Fourretout : Cour pénale internationale Le Mali n’a postulé pour la succession de Mme Diarra

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La juge de la Cour Pénale Internationale, notre compatriote Diarra Fatoumata Dembélé terminera son mandat à la fin de cette année.

Le Mali d’ATT, qui pouvait présenter un candidat à sa succession, n’a pas jugé opportun de s’exécuter pour des raisons inconnues. Pourtant le pays dispose de magistrats compétents qui pouvaient prendre la relève de Diarra Fatoumata Dembélé qui a exercé, jusqu’ici, des responsabilités énormes dans le fonctionnement de la CPI mise en place par l’ONU pour servir de juridiction permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.

Rappelons qu’ à l’issue de la Conférence diplomatique de plénipotentiaires des Nations unies, le Statut de Rome, prévoyant la création de la Cour pénale internationale, a été signé le 17 juillet 1998. La Cour a été officiellement créée le 1er juillet 2002, date à laquelle le Statut de Rome est entré en vigueur. La Cour est compétente pour statuer sur les crimes commis à compter de cette date. Le siège officiel de la Cour est situé à La Haye, aux Pays-Bas, mais les procès peuvent se dérouler en tous lieux.

Y en a marre des politicailleries

Comme abasourdis pour d’incessantes querelles de clochers par des “conflits de clivages politiques” qui ne les concernent pas, pis, qui les font subir des sanctions économiques de tous ordres suite aux manifestations de rue. Pour se mettre à l’abri des conséquences collatérales dommageables dès l’annonce desdites démonstrations de force, les commerces et les banques ferment, les transports en commun évitent le centre-ville, les écoles riveraines de l’itinéraire des  marcheurs se vident, par mesure de prudence. La population fait les frais de la cacophonie des politicards engagés dans des luttes d’intérêts pour le contrôle et l’exercice d’un pouvoir déjà installé.

La CEDEAO et le CNRDRE ont négocié et sont parvenus à un accord ici, et pas ailleurs. Dans la nuit du dimanche 19 mai 2012, cet accord est signé entre le capitaine Amadou Haya Sanogo pour le CNRDRE, le Président intérimaire, Dioncounda Traoré, le Dr Cheick Modibo Diarra et l’émissaire de la CEDEAO, Djibril Bassolé, Ministre des Affaires Etrangères du Faso. Mais, que veulent ces politicards depuis la signature de l’accord-cadre du 06 avril dernier si ce n’est de se plaindre soit d’être oubliés, soit de chercher à détourner un coup d’Etat révolutionnaire. Les débats politiques, les confrontations idéologiques qui ont cours depuis deux mois sont loin des préoccupations des Maliens au nom desquels les politicards bombent la poitrine. Il est temps d’arrêter de troubler la sérénité des institutions. La République est au-dessus des clivages pro-ex-junte et FDR et le temps des vraies joutes politiques viendra après la libération du nord de notre pays. Pour l’heure, comme dirait le chanteur ”ôtez notre nom de votre bouche”.

Assarid Ag Imbarcawane

Le bon exemple

Sur le plan parlementaire, diplomatique et politique, l’honorable Assarid Ag Imbarcawane porte haut fort la voix du Mali dans la guerre de communication enclenchée depuis des lustres par AQMI et ses sous-fifres sur la scène internationale.

Au parlement européen à Strasbourg, la semaine dernière, il a mis au pilori les contre-vérités distillées par des représentants de la branche politique du MNLA et leur mentor Alfonsi au cours d’un débat politique face aux-dépités. Selon lui, le parlement européen est acquis à 100% à l’intégrité territoriale de notre pays. L’homme pense que l’accélération de la situation dans le nord avec la fusion en cours ”MNLA – Ansar Dine” doit appeler de la part du Mali, de la CEDEAO et de la communauté internationale une riposte appropriée tant le risque d’embrasement de toute la bande saharienne devient réel avec cette nouvelle donne.

Sans s’opposer formellement à la diplomatie du dialogue entamé par le médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré, Prési du Faso, l’honorable Assarid Ag Imbarcawane penche plutôt pour une solution musclée face à l’existence d’un ”fantoche” Etat islamique dans la bande saharienne sous la férule de l’AQMI.  Toujours, selon lui, le parlement européen va adopter une résolution en faveur du Mali, ce mercredi. L’honorable est un bon exemple dans le monde brumeux des politicards engagés dans des luttes sourdes aux-antipodes de l’intérêt des populations accablées par la mal-vie suite aux intempestives manifestations pour des causes inavouées.

L’URD vole au secours du COREN

Le parti de la poignée de mains a fait don de cinq millions de FCFA et 10 tonnes de vivres au Collectif des Ressortissants du Nord (COREN). La cérémonie de remise a eu lieu au siège du parti à Badalabougou. Le Président du parti, Younoussi Touré en remettant les dons a exprimé toute la solidarité de son parti à nos frères et sœurs  du nord transformé, aujourd’hui, en narco-land par AQMI et ses sbires.

 Boubacar Boré, le Prési de l’Association Yèrèwolo Ton sous mandat de dépôt

Le leader de Yèrèwolo Ton, Boubacar Boré a été déferré lundi, en début d’après-midi, au ”Lycée Technique” de Bamako-coura. Son incarcération est certainement en rapport avec l’enquête en cours sur le molestage dont a été victime le Président de la transition, Dioncounda Traoré, le 21 mai dernier.

Ce jour là, des manifestants incontrôlés ont pénétré dans le bureau du Président et l’ont agressé au visage. Dioncounda Traoré n’a eu son salut qu’au secours d’un garde. Transporté à l’hôpital du Point-G pour des analyses médicales, le Président est rentré chez lui après des examens complémentaires à l’hôpital Mère-Enfant le Luxembourg de Bamako. Sa vie n’est pas en danger, pour preuve, il est sorti de l’hôpital Val de Grâce de Paris où il avait été admis suite à un rendez-vous médical programmé avant le malheureux événement dont il a été victime. Il est attendu sous-peu à Bamako, selon des sources sûres.

Le gofernement a décidé de mener une enquête pour identifier les auteurs et leurs commanditaires en vue de leur comparution devant les juridictions compétentes.

Agression du président Dioncounda Traoré

Me Mamadou Gakou, Prof Younouss Hamèye Dicko, Soufi Bilal interpellés

Dans le cadre de l’affaire dite de l’agression du Président Dioncounda Traoré, le 21 mai dernier, la gendarmerie a entendu, le 24 mai, pendant plusieurs heures dans ses locaux, les leaders politiques Me Mamadou Gakou de la COPP, Younouss Hamèye Dicko du RDS et le leader religieux Soufi Bilal, tous membres de la coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM). Après avoir été entendus, ils ont regagné leur domicile.

La marche du FDR annulée suite à la médiation du HCI

Une délégation du Haut Conseil Islamique conduite par son Président Mahmoud Dicko a rencontré les initiateurs de la marche qui était prévue, mardi. Selon nos sources, la rencontre, qui s’est déroulée à l’hôtel Nord-Sud, a été mise à profit par le HCI de faire appel à l’esprit patriotique, au sens de la responsabilité et de l’engagement pour la paix et la cohésion sociale reconnus aux composantes du FDR. Face à la situation particulière difficile qui traverse la Nation sur l’insistance de la médiation, les organisateurs ont décidé d’annuler la marche dans l’intérêt suprême du Mali, comme quoi les Maliens savent se surpasser pour sauvegarder l’essentiel.

Des représentations diplomatiques du Mali condamnées à la misère

Les ambassades du Mali à l’étranger attendent depuis plusieurs semaines des fonds pour assurer leur fonctionnement normal. Celle de Washington est en retard de salaire de deux mois. Conséquences immédiates: en cette période de chaleur d’été le système de climatisation de la chancellerie est coupé. Les diplomates ont toutes les peines du monde à faire face à leur quotidien au pays de l’Oncle Sam.

Agression de Dioncounda traore

Cinquante interpellations

Cinquante personnes sont interpellées, c’est le gofernement qui l’annonce dans un communiqué radiotélévisé lundi au cours du J-J de vingt heures. Les interpellations font suite à l’enquête en cours sur l’agression dont le Président de transition, Dioncounda Traoré a été victime. Selon le même communiqué, un grand nombre des interpellés seront déférés au ”  lycée technique de Bamako-coura “.

Dépôt de munitions decouvert par aqmi ?

Démenti cinglant du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants

Toujours au cours du J-J de la BNI de 20H, le Ministre de la Défense a rendu public un communiqué pour démentir l’information distillée par AQMI selon laquelle un dépôt de munitions a été découvert par ses éléments, dépôt abandonné par les forces armées dans leur fuite. Selon le Ministre, ce genre de rumeur a pour but de saper le moral des troupes et reproche à une certaine presse d’avoir relayé l’intox. Il  promet une reprise en main des régions du nord par nos forces de sécurité.

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