Face aux revendications corporatistes dans la grande muette : Le Cnrdre en mission syndicale dans les garnisons

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Les populations de la capitale ont été surprises, cette semaine, par la constance des déplacements du chef de la junte, depuis Kati où il est resté calfeutré et sous haute protection depuis les affrontements entre ‘bérets rouges’ et ‘bérets verts’. De sources bien introduites, le nouveau régime lui a été imposé par un besoin urgent de calmer les grognes assez persistantes au sein de la Grande Muette où les troupes attendent avec impatience les mirobolantes promesses ayant justifié leur adhésion massive au putsch.

La junte maliene menée par Amadou Haya sanogo, le 3 avril à Kati. © AFP

Il s’agit au fait d’un périple corporatiste dans les différentes garnisons de la capitale. Entamé de bonne heure, dès le début de la semaine, elle a concerné, hier mercredi, à en croire nos sources, la Police et la Protection Civile. Auparavant, le président du Comité Nationale de Redressement de la Démocratie et de Restauration de l’État aura déjà sillonné le Génie militaire, la Garde Nationale et Gendarmerie, entre les journées du lundi et du mardi.
Partout où il est passé, il s’est fait accompagner par le Chef d’Etat-major des Armées avec lequel il s’est employé à calmer une grogne en gestation au sein de l’armée, où certains éléments étaient même prêts à s’exprimer par des soulèvements, pour attirer l’attention sur certaines de leurs revendications. La ”mission syndicale” s’est déroulée sous escorte et haute surveillance des hommes du Capitaine, lesquels se chargeaient d’encercler les troupes dans chacune des unités visitées.
C’était donc l’occasion, pour le nouveau bénéficiaire du statut d’ancien chef d’Etat, de  réitérer les promesses d’une implication personnelle auprès du Gouvernement en vue de parvenir à la satisfaction des revendications catégorielles des forces armées et de sécurité du Mali, lesquelles sont entrées dans une logique syndicale depuis le coup d’Etat du 22 Mars 2012.
Le Capitaine ne s’est pas engagé au point de fixer une échéance pour la concrétisation des attentes. Toutefois a-t-il donné la ferme assurance qu’une réponse satisfaisante sera très prochainement apportée aux primes de fonction par le Gouvernement. Il n’en est pas de même pour l’augmentation des salaires des militaires, au regard sans doute des problèmes économiques que traverse le pays depuis le coup d’Etat. En revanche, la même assurance a été donnée pour les logements des forces armées et de sécurité, un sujet sur lequel le président du CNRDRE dit avoir acquis à son tour des promesses fermes de la part du Gouvernement, quant à la construction de logements accessibles aux prétendants, sur la base d’une catégorisation et d’un standing conditionnés aux bulletins des salaires.
La série de rencontres, qui visait en même temps à procéder à un réarmement moral, aura été mise à profit, par ailleurs, pour évoquer les questions de la discipline, du fonctionnement  ainsi que de la formation au sein des forces armées et de sécurité. Sur ce dernier sujet, le Capitaine s’est montré ferme, selon nos sources, sur les traitements préférentiels accordés à certaines recrues sur la base de leurs liens de parenté avec certains hauts gradés. Les rigueurs de la formation seront applicables à tous sans aucune forme de distinction, a-t-il prévenu, mais en admettant que des parents militaires peuvent toujours intervenir dans le destin martial de leurs enfants ou proches.
La brûlante question du Nord n’a pas été en reste. Et le président du CNRDRE, qui tire visiblement les ficelles de l’armée malienne, a rassuré de la disponibilité  des primes de risque tout en ajoutant que l’ensemble des composantes des Forces armées et de sécurité seront concernées par la prochaine riposte aux envahisseurs.
Sur la question de l’indiscipline et des dérives périphériques, Amadou H. Sanogo, allusion faite à ceux de ses hommes qui terrorisent les paisibles citoyens, a choisi de se démarquer des pratiques abusives : ”Je n’ai envoyé personne rançonner les Maliens au nom du CNRDRE”, a-t-il déclaré, invitant es compagnons d’arme à l’arrêt immédiat des violences.  Il en a profité en outre pour prononcer la radiation de nombreux officiers parmi lesquels le général Amidou Sissoko Man, le commandant Malamine Konaré, ainsi que le lieutenant Abdoul Wahab Coulibaly.
A.Keïta

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18 COMMENTAIRES

  1. Bonne meditation sur cet article

    Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
    Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
    Lu : 2683 fois

    Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.

    Une correspondance particulière
    de K.S

  2. laissez mon capitaine en paix ce pas lui qi a voulu pour vous debarace de lui que vous le as reclames comme encien pr donc donnez luii son fric 1point

  3. Comme les miltaires ne veulent pas aller se battre et ils veulent non plus mourrir. Ils peuvent cas meme renoncer a deux mois de leur salaires pour permettre au peuple malien de recruter des mercenaires pour recuperer le nord du Mali.

  4. OUHLAAAAAAAAAAAA ,donc l’armée malienne est devenue comme l’équipe de football Togolaise ou Camerounaise,sans prime pas match,donc sans prime pas question d’aller au nord. 😆 😆 😆 quand tu as trop mal ça te fait rigolé c’est ce qui m’arrive là.

  5. Decidement, il n’y a plus d’hommes parmis les militaires maliens. Un pequenot vient en imposer a toute l’armee? Qui a pris ces decisions de radiations? MALEDICTION, PURE MALEDICTION!

  6. —MONUMENT POUR LES VICTIMES DE SANOGO ET DU CNRDRE—
    TOUS LES PORTEURS D’UNIFORMES QUI ONT ETE VICTIMES DE LA DICTATURE DE SANOGO ET DU CNDRE SERONT REHABILITER ET UN MONUMENT SERA CONSTRUIT POUR EUX POUR QU’ON NE LES OUBLIE JAMAIS.
    —LE CAMP PARA SERA RECONSTRUIT

    • espece de crapot ils ont tente de destabilise le maliba donc ya pas 2cmendemen dans 1 batau ce seulemen 1 es cest sanogo

    • Les Victimes de SANOGO = privilégés du regime defunt.
      Pour reahbiliter ces priviligée il faut necessairement un retour du rigme defunt ou du ce qui en reste!!!!!!!!!!!

  7. IL FAUT DETRUIRE LE CAMP DE KATI SINON LE MALI NE SE RELEVERA JAMAIS,ET LE NORD NE SERA JAMAIS LIBERER

  8. Le Capitaine Sanogo a une expertise dans le domaine militaire. IL DOIT FAIRE TOUS LES DEPLACEMENTS QUI LUI SONT NECESSAIRES POUR FAIRE SON BOULOT!

  9. MON CAPITAINE JE T’EMPRIE RENONCE A TES AVANTAGES D’ANCIENS CHEF D’ETAT? NOS IMPOTS NE PEUVENT PAS LES PAYER PENDANT 40 ANS. S’IL TE PLAIT PITIE LE MALI EST PAUVRE ET CES AVANTAGES PENVENT CONSTRUIRE DES HOPOTAUX ET DES USINES POUR LES GENERATIONS A VENIR

    • IL NE TOUCHERA PAS CES AVANTAGES, NE T’EN FAIT PAS,ON VA MILITER POUR QUE CA NE SOIT PAS PAYER.

    • Ce n’est pas le capitaine qui a fait voter la relative à une augmentation des avantages des anciens president, que je sache.

  10. Voilà encore et encore ces apatrides, malhonnêtes sans dignité qui sèment la confusion, la révolte et la haine au sein de la société civile par leur plume.Mr keita, si tu es le fils de ton père, de grâce laissez ce pays se rétablir. En aucun moment il ne s’est agi de prime ou de promesse au sein de l’armée. Que DIEU fasse triompher la vérité. Amen

  11. Cela n’a rien d’étonnant si vous comprenez ce que sont réellement les militaires du CNRDRE: des pilleurs sans foi ni loi. Comme AQMI/ANCARDINEMNLA/MUJAO/BOKO HARAM….

  12. le rudicule ne tue pas, vraiment pays de soundiata, de babemba samory tieba, Askia sony ali ber jene te reconnais pas. Comment peut on parler de prime au moment où l’armée doit pré
    senter des excuses au peuple. Mon coeur est meurtri

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