Le dernier soldat colonial français a quitté notre pays un 20 janvier 1961. C’est dans ce cadre que l’armée malienne a commémoré ce mardi 20 janvier le 54ème anniversaire de ce départ.
Une cérémonie certes modeste, mais pleine de symbole, car elle coïncide par les autorités l’enclenchement du processus de reforme et de refondation de l’outil de défense.
Au programme de ce 54ème anniversaire, dépôt de gerbe de fleurs sous le pied du monument des morts sur la place d’armes de Kati, revue de troupe par le chef suprême des armées, ensuite décoration de médaille à des soldats qui se sont faits remarqués.
Ils sont une vingtaine à avoir reçu des mains des autorités des distinctions pour service rendu à la nation, des médailles de mérite militaire remises par le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants à sept soldats, médailles de blessés de guerre remises par le général Sada Samaké à 7 autres militaires suivie de la remise des médailles de sauvetage remises par le chef d’Etat major, le général Mahamane Touré.
La cérémonie a pris fin par une interview du chef de l’Etat. Dans son intervention, le chef suprême de l’armée a été clair : «Les derniers événements qui se sont déroulés à Nampala et à Ténenkou nous engagement à être plus rapides dans le processus de reforme et de refondation de notre outil de défense», a-t-il précisé à la presse.
Pour le président de la République, il n’y a plus de temps à perdre et c’est pourquoi il a tenu un conseil de défense tout cela rentre dans le cadre de cette reforme qui dans les jours à venir va entamer une autre dimension. Cette réforme doit aboutir la création d’une armée moderne, combattive, aguerrie, équipée et capable de faire face aux nombreux défis dans le respect et la considération de la chose politique. C’est seulement à la suite de cela que nous pourrons juger la reforme et la refondation de l’armée réussie.
Il faut noter qu’hormis le président de la République plusieurs personnalités de notre pays avaient effectué le déplacement sur Kati entre autres les membres du gouvernement avec en leur tête le Premier ministre, les présidents des institutions et les corps diplomatiques accrédités auprès de notre pays.
Issa KABA, envoyé spécial à Kati