FAMa: Démenti à propos d’enrôlement d’enfants soldats

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:” Ce sont des allégations non fondées pour discréditer la troupe et saper son moral” dixit Col-major Issa Coulibaly, directeur de la Justice militaire

La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armes (DIRPA), a organisé le jeudi 4 novembre dernier à son siège sa traditionnelle conférence de presse mensuelle, animée conjointement par le Directeur par intérim de la DIRPA,  col Mariam Sagara et le colonel Major Issa Coulibaly. Objectif : informer les hommes de médias sur les activités menées par les FAMa du 1er octobre à aujourd’hui, ainsi que le rôle et la mission  de la justice militaire. C’était en présence d’un parterre des journalistes,  des  partenaires de l’EUTEM et de Barkane.

D’entrée de jeu, le colonel Mariam Sagara, assurant l’intérim du directeur de la DIRPA a fait le tour de l’ensemble des activités menées par les FAMa et leurs partenaires sur les théâtres des opérations du 1er octobre à aujourd’hui, mais aussi les difficultés qu’elles ont rencontrées sur le terrain, ainsi que les activités du ministère de la Défense et les services centraux du département.

Parlant des opérations de lutte antiterroriste, selon le col Marian Sagara, les FAMa, à la suite d’opérations aéroterrestres, ont libéré les otages chinois qui étaient détenus par les terroristes, le 17 juin dernier. S’y ajoute à la réparation par les FAMa et les populations locales du pont de Diabaly qui avait été dynamité par les terroristes. Elle dira aussi que 233 additifs ont été admis et ont rejoint les autres contingents.

S’agissant des difficultés, le directeur par intérim de la DIRPA, ,  a signalé que les FAMa ont été confrontées aux embuscades, aux engins explosifs qui ont causé la perte dans ses rangs de 27 éléments, dont deux blessés, un véhicule emporté. La MINISMA, à son tour, a enregistré 4 blessés. Malgré tout, les FAMa sont toujours dans le combat et continuent la sécurisation des zones, a-t-elle déclaré. Avant  de rassurer que des solutions sont en train d’être trouvées concernant ces engins explosifs qui, d’ailleurs, selon elle, anéantissent les FAMa dans leurs progressions. Elle n’a pas manqué d’évoquer l’attaque complexe qui a fait 16 morts en ce mois d’octobre.

A son tour, le directeur de la justice militaire, s’est entretenu avec la presse sur le rôle et la mission de sa structure. A travers un dialogue franc, le colonel major Issa Coulibaly, a tenté de répondre aux questions soulevées par les journalistes. A savoir : « Quel rôle joue la justice militaire  face à ces exactions ? Où en est-on avec la situation qui s’était passée à Bounti ? Est-ce qu’il y a eu des enquêtes ? Pouvez-vous édifier l’opinion nationale et internationale sur les questions d’enfants soldats dont le Mali est toujours pris à partie ? ».

En réponse, le colonel-major Issa Coulibaly, a dit que la justice militaire est un mal nécessaire, car elle y va de la crédibilité des FAMa. Avant de faire savoir que de 2020  à aujourd’hui, 21 affaires (21) ont été jugées par sa structure et une trentaine d’affaires (30) ont été enrôlées pour être jugées par une audience criminelle qui sera ténue.

Par rapport au sujet d’enrôlements d’enfants soldats dont les FAMa sont accusées, le colonel major Coulibaly dira que cela est archi-faux. Selon lui, le recrutement se fait sur la base de carte NINA pour éviter de recruter les enfants soldats. Ce sont des allégations non fondées pour discréditer la troupe et saper son moral, a-t-il regretté. Et de poursuivre que partout où il y a eu des allégations, les FAMa ont pris leurs responsabilités pour vérifier.

AMTouré

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