C’était le menu d’une conférence de presse animé le jeudi 2 août dernier au Centre international de Conférences de Bamako que les premiers responsables du parti SADI ont rendu public leur plainte contre la CEDEAO devant la cour de justice sis à Abuja au Nigéria.
D’entrée de jeu, le Secrétaire général du parti SADI a précisé qu’il s’agit « d’une plainte non seulement pour ingérence illégale dans les affaires intérieures du Mali, mais surtout d’un recours visant à obtenir l’annulation des décisions prises récemment concernant le Mali par la conférence des chefs d’Etat de l’organisation ». Plus ecplicite, Dr Mariko précisera que : « Le parti SADI a introduit une plainte, une requête en annulation pure et simple des décisions illégales et illégitimes de la CEDEAO dans la gestion dans les affaires intérieurs du Mali».
Parlant de la requête, Me Philippe Zadi, avocat au barraud d’Afrique du Sud, Ivoirine d’origine et commis pour la circonstance dira que la plainte de SADI : « vise les décisions relatives à l’ouverture de la transition au Mali et celle qui fait de Dioncounda Traoré le président de cette transition ». Il a rappelé « qu’après le coup d’Etat du 22 mars, les militaires ont voulu assumer leur responsabilité. Mais par des sanctions politiques, économiques, diplomatiques, les dirigeants de la CEDEAO ont obligé ceux-ci à se dégager. Ce qui a permis d’ouvrir une période intérimaire du pouvoir avec l’application de l’article 36 de la Constitution malienne du 25 février 1992 ».
Par ailleurs, Me Zadi a précisé que « ce texte énonce clairement que le président de la République par intérim devait organiser les élections dans une période de 21 jours au moins et quarante jours au plus. Faute de cela, le président de la République par intérim et les dirigeants ouest africains, ont violé les textes de l’organisation qui indiquent clairement que les élections doivent être tenues dans les délais définie par la constitution ».
A son tours, l’honorable Dr Oumar Mariko a précisé que « le recours introduit par le parti SADI le 31 juillet dernier, comporte trois volets : la requête principale portant sur l’appréciation de la légalité des décisions prises par les chefs d’Etats de la CEDEAO sur la crise malienne; la requête d’une procédure accélérée conformément au texte du droit communautaire dans l’espace et la demande de prise de mesures conservatoires par rapport à la gestion du pouvoir par le président de la République par intérim ».
S’agissant du Président du parti SADI, l’ancien Ministre de la Culture, M. Cheick Oumar Sissoko, il a déploré les crimes perpétrés par els bandits armés sur les populations et sur l’armée malienne : le cas d’Aguel’Hoc, les viols, profanation de cimetières, de mosquées (mausolées). L’orateur a réaffirmé un Mali un et indivisible, laïc pour insister sur l’organisation d’une concertation nationale pour fixer les voies et moyens pour sortir de la crise.
Aliou M Touré
Les Mariko et consors sont des gens qui se croient plus intélligents. C’est eux qui ont foutu le bordel dans ce pays et refusent de l’admettre; Imaginez un peu le Mali après le PUTCH de Sanaogo et ce dernier avec ses hommes au pouvoir. Un recul pouur des années allait s’afficher car le mali vit de l’aide internationale, et cette aide serait interrompu par les bailleurs.
Porte plainte Mariko c’est ton, et n’oublie pas aussi le retour du baton car la justice sera dans les année à venir à la recherche de tous ceux-là qui foutu le bordel au Mail. 😛 😛 😀
On veut que justice soit fait la CDEAO A ABUS2E DE SON POUVOIR en impossant au peuple Malien leur president qui n’est en aucun texte de la CDEAO
Mariko je ne sais pas ce que tu veux. Tu veux la fin du Mali ?
Il veut l’argent du mali seulement.
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