Le Gal Moussa Sinko Coulibaly dans sa lettre de démission des Fama : «Ce choix est lié à mon ambition…»

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Moussa Sinko Coulibaly
Général Moussa Sinko Coulibaly

Dans une correspondance en date du 30 novembre 2017 adressée au chef suprême des armées, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, le Gal Moussa Sinko Coulibaly, démissionne des forces armées du Mali. L’information a été confirmée par un de ses proches collaborateurs, selon le site d’information mali24.info.

«J’ai l’honneur de vous présenter ma démission des forces armées maliennes à compter de ce jour 30 novembre 2017… ». C’est en ces termes que le Gal Moussa Sinko Coulibaly s’est adressé au chef suprême des armées, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta.

Le Saint Cyrien explique son choix par « une ambition de vouloir contribuer autrement à trouver des solutions aux défis politique, économique, éducatif, culturel et social auxquels notre pays est confronté ». Cette lettre de démission qui doit avoir le quitus du Président IBK, chef suprême des armées, suscite beaucoup de réactions.

Le service au sein des forces armées est l’un des plus nobles services qu’un citoyen puisse rendre à sa nation.

En décidant de démissionner des forces armées maliennes, quelle veste souhaite porter le jeune général (né à Bamako le 14 juillet 1972) pour, dit-il, contribuer autrement à trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté ? A-t-il les ‘’vallées sûres’’ pour prétendre se jeter dans le marigot politique ? Difficile pour l’heure de répondre.

Mais on sait tout de même que Moussa Sinko Coulibaly, alors ministre de l’Administration territoriale sous la transition, a côtoyé l’arène politique.

Diplômé de la prestigieuse école militaire de Saint-Cyr en 1995, Moussa Sinko Coulibaly est un proche du putschiste, Amadou Haya Sanogo, qui a perpétré le coup de force du 22 mars 2012.

Chef de cabinet du Président du Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l’autorité de l’Etat (Cndre) puis Ministre de l’administration territoriale de la transition, il s’était miraculeusement tiré d’affaire des sales moments qu’a connu la bande à Sanogo.

Depuis mai 2014, date de sa sortie du gouvernement, il était le Directeur Général de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye, ce jusqu’au 30 novembre dernier, date de sa démission de l’armée.

Daouda T. Konaté

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