La saison 2014 – 2015 a été très riche en activités pour la Fédération Malienne des Sports Equestres. Depuis l’arrivée de la nouvelle dirigeante du bureau fédéral dirigé par Mohamed Haïdara, force est de reconnaître que le Champ Hippique de l’Hippodrome est devenu un lieu de retrouvailles car, chaque dimanche, l’on assiste à des courses ordinaires ou des Grands Prix. Ainsi, les chevaux de certaines ligues de sports équestres dont celle de Nioro ont pris part aux différentes courses. Cela, avec beaucoup de succès. Puisque le cheval Mansour appartenant à Moulay Idriss Haïdara a fait honneur à toute la population de Nioro. Il a été surtout imbattable cette saison au Champ Hippique de l’Hippodrome en remportant beaucoup de titres.
Après avoir tout raflé en 9 mois de séjour à Bamako, la forte délégation de la Ligue des Sports Equestres de Nioro qui a fait honneur aux ligues de l’intérieur et au Chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, s’apprête à quitter la capitale, en principe ce jeudi 2 juillet.
Pour célébrer le départ du champion des champions, “Mansour”, la Fédération Malienne des Sports Equestres organise, demain une grande course au Champ Hippique de l’Hippodrome. Pour les amoureux des courses de chevaux, ce départ est une perte pour le champ hippique. Tout comme le Sigui de Kayes en 1987 et l’Union Sportive de Bougouni en 2013 en football, Nioro vient d’inscrire son nom dans le livre d’Or des prestigieux détenteurs du Grand Prix de la nation. Equivalent de la coupe du Mali en football et en basket-ball.
Premier du genre depuis la création de l’événement en 1941, cette victoire d’une ligue régionale fait honneur à un grand pionnier de la discipline en l’occurrence le Chérif Bouyé Haïdara. Si, pour les ligues de l’intérieur et les Niorois, le sentiment de mission accomplie se lisait sur les visages, pour les fans de “Mansour” et de l’écurie Chelsea, c’est le sentiment de justice divine qui prédomine pour le cheval qui a été empêché de remporter le Grand Prix du Cinquantenaire en 2010.
Parcours d’un grand champion
Avec toute l’attention et la tendresse dont il a bénéficiées, le désormais “Mansour” n’a eu aucune peine à confirmer tout le bien que ses fans pensaient de lui à Bamako. Comme pour réparer une injustice humaine, 5 ans après sa dernière course à Bamako, le roi Mansour de retour au Champ Hippique a décidé de prendre sa revanche sur ceux qui l’ont abusivement barré la route en 2010 lors du Grand Prix de la Nation. A l’absence de ses concurrents de l’époque dont la plus part sont décédés ou hors compétition, Mansour a donné une belle leçon à la nouvelle génération malgré ses 13 ans. Avant de partir définitivement pour sa retraite dorée à Nioro, ce cheval n’a laissé aucune chance à ses adversaires pendant les 9 mois de son séjour au champ hippique.
En plus des courses ordinaires, il a aussi remporté la quasi-totalité des Grands Prix de la saison. Lors du Grand Prix de la nation du 14 juin dernier, devant le Premier ministre Modibo Kéïta, le cheval Mansour n’a laissé aucune chance à ses poursuivants, notamment Alberto de Nioro, Diable Rouge, Union, Jumelles et autres comme Daffa Kida de Ségou. Sans trembler, il a remporté le 72ème trophée du Grand Prix de la Nation. Tout comme ce trophée, la ligue de Nioro s’est également adjugé les trophées de meilleurs entraineur et Jockey de la saison décernés respectivement à Bandiougou Diawara et Cheicknè Haïdara dit “Mémé”. Du côté de la Fédération Malienne des Sports Equestres, la participation des chevaux de Nioro au redressement de la discipline à Bamako a été saluée à sa juste valeur. Pour le président de la fédération Mohamed Haïdara, tout le mérite du bon démarrage de la nouvelle structure revient à la Ligue de Nioro et au Chérif Bouyé Haïdara pour leur soutien et disponibilité. “C’est avec un pincement au cœur que nous allons nous séparer demain de nos amis de Nioro” a laissé entendre Mohamed Haïdara. Du côté de l’écurie Chelsea, le promoteur se dit fier des chevaux de Nioro.
Véritable révélation de la saison hippique 2014 – 2015, la Ligue des Sports Equestres de Nioro du Sahel constitue aujourd’hui une fierté pour la fédération. Sa capacité à défier les chevaux de Bamako fait que Nioro compte désormais pour le rayonnement de la discipline.
Pour les milliers d’inconditionnels des courses hippiques, le retour de la délégation de Nioro est un drame. Habitué aux chevauchées incomparables du roi Mansour, ils craignent de ne pas voir un remplaçant de si tôt. Du côté de la délégation de Nioro qui a abandonné femmes et enfants pendant plusieurs mois, l’on se réjouit de l’accueil et de l’hospitalité du monde équestre bamakois.
Alou B HAIDARA
vous voulez politiser le hippisme aussi. bande de clochard
On a rien a foutre de moulage idriss haidara
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