Entrenous: Et si l’Armée libérait le nord avant le 22 septembre ?

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Des soldats maliens lors d’un défilé militaire à Bamako, en 2010. AFP

Le Gouvernement d’union nationale (Gun) est en place depuis le 20 août dernier. En fait, c’est l’équipe à la tâche depuis avril qui a été remaniée à travers une ouverture à d’autres composantes de la société malienne. Si les postes stratégiques comme la défense et la sécurité n’ont pas changé de titulaires, reste que la paix et la sécurité demeurent plus que jamais au cœur des préoccupations.

Pour être en phase avec l’opinion nationale, qui a vécu la prise de Douentza comme une humiliation de trop, le Président de la République, le Premier Ministre et le gouvernement doivent focaliser toutes les actions sur la libération des régions occupées depuis 5 mois.

En attente d’aide de la communauté internationale, déjà très préoccupée par la situation en Syrie, il revient au peuple, aux forces de défense et de sécurité de regarder les réalités en face et d’agir. Si, par erreur stratégique, nos gouvernants laissent le temps courir afin que les grandes puissances (elles agissent à travers leurs pays satellites comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Jordanie) en finissent avec le régime de Bachar Al Assad, la gestion de la crise déjà compliquée, deviendra encore plus complexe. Il y a un fort risque que les djihadistes, qui combattent actuellement aux côtés des insurgés syriens, regagnent le nord de notre pays.

Déjà, il nous revient des sources concordantes que de nombreux jeunes Gambiens auraient transité par le Mali vers le Niger. De sérieux doutes planent encore sur les raisons profondes de la migration de ces jeunes Gambiens vers un pays comme le Niger. On se demande comment de tels renseignements ont pu échapper à nos services spéciaux, dont les agents se croient davantage dans une officine de répression des opposants, journalistes et autres éléments qui perturbent le sommeil de leur mentor.

Il ne suffit plus de dénoncer les horribles tortures auxquelles sont soumis nos frères et sœurs. Face aux mensonges et aux subterfuges des lâches et des traîtres du Mnla, d’Ançar dine et leurs complices d’Aqmi et du Mujao pour justifier l’injustifiable, il faut que le peuple se lève. Aujourd’hui, de nombreux jeunes, loin d’être des experts militaires regroupés à Sévaré, ont suffisamment de patriotisme pour vouloir contourner ceux qui ont juré de défendre au prix de leur vie la nation et le drapeau national.

Pour la mémoire du capitaine Sékou Traoré (sa glorieuse résistance le rend immortel dans l’histoire du Mali) qui a affronté la mort avec un véritable héroïsme à Aguelhoc, les militaires doivent se battre pour fêter la libération du territoire le 22 septembre prochain. Quid du peuple malien jusque-là déçu par le comportement de son armée ? Il a le devoir de soutenir les soldats, les rassembler et les exhorter au combat. Le peuple et ses forces armées et de sécurité doivent avancer unis derrière le seul idéal digne qui mérite qu’on sacrifie sa vie : la défense de la patrie. Tout militaire digne qui se respecte, qui aime son métier et l’institution à laquelle il appartient, doit exiger et lutter pour que l’affront soit lavé.

Nous osons espérer que l’armée se lèvera dans un véritable sursaut pour laver l’opprobre jeté sur l’uniforme par un groupuscule d’hommes sans scrupules et dont nous souffrons dans notre chair et dans notre âme. Car, il  est inadmissible et intolérable que nous laissions notre pays divisé à la merci d’une poignée d’aventuriers sans foi, ni loi. Non à la capitulation et à l’humiliation. Arrêtons de tergiverser ! Arrêtons les conciliabules ! S’il reste dans nos cœurs une étincelle d’amour pour notre partie, levons-nous.

Par Chiaka Doumbia

Commentaires via Facebook :

35 COMMENTAIRES

  1. Scoop…. Vive l’armée malienne, vive mon armée!!!!!!! Yessssssssss… Nos gars on tué 11 voyous islamistes à Diabali non loin de Niono

    😈 😈 😈 😈

    • Koudis ,dou tiens tu cette info ?? 😉 😉 si elle vient d’un journaliste malien c’est qu’elle est fausse tu es sur que ce n’est pas le contraire ? le telephone marche mal au Mali

      • Il s’agirait de 16 civiles qui ont été massacrés par l’armée malienne!!!

        • Pouffffffffff ça commence !!! C’est une secte qui s’appelle Dawa ou je ne sais quoi !!! Ils venaient d’où et partaient où ??? Et pourquoi eux pas les autres ??? Des civils ??? Mon œil ouais !!! Un mort, deux morts, trois morts, sans qu’ils n’aient le temps de dire qu’ils étaient des civils ??? Mais jusqu’à 16 morts ??? Tout islamiste est un civil qui peut prouver le contraire jusqu’au jour où ils feront sauter des bombes dans nos villes !!! C’est fini hein, aucun ennemi ne va infiltrer ce pays encore comme ils l’ont fait dans les autres villes du Nord Mali !!! 👿 👿 👿

          • Ah bon, depuis quand on exécute de sang froid une personne parce qu’on la considère être islamiste ? Où est alors la différence avec les exécutions sommaires d’Aguelhoc commises par les bandits armés ? 😈 😈

          • Non mon frère je ne souhaite pas une exécution sommaire pour des civils STP !!! Mets toi un peu à la place de ces militaires, moi je n’étais pas sur place mais selon un gendarme de Niono ils ont refusé de s’arrêter au contrôle en plus il faisait nuit !!! En cette période de suspicion devines la suite, il va falloir que les gens fassent très attention !!! Paix à eux si ce sont des civils !!! Il y a toujours un flou autour de cette affaire, surtout qu’il s’agit d’une secte Dawa islamiste!!!

          • Les faits seraient très graves, le gouvernement s’est empressé d’envoyer le ministre des affaires étrangères à Nouakchot. Il parait que ces hommes voyageaient dans des transports routiers en communs. Ils auraient été débarqués au poste de contrôle, torturés puis sommairement exécutés.

  2. AVOUER SON IMPUISSANCE DEVANT UN FLÉAU MONDIAL, LE TERRORISME, ET SE FAIRE AIDER POUR LAVER UN AFFRONT COLLECTIF (LE PAYS OCCUPÉ ET MORCELÉ) N’EST PAS UN DÉSHONNEUR NI UNE PERTE DE SOUVERAINETÉ

    Bonjour,
    Numériquement, puis faute de moyens (logistiques et humains) suffisants et, en plus, divisées, les forces de défense et sécurité Maliennes sont vulnérables et ne peuvent être au front en train de se battre pour la restauration de l’intégrité territoriale et assurer la sécurité des villes conquises et celle des populations (pour la réception des vivres et médicaments).

    Contrairement à ce que prétendent certains, faire assurer cette sécurisation par la CEDEAO/UA/ONU, n’est pas un moyen de préparer le terrain au retour du MNLA ou à quiconque (Ansar Dine, …) car ça sera aux Maliens de décider, dans l’unité, du devenir du pays et non à la force de sécurisation de la CEDEAO et/ou de l’UA et/ou de l’ONU, qui doit être exclusivement orientée vers la tâche pour laquelle elle sera engagée : assurer la sécurisation des villes conquises et garantir aux populations de recevoir des vivres et médicaments.

    Comme le propose la lettre du Président, c’est aux Maliens de se mettre devant et d’organiser la reconquête du territoire et sa sécurisation, ÉPAULÉS par la CEDEAO et/ou l’UA et/ou l’ONU ET les partenaires régionaux et internationaux.

    Compte-tenu du terrorisme qui a envahi le Mali, croire que les Maliens le feront seuls est un leurre. La participation et l’engagement de tous est nécessaire pour ce faire.

    Tous les Maliens et l’armée doivent faire front autour de la lettre du Président, solliciter et vouloir l’aide de la CEDEAO et de la communauté internationale pour assumer la souveraineté du Mali, laver l’affront collectif (le Mali occupé et morcelé) et reconstruire dans l’unité le Mali.

    Les Maliens doivent avoir le courage de laver cet affront collectif en se faisant aider par la communauté régionale et internationale. La participation et l’engagement de tous est nécessaire pour ce faire.

    Y A-T-IL ENCORE DES MALIENS QUI N’ACCEPTENT PAS CET AFFRONT COLLECTIF ?

    Si oui, pourquoi refuser l’aide bienveillante des autres (CEDEAO, UA, ONU, Communautés régionales et internationales) sachant que les Maliens pourront contrôler, s’ils le veulent, l’usage qu’ils en font ?

    Avouer son impuissance devant un fléau mondial, le terrorisme, et se faire aider pour laver cet affront collectif n’est pas un déshonneur ni une perte de souveraineté.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  3. Au lieu de prendre de mesures de precaution on continue a rever sur CEDEAO. Voila pourqoui ses gens sont arrives a Douentza. Alors que Douentza est a 170 km de sevare ou ils sont regoupes. Il fait battre le fer tant il faut chaud.Au lieu d’agir a temps avec nos faibles resources, on les laisse s’organiser. Par la suite ils auront beaucoup d’amis que nous.

  4. A lire sur Kidalinfo (post de M DAHI)

    “Bonjour à tous,

    Il semblerait que l’armée malienne s’est livrée à un véritable massacre à Diabali.
    Hier, des prêcheurs religieux à bord d’une voiture se dirigeant vers Bamako pour une rencontre annuelle se sont fait massacrer par l’armée. Il y aurait 16 morts dont 5 maliens (arabes) les autres sont des étrangers.”

    Si cette information se confirmait, par cet acte minable, notre armée nous prouverait encore une fois de plus qu’elle n’excelle que dans la guerre contre des civiles sans arme.

  5. paix a son ame mon capitaine sekou traore etait un vrai militaire qui a pris la mort par sa resistance pour recouvrir lintegrite territoriale.il n!a pas reclame et entendre des armes pour se resister.on voit des militaires qui crient nos armes a kati pour aller liberer le nord. on ne les comprends pas le militaire reclame des armes au front pas dans le bureau climatises .il est claire que ses militaires n!iront pas au nort .donc il faut acepter l!aide des amies du mali notamment cedeao et autres .

  6. Surtout que toutes les armes ne sont pas encore sur place y compris
    4 des 6 sukhoi 27 restant a livrer

  7. “Et si l’Armée libérait le nord avant le 22 septembre ?”

    Doumbia, arrete de boire du gasoil ou de fûmer des coques d’arachides, c’est mauvais pour la santé!

    Prends des vacances ou va consulter, tu dois être fatigué…

    • 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  8. Oh mon pauvre journaliste, je te plains! Au fait, quel âge as-tu pour encore croire au père noël ?? 😆 😆 😆

  9. NE PAS SE TROMPER DE COMBAT, LA CEDEAO ÉPAULE LES MALIENS POUR ASSUMER LEUR SOUVERAINETÉ ET LEUR CITOYENNETÉ

    Bonjour,
    Après la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président de la République du Mali par Intérim, certains Maliens se posent des questions et ont l’impression que la CEDEAO va leur arracher une partie voire toute leur souveraineté et/ou faire la guerre à leur place.

    Certainement pas, la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté, ni faire la guerre à leur place.

    Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi, la CEDEAO a accepté le gouvernement d’union nationale qui a été constitué au Mali sur proposition du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, et validation du Président, Dioncounda Traoré.

    Concernant la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président, compte-tenu de la crise Malienne, après avoir mis en évidence l’urgence d’une action concertée et coordonnée du Mali, de la CEDEAO et de la communauté internationale, elle demande une aide à la CEDEAO dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme.

    Cette aide concerne principalement le renforcement des moyens logistiques et des capacités antiterroristes, l’appui par une police scientifique pour une guerre électronique, le soutien et l’appui aérien aux forces de défense et sécurité du Mali, la sécurisation et le contrôle des villes conquises, l’acheminement de l’assistance humanitaire et un détachement de liaison avec la MICEMA qui pourrait être déployé au sein du centre de coordination des opérations de sécurisation des institutions de transition du Mali.

    Ainsi, avec ou pas l’usage de la négociation, l’aide souhaitée convient pour une guerre directe que pourrait mener les forces de défense et sécurité du Mali avec une sécurisation des villes conquises faite par la CEDEAO mais aussi pour une guerre informationnelle (guerre électronique axée sur des renseignements vérifiés et sécurisés et sur une police scientifique) telle que je la propose.

    Dans tous les cas, les forces de défense et sécurité du Mali seront devant et piloteront les opérations sur le terrain avec une sécurisation des villes conquises qui sera assurée par la CEDEAO/UA/ONU.

    Alors, que veulent certains Maliens qui s’opposent à cette proposition du Président ou à celle de la CEDEAO ?

    La lettre du Président laisse la liberté de choix au Mali pour l’opérationalisation sur le terrain. C’est donc aux Maliens que revient la lourde tâche de faire le choix entre la guerre directe avec ou sans négociation préalable, la négociation et une guerre informationnelle (plus précise) telles que je les propose ou toute autre combinaison.

    A la manière de ce que dit le Président Obama, aux Américains, c’est, maintenant, aux Maliens de faire le choix définitif pour transformer l’espoir en opportunités pour libérer le Mali, pour le développer durablement et pour générer le bien-être pour tous.

    COMPTE-TENU DE LA SITUATION, LES MALIENS N’ONT PAS LE DROIT DE SE TROMPER DE COMBAT, QUI NE DOIT PAS ÊTRE CONTRE LE PRÉSIDENT OU LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION OU CONTRE LA CEDEAO OU LA MÉDIATION.

    LES MALIENS DOIVENT FAIRE LE BON CHOIX POUR PRENDRE EN CHARGE, DANS L’UNITÉ, LEUR PROBLÈME COMMUN.

    Pour ce faire, la participation et l’engagement de tous, ainsi que le fait de prendre leurs responsabilités et assumer leur citoyenneté sont indispensables.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  10. Première étape de cette intervention qui ne devrait pas débuter avant la fin du sommet francophone (occasion d’expliquer ce qui se passe et de trouver des soutiens à cette opération ; et non pas d’être une tribune des ultras pour dénoncer « l’interventionnisme français en Afrique ») : le réquisitoire contre les « occupants » du Nord-Mali. Une mission de la CPI est depuis le 28 août 2012 au Mali afin de « recueillir le maximum d’informations sur les crimes perpétrés par les islamistes et les Touareg dans le Nord du Mali » : exécutions sommaires ; viols ; massacres de civils ; enrôlement d’enfants-soldats ; tortures ; pillages ; disparitions forcées ; destructions de symboles de l’Etat, d’églises, de mosquées et de mausolées.

    Le chef de cette mission est Amady Bâ, magistrat sénégalais, ancien directeur de la magistrature, en charge de la coopération internationale (division responsable des enquêtes et des poursuites) au bureau du procureur de la CPI depuis 2008. La mission, dit-il, est « une phase d’analyse, de recoupement d’informations. Nous allons retourner avec ces éléments et le procureur jugera alors s’il faut commencer des enquêtes avant d’engager des poursuites ». « La mission de la CPI [qui comprend trois membres, dont Bâ] restera le temps qu’il faut. Je ne peux pas dire combien de jours. Le dossier transmis par le groupe de travail pour la saisine de la CPI est clair : il s’agit des exactions commises par les occupants des trois régions du Nord », a précisé le ministère malien de la Justice, étant entendu que c’est le gouvernement de Bamako qui a saisi la CPI en juillet 2012.

    A Hammamet, en Tunisie (Tunis, en marge de ce dossier malien, était jusqu’à présent dans la retenue), les 30-31 août 2012, l’ex-ministre des Affaires étrangères mauritanien Ahmedou Ould-Abdallah, ancien représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Burundi, en Afrique de l’Ouest, au Soudan, en Somalie, a organisé une conférence sur le risque sécuritaire et la menace islamiste dans « le corridor sahélo-saharien » intitulée : « Situation au Sahel Sahara et acteurs extérieurs ». Ould-Abdallah et son Centre de réflexion sur la sécurité dans la région Sahel Sahara (Centre/4S) avaient déjà, le 18 juillet 2012, organisé un briefing à Nouakchott à l’occasion de la réunion dans la capitale mauritanienne des chefs d’état-major d’Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger.

    Selon Ould-Abdallah (Journal du Dimanche du 2 septembre 2012) : « Les terroristes d’AQMI ne sont que les intermédiaires des trafiquants installés dans tout le golfe du Bénin. Leurs réseaux, au plus haut niveau de chaque Etat de la région, sont considérables. J’ai des noms et la liste est considérable ». Là encore, on ne peut pas être plus clair : l’éradication des groupes islamistes qui occupent le Nord du Mali ne relève pas de la politique mais de la morale étatique ! Tout cela dans un contexte particulier.

    En Afrique musulmane, le ramadan a pris fin ; en « Occident », la rentrée politique est effective. Et sur le terrain, on annonçait hier (samedi 1er septembre 2012), la prise de Douentza par les islamistes, sur la RN 15, porte d’entrée par le Nord du pays Dogon, à moins de 100 km à vol d’oiseau de Bani, à la frontière Mali/ Burkina Faso (Bani ne se trouve qu’à 70 km de Ouahigouya). Aujourd’hui (dimanche 2 septembre 2012), Nouakchott annonce l’exécution par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUAJO), dissidence d’AQMI dont on ne sait pas grand-chose, du vice-consul algérien Taher Touati enlevé avec cinq de ses concitoyens le 5 avril 2012. Provocations ?

    Paris, qui préside le Conseil de sécurité, met donc les bouchées doubles dans la perspective d’une intervention. Dans une enquête publiée par RAIDS (septembre 2012), Jean-Marc Tanguy nous dit que, côté français, « tout est prêt » et le commandement des opérations spéciales (COS), déployé sur le terrain depuis 2008 (notamment pour la formation des forces spéciales mauritaniennes, le protocole de formation ayant établi que le COS pouvait s’entraîner dans le pays), « est largement monté en puissance […] formant un groupe de forces spéciales dédié, baptisé Sabre* ». Tanguy précise que « ses contours exacts, ses lieux de stationnement sont inconnus » mais chacun sait que, globalement, les bases conventionnelles françaises sont implantées à Dakar et à Ndjamena et que le COS a pris ses quartiers à Ouagadougou**.

    Dans cette perspective, le COS a dégarni les autres terrains où il était en mission afin de récupérer « une quarantaine d’opérateurs ». « La réalité des moyens du COS au Sahel, écrit Tanguy, est difficile à discerner. Ces derniers mois, rien que le 1er RIPMa y aurait envoyé plus de la moitié de ses GRA [groupes action]. Une bonne partie des équipes de recherche du 13ème RDP y a aussi été mobilisée, avec une importante flotte de VPS [Véhicule de patrouille spéciale, construits par Panhard qui a remplacé les VLTT-P4 – véhicules légers tout terrain – fabriqués par Peugeot] ». Le CPA 10 – Commando parachutiste de l’air n° 10 qui relève directement du COS – « pourrait être également de la partie ». « Le COS n’a tout simplement jamais mené une traque sur cette échelle, aussi longtemps », ajoute Tanguy.

    Au-delà du COS, les forces conventionnelles sont également mises à contribution en matière de transport et de renseignement, l’importance de la zone concernée obligeant à des actions combinées entre forces terrestres et moyens aériens. Drones Harfang (fabrication EADS) – mis en action, au départ de la base de Sigonella, lors de l’opération « Harmattan » contre la Libye de Kadhafi – ATA, avions de transport d’assaut ; Twin Otter du 3/61 « Poitou » ; Mirage F1CR (reconnaissance/bombardement) et Mirage CT (bombardement) basés à Ndjamena ; hélicoptères Gazelle, etc.

    Paris prépare donc le terrain. Reste, maintenant, à la Cédéao de l’occuper. Dans une opération à hauts risques dont la réussite militaire et politique est aléatoire et dans laquelle c’est toute la région, de Nouakchott à Ndjamena, qui joue sa crédibilité et sa souveraineté.

    * « Sabre du désert » était le nom de code de l’opération terrestre qui a été déclenchée le 24 février 1991 contre Saddam Hussein en Irak. Faut-il y voir un rappel de cette opération ?

    ** Le patron du COS a été, jusqu’au 7 juillet 2011, le général Frédéric Beth. Il a été remplacé par le général Christophe Gomart, ancien du 13ème Dragons parachutistes, nommé par la suite adjoint au coordonnateur national du renseignement à l’Elysée. Frédéric Beth est le frère d’Emmanuel Beth, général reconverti dans la diplomatie, ancien patron de la force « Licorne », ambassadeur de France à… Ougadougou (cf. LDD Burkina Faso 0230/Mercredi 18 août 2010). Quant à Frédéric Beth il est, depuis qu’il a quitté le COS, directeur du cabinet du préfet Erard Corbon de Mangoux, patron de la DGSE, ce qui en fait le numéro deux de nos « services ». A Dakar, le patron des Eléments français au Sénégal (EFS) est le général de brigade Grégoire de Saint-Quentin, un ancien chef de corps du 1er RPIMa, qui relève directement du CEMA ; Saint-Quentin était lieutenant-colonel au Rwanda lors de l’attentat du 6 avril 1994 contre les présidents burundais et rwandais et traîne, de ce fait, une réputation sulfureuse en Afrique

    • çà ne t’est pas venu à l’idée qu’il etait peut etre là au mauvais endroit au mauvais moment ?? Si l’armée fraçaise a pu etre accusée de ne pas s’etre interposée ,elle n’a jamais été accusée d’avoir commis l’attentat . Parce que si on suit ton raisonnement ,comme St Quentin est au Sénégal en ce moment ,s’il y avait un coup d’etat dans ce pays tu l’accuserais d’etre le responsable 😉 😉

  11. Je demande humblement au capitaine Amadou Haya Sanogo de sortir par la grande porte d’ici,le lundi 10 Septembre 2012 faute de quoi il ne peut s’en prendre qu’à lui-meme.Vouloir n’est pas pouvoir. A bon entendeur salut,,,,,,,,,,,,,,

  12. YOU HAVE A DREAM ……JUST A DREAM ……ONLY A DREAM …. PLEASE STOP TO DRINK ALCOOL IT’S NO GOOD FOR YOU

    • quand on voit des soldats qui defilent la crosse du fusil en avant çà explique tout ,ils montrent à l’ennemi qu’ils ne veulent pas lui tirer dessus 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 ah la jolie photo 😆 😆 😆 😆

      • tu es tellement pathétique que tu commentes tes propres posts, quel blanc minalble tu es…

        😆

  13. S’il le font, je leur verse 10% de mon salire pour le restant de ma vie!!!

    c’est une plutôt une blague…

    • Là, tu es certain de ne pas perdre un rond et de toucher intégralement ton salaire à vie !!!!

  14. …”que l’armée se lèvera dans un véritable sursaut pour laver l’opprobre jeté sur l’uniforme par un groupuscule d’hommes sans scrupules “… Pardon, même si je vomis ces narco-barbus plus que tout au monde, ceux sont bel et bien les militaires eux-même qui ont jeté l’opprobre sur l’uniforme en montrant une lâcheté unique en son genre! Non seulement, par leur seule inconscience, ils ont provoqué le pire chaos que le mali ait jamais connu soi-disant à l’époque “pour montrer autre chose que la mollesse d’ATT et pour aller mater les rebelles du nord (dixit sanogo), et une fois fois sur leur “trône” pris par la force, à part piller, voler, tabasser des civils, ils n’ont jamais eu le courage d’affronter qui que ce soit!!! Et plus leur lâcheté est flagrante, plus ils continuent à plastronner!
    Quelle armée dans le monde serait suffisamment lache pour se laisser narguer par un ennemi occupant son propre teritoire, sans lever le petit doigt pendant 5 mois!!! Ceux sont eux-même qui ont a jamais ridiculisé l’uniforme Malien

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