La fête du 59ème anniversaire de la création de l’armée malienne a été célébrée, ce lundi, à la place d’armes de Kati. Occasion pour le Président de la République Ibrahim pour Boubacar Keïta de rendre un hommage au sacrifice utile des soldats tombés pour la défense de la patrie.
Une intervention télévisée du Chef de l’Etat à la chaîne nationale, le dimanche soir, a marquée le démarrage des festivités de l’armée malienne. Ensuite, ce lundi matin, le chef suprême des armées s’est rendu à la place d’arme de Kati, où il a procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs au monument dédié aux soldats tombés, puis suivi du défilé militaire avec la plupart des corps qui le composent .
Le tout a été clôturé par la colonne des nouveaux véhicules blindés de combat acquis récemment par le Mali. « Soldats de toutes les armes, qui en cette heure, bravez l’insomnie, les rigueurs du climat, et la mort pour que la patrie dorme en paix, en vos rangs, grades et qualités, le chef des armées et la nation entière vous saluent et vous assurent de leur soutien sans faille. Demain, 20 janvier 2020, c’est encore une armée en guerre qui célébrera ses 59 ans », a déclaré le Président IBK à la veille dans son discours retransmis à la chaîne nationale.
Visiblement heureux après avoir essayé les engins de guerre blindés, le Chef de l’Etat a soutenu que son souci est de protéger les forces armées. « Ces blindés pourront résister aux engins explosifs et les chocs et les soldats auront la vie sauve », a rassuré IBK, ajoutant que les efforts vont continuer pour doter des FAMA des équipements militaires adéquats.
A la place d’armes de Kati, le Président de la République n’a pas hésité de lancer des piques à ces adversaires politiques. « Quand je vous dis que le Mali avance, ce ne sont pas des slogans creux », a-t-il lancé. Les détracteurs à la présence des forces armées étrangères n’ont pas été épargné par les critiques du Chef de l’Etat, qui leur a réaffirmé son soutien. A la veille, il rappelait que le Sommet de Pau a permis « d’atteindre un consensus » pour contrer l’avancée du terrorisme, en particulier dans la zone dite des trois frontières que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont en partage.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net