne font pratiquement rien pour défendre la nation en danger : des communiqués laconiques des partis politiques, quelques tressautements du COREN, des stades remplis par le HCI pour prier pour la paix. VOUS NE POUVEZ PAS ENTRER DANS UN GOUVERNEMENT ET NE PAS ETRE COMPTABLE DE SES RESULTATS. C’est pourquoi le gouvernement est obligé de REAGIR face à l’inertie des militaires, ou DE DEMISSIONNER. MAIS AUCUNE PROTESTATION VIGOUREUSE COORDONNEE DES ACTEURS CONSCIENTS DE LA SOCIETE PAR DES MARCHES DE MASSE, DES SITTINGS DE MASSE, DES GREVES NATIONALES, DES JOURNEES DE VILLE MORTE, CONTRE L’OPPOSITION STERILE DE L’ARMEE MALIENNE.
    3) Quant aux brigades d’autodéfense qui font leur travail GRATUITEMENT, bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, ELLES DOIVENT SIMPLEMENT ETRE ENCADREES PAR L’ARMEE, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. Seules les brigades d’autodéfense, utilisées avec succès par l’armée malienne dans un passé récent au Nord, pourront se protéger du harcèlement par les bandits armés de villages et villes dégarnis…

  14. Le chef suprême des armées est bien le président Dioncounda. Si il y a une frange de l’armée,CNRDRE ou quoi sais-je qui ose le contester, en période de paix, cela se juge comme de l’insubordination; en période de conflit comme celle-là, il s’agit de haute trahison. Toutes ces infractions sont graves et sévèrement sanctionnées.

    Mais comment se fait-il que Sanogo ait cette outrecuidance de braver le président Dioncounda?
    C’est une situation entretenue par ce même Dioncounda qui voulait en faire un pion atout de réserve contre ses pairs de la CEDEAO : il le dorlotait aux dépens des injonctions visant à l’écarter, de son recasernement (pour éviter toute immixtion dans les affaires politiques). Dioncounda a couvé en son sein un serpent qui finit par lui mordiller les oreilles de temps à autre. Il a flirté avec un diable qui usera de tous les subterfuges pour s’accaparer du pouvoir, tôt ou tard.
    Le salut du Mali viendra de l’entente de ces deux ou de l’éviction de l’un par l’autre.

    S’agissant de la position actuelle du CNRDRE, nous n’y voyons que de l’orgueil mal placé. Il n’y a pas lieu de refuser de l’aide tout en tendant sa main pour quémander!! Les forces étrangères peuvent venir pour aider le Mali, en se déployant pour le nord, venant en appui à une action concrète et décisive de l’armée nationale; ce qui sousentend que la sécurisation de Bamako sera sous la responsabilité des force de sécurité nationales.

    Mais d’où vient cette philosophie de refus quand on dit en sus qu’on veut qu’on nous aide à former notre armée, qu’on veut qu’on nous apporte de l’aide? Ce sont des arguties pour laisser perdurer et pourrir cette situation afin de justifier un coup de force futur.

  15. Le problème du Mali est bien connu, il s’agit du lâche coup d’état du 22 Mars 2012 et surtout la nomination de Cheick Oumar DIARRA comme premier Ministre et depuis les choses se sont empirées.
    Les Américains savent très bien qui sont le capitaine SANOGO et le Premier Ministre, tous deux sont friands de l’alcool et des fesses, voila pourquoi le mali s’effondre car leurs attitudes ne sont pas compatibles avec les religions maliennes. En cela il faut regretter le soutien de Mohamedou DICKO du HCI à ces deux farfelus.
    Tenez vous bien, Le capitaine SANOGO à été renvoyé du prytanée militaire pour insuffisance de niveau, le lieutenant KONARE a échoué à son brevet de para , quant à l’adjudant Seyba DIARRA il a été renvoyé du régiment para pour indiscipline, voila les trois soulards qui veulent diriger notre armée; Mais que non non et non .Mais dans les jours à venir la donne va changer car le Capitaine SANOGO sera poursuivi par la CPI

  16. encore quelques jours comme çà et les islamistes vont cueuillir Bamako comme un fruit mur 🙄 🙄
    à se demander ce qu’ils ont tous dans la tete à se chamailler comme des gosses dans la cour de recreation !!!! ils sont inconscients ou quoi ??

  17. Les armes sont bloquées pour de bonnes raisons : ne pas les remettre à Sanogo mais les reserver pour une armée patriotique soumise à la légitimité.
    La CEDEAO n’est pas naive.

    • Tout à fait. Il ne faut surtout pas remettre ces armes à Sanogo et compagnie. Tout ce qu’ils savent en faire, c’est de nous terroriser dans ce qui reste du Mali. Sinon, depuis le 22 mars, quelles actions concrètes ont-ils fait pour libérer le pays ? GANDA IZO a au moins osé aller s’installer à Douentza avant d’en être délogé par le MUJAO. Notre armée qui a bien plus de moins aurait y déplacé sa ligne de front. Mais non, elle a laissé le champ libre au MUJAO. Et puis, chose curieuse, quand Sanogo, le PM et leurs alliés parlent de nos armes bloquées par la CEDEAO, ils oublient toujours de mentionner que c’est ATT qui a commandé ces armes en procédure d’irgence en juillet dernier avant le coup d’Etat idiot du 22 mars. Sanogo, le PM et leurs alliés font comme si ce sont ces armes qui vont nous faire gangner la guerre alors qu’une guerre est avant tout une affaire d’hommes engagés pour leur partie, pour une cause. Ce que nous ne semblons plus avoir.

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