Enquête sur la mutinerie du 30 septembre 2013 : Cinq experts américains à Bamako pour étudier les corps sans vie des présumés bérets verts découverts à Bèmasso(Kati)

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Youssouf TraoreDes experts scientifiques américains sont  de nouveau à Bamako depuis mercredi 14 mai.  Accompagnés du juge d’instruction en charge de l’enquête sur la mutinerie du 30 septembre 2013, Yaya Karembé, ils se  sont rendus hier   jeudi à la morgue du CHU Gabriel Touré  pour identifier  les corps des présumés soldats découverts  courant février 2014 à Bèmasso et à Kati-Malibougou.  Le travail  des experts américains consistera à fournir au magistrat des informations qui demandent des compétences médicales. En plus de l’hôpital Gabriel Touré où les corps sans vie de ces personnes ont été déposés, les experts scientifiques pourraient aussi procéder à des prélèvements sur leurs lieux d’exhumation.

 

Les experts américains ont été sollicités par les autorités judiciaires pour aider le juge d’instruction dans la manifestation de la vérité sur les crimes commis lors de cette mutinerie. La délégation américaine est à son deuxième passage à Bamako.  Dans le cadre de l’enquête sur les 21 bérets rouges disparus dont les corps sans vie ont été finalement  découverts dans une fosse commune  à  Diago, c’est la même équipe qui avait  été sollicitée par la justice malienne pour l’identification des victimes. A l’issue de son expertise, des rapports ont été établis puis adressés à qui de droit.

 

Les cinq corps sans vie des  présumés bérets verts,  parmi lesquels une femme,  ont été découverts début février  2014 dans le village de Fanafiè,  sur la route de Bèmasso,  localité proche de Kati, ex-quartier général de l’ex-junte putschiste du 22 mars 2012. Cette découverte macabre a été rendue possible grâce aux témoignages d’autres militaires proches de l’ex-CNRDRE et des riverains. La première tombe contenait deux corps sans vie alors que la deuxième en contenait trois.

 

De source proche de l’enquête, ces corps pourraient être ceux de bérets verts portés disparus. Ils étaient attachés  avec des fils  de fer et des cordes.

ABDOULAYE DIARRA

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2 COMMENTAIRES

  1. Depuis le passage de Sanogo dans notre histoire, notre sous-sol contient tellement de cadavres de militaires en treillis, que ce n’est pas 5 experts qu’il nous faut, C’EST CINQ GEOLOGUES! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

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