Le Front africain des forces pour l’intégration et la solidarité dans une nouvelle Afrique (Frafisna) a animé, samedi dernier à la Pyramide du souvenir, une conférence débat pour commémorer les festivités du 20 janvier, fête de l’armée nationale.La conférence était animée par Pr. Boubacar Séga Diallo en présence de plusieurs membres de Frafisna, dont le président, Boubacar Mintou Koné.
Plusieurs sujets ont été abordés samedi dernier par Frafisna ; à savoir : les difficultés de l’armée, l’historique de l’armée malienne, les solutions à promouvoir pour la création d’une vraie armée républicaine. Pour le président de Frafisna, le 20 janvier est une date mémorable, un immense acquis pour le peuple malien.
Il a regretté qu’après un passé glorieux, aujourd’hui les réalités ont changé, “ce qui a conduit notre armée dans des situations difficiles. L’une des principales causes de cette destruction a été sa forte politisation et des mauvaises politiques menées en son endroit par les différentes républiques qui se sont succédé. La politique est rentrée là où elle ne devait pas être”, a-t-il déploré.
Si l’armée malienne, selon M. Koné, faisait la fierté et la gloire du peuple malien, par son équipement, la formation de ses hommes, elle est aujourd’hui l’ombre d’elle-même car, gangrénée par la corruption, l’indiscipline, le manque d’équipement adéquat. Il a aussi déploré les attaques perpétrées contre l’armée malienne depuis le début de la crise.
Le conférencier a fait un rappel historique de l’armée malienne de l’Empire du Mali à nos jours en passant par l’Empire songhoy et les Royaumes bambara de Ségou et Massassi du Kaarta. Aussi trouvera-t-il la participation africaine aux deux grands conflits mondiaux (Ire et IIe Guerres mondiales) a été salutaire. “Les tirailleurs sénégalais, majoritairement des Soudanais, ont été d’un apport précieux et capital aux cotés des troupes françaises”, a-t-il affirmé.
Pour le Frafisna, la base de toute démocratie repose sur une armée forte. “Des perspectives heureuses s’offrent à notre armée nationale pour sa reconstruction”. Pour cela, il a recommandé le renforcement des effectifs des forces de défense et de sécurité pour bâtir une armée républicaine qui répond aspiration du peuple malien.
Il a invité tout le monde à soutenir à son niveau la reconstruction de l’armée malienne. Il a engagé les dirigeants maliens à une bonne lecture de la géopolitique internationale dans la mesure où une armée bien organisée et mieux équipée est l’âme d’un Etat.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire
Ne remuez pas le couteau dans la plaie en rappelant ce moment sombre de notre histoire. Svp un peu de pédagogie et de bon sens ce n’est pas le moment ni l’occasion. D’ailleurs difficilement nous sommes entrain de construire la paix avec nos frères du nord. Créez votre parti ne nous raconter pas des balivernes. Je plains le Pr Séga pour sa présence à des choses comme ça. Quand au pr Ali N, lui il est fatigué et se trouve dans un perpétuel regret, regret d’organiser des massacres des enfants, jeunes et des malades un 26 mars, il fallait bien réfléchir avant d’agir Merci
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