Les appels à la démission du Gouvernement du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, à la suite des événements de Niono, n’ont pas d’écho favorable auprès de Gal Salif Traoré : « Le chef suprême des Armées m’a mis ici. Ce n’est pas à moi de fuir ma mission ».
Cette réplique intervient au lendemain de la visite effectuée par le ministre Traoré à Niono, quelques jours après les événements ayant coûté la vie au Commissaire Divisionnaire Issiaka Tounkara, le 9 septembre 2019.
Ce jour-là, une cohorte de ‘’ manifestants surexcités, armés de projectiles en tous genres ont assiégé et saccagé les locaux du Commissariat et agressé le personnel, dont le Commissariat qui, blessé à la tête, a succombé. Les dégâts concernent aussi un vingtaine de blessés dont un gendarme. Les manifestants ‘’ont cassé le magasin d’armement, emporté des armes, incendié deux véhicules d’intervention et deux véhicules particuliers appartenant aux fonctionnaires de la police’’.
Le Ministre Traoré a averti que tous les auteurs et complices de ces actes ‘’ignobles que rien ne justifie, seront identifiés et traduits devant la justice’’. Ce qui sous-tend que la Justice, alertée, est à pied d‘œuvre pour situer les responsabilités.
Interrogé par un confrère, sur les actions envisagées par le département de la Sécurité pour se soustraire à ce genre de situations dans le futur, le ministre Salif Traoré ne nie pas des cas d’indiscipline au sein de la Police qui puissent énerver les populations.
« Ça on ne peut pas le nier. C’est pourquoi, nous avons des inspections au niveau de la police et au niveau du département qui sont là pour connaitre ces situations. Maintenant, elles dépassent le cadre purement administratif, les intéressés vont répondre devant la loi. Mais, ce n’est pas aussi une habitude de lâcher nos éléments à la première occasion. Nous cherchons à savoir ce qui s’est passé », a précisé le ministre.
Le ministre a informé sur la mise en place au niveau de son département, d’une stratégie nationale de renforcement des liens de confiance entre les forces de sécurité et les populations. Il s’agit de bandes dessinées distribuées dans les écoles, ‘’qui retracent l’histoire des différentes forces de sécurité’’, pour inculquer aux enfants dès le bas âge, ce que c’est la police et ce qui la différencie des autres corps.
« Qu’ils sachent que la police, la garde et la gendarmerie nationale sont leurs instruments. Une police n’existe que s’il y a une population. Donc, il ne peut pas y avoir antagonisme entre la population et la police. Ceux qui sont policiers aujourd’hui, sont des civils d’hier et vont être des civils demain. Donc, nous sommes condamnés à travailler ensemble », a-t-il indiqué.
Sur les objections par rapport à son départ du gouvernement, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, malgré qu’il soutienne s’abstenir de « réaction à ce niveau », réaffirme son statut de militaire, contraint à la loyauté.
« Moi, je suis militaire. Le chef suprême des Armées m’a mis ici. Ce n’est pas à moi de fuir ma mission », a soutenu Gal Salif Traoré. Qui dit rester toujours ouvert aux critiques et suggestions.
D.C.A
L’hymne de l’empire du woassoulou proclame : (i) Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fais appelle aux hommes plus valeureux ; (ii) Si tu ne peux dire la vérité en tout lieu et en tout temps fais appelle aux hommes plus courageux ; (iii) Si tu ne peux être impartial cède le trône aux hommes justes ; (iv) Si tu ne peux protéger le faible pour braver l’ennemi donnes ton sabre de guerre aux femmes qui t’indiquerons le chemin de l’honneur ; (v) Si tu ne peux exprimer courageusement tes pensées, donnes la parole aux griots, Oh ! FAMA le peuple te fait confiance, il te fait confiance parce que tu incarnes ses vertus. Fin de citation. Vous n’êtes plus l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, prenez rapidement conscience de çà et donnez le poste à d’autres plus proactifs et plus dynamiques, cela pour le bonheur de la postérité de notre très cher Mali.
Mr le Ministre, vous avez fait la preuve de votre incapacité à bien gérer ce ministère. Il faut en tirer les conséquences et démissionner.
Il y’a de plus en plus d’insécurité; la plupart des agents de la Police et de la Gendarmerie n’ont aucun respect pour la tenue; ils harcèlent les populations dans leurs lieux de résidence et sur les corridors routiers.
Tout le monde se plaint du comportement de vos agents et il n’y a que votre prétendue Inspection qui ne voit rien. Vous ne pourrez pas rétablir la confiance entre les agents de la sécurité et les populations tant que ceux-là continueront à se comporter de la sorte.
Des bandes dessinées à l’école? Pour des résultats en quelle année? Vous plaisantez Mr le Ministre.
L’argent a complètement détruit la mentalité de vos agents, et la hiérarchie le sait puisque c’est elle qui fait des mutations en des endroits “juteux” contre espèces sonnantes et trébuchantes. Notre sécurité continuera d’en souffrir.
Monsieur le Ministre pour moi c’est un échec, le cas de niono comme d’autres sont des échecs, vous et le pauvre gouverneur de Ségou. Le Gouverneur de Ségou, c’est le dernier des Gouverneurs car ADMINISTRER c’est ANTICIPER. d’échec en échec
Il est militaire mais il n’est pas a un poste exclusivement militaire. Donc il peut démissionner et cela ne se traduirait point a une fuite mais a reconnaitre une faillite avec dignité! Si c’est en France ou en Allemagne avec ce genre de faillite a Niono le ministre aurait démissionné de lui-même et si au Ghana ou au Kenya il serait limogé.
Il n’est pas question de fuir ta mission….. il est question de responsabilité morale et professionnelle, ensuite de respect du peuple malien pour qui tu travailles et qui te paye !!!!!!
Nos “i”responsables n’ont ni la culture ni la décence de démissionner ! Ils attendent tous d’être chasser comme de vulgaires malpropres !
Ce general malien caporal dans une armée normale et sérieuse est dans son droit ,car il doit faire la lessive !
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