Compte tenu de la douleur du peuple malien et du reste du monde face aux exactions perpétrées par les islamistes sur la religion et ses symboles, il y a lieu de se demander si l’Etat est en mesure de réagir pour empêcher ces actes car au moment où les condamnations parachutent de partout, l’Imam Mahmoud Dicko, président du Haut conseil Islamique, a eu un entretien, le mardi 3 juillet, avec le Premier ministre à la Primature.
Au sortir de cette entrevue, les leaders du HCI se disent prêts pour un dialogue avec ces islamistes. Mais cette option ne renferme-t-elle pas une faiblesse qui ne dit pas son non ? L’honneur et la dignité du peuple malien : ce sont ces vertus durement acquis qui sont en jeu face à la menace des islamistes se réclamant d’Ançardine. Plusieurs semaines après l’installation de ce mouvement et son « divorce » d’avec le MNLA, les populations des villes du Nord subissent toutes sortes d’exactions venant de ces prétendus religieux sans aucun remède émanant de l’Etat malien. C’est qu’en matière de riposte contre les terroristes, les autorités de Bamako rencontrent de sérieux problèmes. En tout cas, ce sont là des doutes auxquels chaque citoyen tente de trouver des solutions. Comment se fait-il que les effets tragiques de la charia restent suspendus sur la tête de nos compatriotes du Nord comme une épée de Damoclès, alors qu’à Bamako, les indignations se traduisent par de simples discours et même des sit-in ? Il ne s’agit pas d’apprendre la religion aux populations du Nord, mais c’est dans la doctrine de la charia qu’au-delà de la bastonnade des personnes pour adultère que les gens pensent encore que les tombes ne doivent pas être considérées comme des lieux de culte ou d’adoration. Au moment où les destructions vont bon train pour ses islamistes, le Haut conseil Islamique se dit prêt pour un dialogue avec Ançardine, mais sans préciser le lieu et les conditions. Mais cela va difficilement aboutir quand on sait que ceux qui nous causent aujourd’hui des ennuis dans le Nord le font sans le moindre consentement des autorités de Bamako et en plus, ils connaissent mieux ce pays et ses dirigeants. Le Premier ministre, quant à lui, a préféré garder le silence, et le ministre de la Défense se déplace pour consulter les hommes de Gamou. Mais que signifient tous ces jeux-là ? En tout état de cause, il est grand temps que les autorités de Bamako répliquent efficacement sans prêter attention aux médiations d’ailleurs. Au fait, entre le MNLA et Ançardine, qui est le véritable ennemi du Mali ?
M. Bellem
Commentaires via Facebook :
C’est une honte pour le Mali, le pays a perdu sa dignité. Tout est devenu matérialiste. On ne parle plus d’intérêts commun de la nation mais d’intérêts privés.
La cote d’Ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Sénégal, l’Algérie et le Niger sont tous des pays frères et amis.C’est l’heure de montrer et confirmé cette fraternité.
L’Europe et la France veulent nous détruire avec des complices comme médiateurs( AW et BC) qui tirent de la corde; la CEDAO sans aucune action concrète pour sauver le nord Mali.
Aujourd’hui, seul le Niger partage les tensions et les douleurs des Maliens.Le jour viendra…..
BONNE COMPRÉHENSION.
Les vrais ennemis du Mali sont partis a OUAGADOUGOU ils doivent etre executer a leur retour ce sont des traitres voleurs opportunistes 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳
OUI ! … L’Etat malien est en mesure de riposter. Le débat est clos…
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