Exacerbation de l’affaire des 49 militaries ivoiriens: Les videomens contribuent à mettre de l’huile sur le feu

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Quand  une  crise  semble  devenir  intenable,   le doute se plane  à la  fois, autour de la mauvaise volonté des  dirigeants  des  deux pays à se faire entendre  ainsi que le rôle des journalistes dans  l’apaisement.  Au-delà,  le cas  des videomens est de plus préoccupant dont  certains,  se déclarant  être  des soutiens des autorités  de la transition   seraient  à la base  des invectives, des discours de haine proliférés  sur  les réseaux sociaux   et  qui   aggravent  la situation.

Sans doute,  la détention des   49 militaires ivoiriens à Bamako est devenue une affaire d’États,  à moins de la  minimiser pourrait mettre du feu  aux tissus de  fraternité, de solidarité   qui lient les deux nations   depuis   des années.   Par ailleurs,   ce qui aura  compliqué  cette   affaire  serait dû au   manque de flexibilité des deux autorités,  ivoiriennes et maliennes   à trouver une solution à  l’amiable. Et  la persistance  de  ce quiproquo semble emmener  les habitants  des   deux pays  voisins à se faire penser de mauvaises intentions, car la passion paraît  y  avoir  pris  le dessus.      Le pire à craindre  est d’autant plus  ressenti  ces  derniers moments   sur  les   réseaux sociaux faisant cas,   des  réactions  haineuses  de la part   de certains utilisateurs   qui ne cessent   d’instrumentaliser  la population.   À cet effet,   le ministre malien  de la Communication  Arouna Toureh a   invité  la semaine dernière,   les hommes de médias à  être porteurs des  messages d’apaisement. De retour,   ces derniers  ont alors   réaffirmé leur disponibilité à œuvrer davantage, comme ils le faisaient,  pour la paix. Par contre,   ils    s’opposent    à  toute idée    qui   incriminerait  des journalistes  et  autres  blogueurs dans l’exacerbation de la présente  crise.  ” Les tenants des thèses   divisionnistes sur facebook  seraient des webtivistes ou  videomens  qui  se  réclament  des soutiens  à  la transition”, indiquent-ils.   Pour rappel   les   49 militaires ivoiriens,  considérés  comme  mercenaires   sont inculpés  et mis sous mandat  de dépôt   par nos autorités  pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’État.  Bien  que  cette  version  soit  contestée   par la partie ivoirienne,   Bamako tient à ce que sa souveraineté soit respectée et  se dit toujours ouvert au dialogue.   Côté voisins,  le président togolais  Faure  Gnassingbé  et celui du sénégalais    Macky Sall  se sont portés facilitateurs de l’affaire   dont  ce dernier s’est rendu la semaine dernière  dans  la  capitale  malienne  plaidant pour une  solution africaine.  Enfin,  quand la source du mal est connue du grand public, la solution devrait être une question de jour  au point que  la volonté d’écoute  et de concession    prévalent    dans les  discussions.    Mais avant,  la compréhension,  la réserve   doivent être dans les comportements afin  que  l’atmosphère  ne soit   invivable pour les deux pays partageant  les mêmes  réalités  géographiques et économiques.

Yacouba   COULIBALY

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2 COMMENTAIRES

  1. Si ce n’est pas le Mali, je me demande quel régime de ce monde écoute ces fameux vidéomans. Les plus virulents parmi eux ne peuvent même pas écrire le titre de leur vidéo sans faute d’orthographe !!

    • Vous avez bien raison. Nous n’avons plus aucun repère au Mali, d’où le succès de ces délateurs qui n’auraient même pas dû avoir le droit de s’exprimer sur des sujets publics

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