Grappin sur des éléments de la gendarmerie nationale : Une scandaleuse injustice !!!

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Gendarmerie nationale (Photo d'archives à titre illustratif)

Selon nos informations, des jeunes gendarmes (près d’une cinquantaine) de ce  corps d’élite envoyés sur le front anti-djihadiste dans les secteurs de Teninkou, Macina et Niono afin d’appuyer nos Forces Armées ( FAMAS) dans le périlleux travail de sécurisation de nos populations où ils se sont brillamment illustrés et ont fait preuve de dévouement pour la cause nationale.

Les mêmes sources précisent que ces gendarmes ont été envoyés en missionnés pour une semaine. Ce délai a été ensuite  prolongé d’autre semaine et jusqu’à trois (3) mois pour nécessité de service ; jusque-là, tout allait bien.

Inquiétudes, consternations et stupéfactions…

Mais il s’avère que durant leur maintien sur les théâtres d’opération, ces gendarmes n’ont pas reçu ni de salaires, ni  d’autres avantages pendant que leurs familles vivent dans le dénuement  le plus total. Malgré cette situation devant saper leur moral, ces gendarmes, ont mené à bien leur mission, indiquent nos sources. Ainsi leurs conditions de travaux draconiens, semble-t-il, s’est ajouté leur pré-sélection pour l’examen du Certificat Inter-arme (C.I.A) effectué sur place, dans leur secteur d’affectation. Selon nos radars, ceux qui ont été admis à cette pré-sélection devaient être autorisés à se rendre à Bamako, centre unique pour l’examen final. Ce feu vert de la hiérarchie tant attendue, ne viendra pas.

Et fort malheureusement pour eux, ils ont été maintenus sur place sans autre explication, ni aucune explication sur l’éventualité ou la possibilité d’une session spéciale pour leur cas particulier. Les mêmes sources indiquent que les éléments militaires qui étaient avec eux sur le terrain ont été envoyés à Bamako pour participer à l’examen final. Ceux qui ont été définitivement admis à la formation au Certificat Inter-Arme auraient même commencé les cours depuis  une quarantaine de jours.  Une politique de deux poids, deux mesures dénoncées çà et là qui crée un débat sur les réseaux sociaux. Inquiétudes, consternations, colère et stupéfactions gagnent les rangs.

Frustrés face à cette injustice flagrante, ces jeunes gendarmes décident de venir auprès de leur Direction Générale à Bamako. Par prudence, ils n’ont pas laissé leurs armes et leurs équipements sur place, parce qu’ils craignaient de se faire endosser la responsabilité de leur enlèvement ou destruction par les djihadistes en cas d’attaque des différents postes qu’ils défendaient avec les FAMA. C’est ainsi donc qu’ils ont donc pris soins de ranger toutes les armes dans leurs véhicules afin de se présenter mains nues et sans aucune hostilité apparente à leurs supérieurs.

Le Directeur National de la Gendarmerie s’est porté à leur rencontre vers Baguinéda pour les entendre et promis de s’impliquer personnellement pour la satisfaction de leurs doléances.

Mais dans cette affaire qui est prise très au sérieux par le Commandement, selon nos sources, il est reproché aux jeunes gendarmes (44 sur 55) d’avoir abandonné leur poste de N’Gomakoura,  commune de Diabaly pour montrer leur mécontentement vis à vis de la hiérarchie. Et le 17 janvier dernier, aux environs de Baguinéda, la colonne de véhicules transportant les gendarmes (44) a été stoppé et désarmés devant des citoyens médusés.

Les mêmes sources indiquent qu’ils ont été mis aux arrêts. D’où cette levée de boucliers pour dénoncer ce que certains parents qualifient de deux poids, deux mesures.

Mais quel ne fut leur étonnement quand arrivés à Bamako, leurs armes leur ont été retirées et ils ont été éparpillés à travers différentes localités et proposés à la radiation pure et simple, car, ils sont soupçonnés de vouloir faire un Coup d’Etat.

Cette décision incompréhensible et sans aucune forme de procédure est imminente et pourrait être rendue publique par le Ministre de la Défense.

Visiblement, cette décision semble être motivée par la panique qui a saisi le régime actuel à tel point qu’il voit partout et dans toute démarche de légitime revendication de droit, l’ombre de l’ex-Général Moussa Sinko Coulibaly ou autre concurrent politique potentiel, perçu de façon absurde, comme atteinte à la sûreté de l’Etat.

Nous y reviendrons incessamment.

  Nouhoum Keita,  collaborateur

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2 COMMENTAIRES

  1. Tous les soldats ordinaires du Mali sont solennellement invités à s’organiser pour lancer une guérrilla pour libérer le peuple malien des mains de l’occupation coloniale française. Tant que les troupes françaises sont là, vous allez continuer à mourrir comme des mouches et le monde s’en fou, car votre vie n’a aucune valeur pour les racistes qui gouvernent le monde d’aujourd’hui. Vous êtes méprisés par ces racistes qui s’amusent en vous régardant mourrir comme des mouches. C’est la triste réalité !

  2. Quel pays de merde. Donald Trump ne s’est pas trompé pour le cas particulier du Mali. Un autre mandat de IBK et le pays va sombrer dans le chaos. Même si la gendarmerie ne doit pas faire de grève, une telle injustice ne saurait être acceptée. Les gars sont au front pour défendre le pays, et pendant ce temps les pédés d’officiers se pavanent en ville dans des 4/4 flambant neuf ou sous le climatiseur en oubliant perfidement la situation de leurs éléments qui souffrent au front dans la défense du pays. Ce sont les officiers indignes qui profitent des émoluments de leurs hommes. Une telle injustice n’est tolérable nulle part dans le monde. Qu’on libère les gars et les rétablir dans leurs droits sinon c’est l’armée toute entière qui risque de se révolter. C’est vraiment un pays de merde, un président de merde, des officiers de merde dans un pays de merde aux prises avec les djihadistes et les rebelles. IBK qui est allé ramper devant Sanogo n’a plus aucune crédibilité. Où était donc passé son orgueil lorsqu’il rampait devant ces pédés de la junte? Et dire que c’est un enfoiré comme lui que les Maliens ont choisi pour gouverner le pays? C’est dire que la honte ne tue plus dans ce pays. IBK est une merde, une vraie merde de rampeur. Sanogo doit sortir pour venir lui arracher les couilles avec ses dents.

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