Les fêtes de notre vaillante armée de 2007 jusqu’au mardi 17 janvier 2012, date du début des attaques de Menaka, d’Aguelhoc et de Tessalit, se tenaient dans un climat de paix et de sécurité. Cette année, le 20 janvier s’est déroulé dans une situation toute particulière, de reprise des violentes hostilités dans les régions nord du pays. Cela malgré la bonne foi et la conviction absolue du général président de pouvoir parvenir à régler par la voie du dialogue la sempiternelle crise. Une attitude longtemps décriée non seulement des maliens bien avertis, et, connaissant bien la problématique dont des cadres militaires ayant requis l’anonymat, mais aussi et surtout les pays voisins du Mali, confrontés aux mêmes problèmes.
Le bilan humain et matériel n’est pas du tout éloquent à en croire nos sources constatées. Cette instabilité continuelle que nombre de maliens imputent au comportement pacifique dans lequel le plus haut gradé dans l’art militaire de notre pays s’est figé, depuis la transition 1991-1992 à nos jours. La même politique a continué sous le régime Alpha Oumar KONARE, sans pour autant apporter les résultats tant espérés, de quiétude et de paix sociales.
En effet, il ne s’agit pas de cautionner une quelconque violence dont les conséquences sont toujours incalculables sur le développement social, économique et en perte en vies humaines pour le Mali, mais de mettre l’accent sur les limites de la largesse des deux présidents (ATT et Alpha) dans le règlement des crises au Nord/Mali.
Les rebelles ont eu tout le temps nécessaire pour actuellement tenir front aux soldats maliens.
Aujourd’hui, c’est la déception du côté de Koulouba, à moins qu’on ne nargue le peuple analphabète et fataliste dans sa majorité.
Bany ZAN